Chapitre 7 : de l'autre côté.

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Quelques heures plus tard, le couple arriva à L’AEROPORT
INTERNATIONAL DE SAN FRANCISCO. Le vol s’atterrit, les voyageurs descendirent un par un sans encombrement.
Zara était déjà dehors en attendant Idi pendant pratiquement deux minutes, elle commença à s’inquiéter de telle sorte qu’elle voulait remonter à bord. D’un coup,
Idi mit sa main sur son épaule, elle sursauta avant de s’en rendre compte que s’était celui qu’il cherchait.
-   Tu m’as fait peur mon amour. Dit-elle avec soulagement.
« Qu’est-ce que tu faisais ? » l’interrogea-t-elle
-   J’avais oublié un truc sur ma chaise et je suis allé le chercher.
-   On y va Jefferson nous attends.
-   Qui est Jefferson ?
-   C’est un ami de la famille, c’est lui qui s’occupe de la maison, je lui ai appelé hier avent notre départ pour qu’il nous la prépare.
-   D’accord je vois on y va alors. Il prit le sac à main de Zara et ils se dirigèrent ensemble vers la sortie. Jefferson était là à les attendre. Ils arrivèrent devant lui, le saluèrent, il les aida à monter les bagages et conduis la voiture tranquillement.
- Ma petite comment va ta mère ? Cela fait longtemps que qu’on ne s’est pas parlé.
-   Elle va bien Machala elle te salue d’ailleurs.
-   Et vous Mr, Idi se nomme-t-il, le coupa Zara. Idrissa Diop c’est celui dont je t’ai parlé hier.
-   Ouais vous avez raison comment vous allez Mr Idrissa ?
-   ça va alhamdoulillah. Et vous ?
- Je vais bien, dit-il et concentra sur la route.
- Comment tu te sens mon amour ? dit Zara en lui caressant les cheveux.
-   Oh je me sens comme quelqu’un qui vient de se taper plus huit heures de vol.
-   Massa, lui dit Zara. Dès que l’on sera arrivé, je te ferais un bon bain et un bon massage.
-   J’ai hâte d’y être j’en peux plus là. Il mit sa tête sur l’épaule de Zara et essaya de dormir. Après plus d’une heure de voiture, ils arrivèrent à la maison. Elle était simple, pas très grande mais bien préparée par Jeff.
-   Je te remercie vraiment Jeff, et je suis désolée pour le dérangement. Lui dit Zara.
-   Non ce n’est rien. De plus,  je ne fais pas grands choses de mes  vieux jours étant donné que je suis en retraite maintenant. Jeff les aida à installer les bagages avec gentillesse.
Quelques minutes après, ils se mirent tous au tour d’une table. Ils parlèrent, rigolèrent sans ne se soucier de rien. Jeff était l’animateur, il était aussi gentil que drôle.
-   Jeff après vous m’accompagnez au magasin y a beaucoup de chose à changer ici. Lui dit Idi.
-   Volontiers, mais d’abord reposez-vous, je passerai plus tard.
-   Vous ne pensez quand même  pas me laisser ici toute seule je crois. Dit Zara avec un air sérieux.
-   Non ma chérie si tu n’y vas pas personne n’y irait.
-    Même moi je n’y irais pas. Plaisanta Jeff. Sur ce, il se leva pour retourner à ses activités. « J’ai fort aise de faire votre connaissance Mr » lui dit Idi en lui tendant la main.
-   Moi de même, dit-il.  Mlle Zara à bientôt. Appelle-moi en cas de besoin n’importe quelle heure.
-   Ok pas de soucis et merci pour tout.
Jeff parti, Idi se leva et Zara rangea les bagages et fit un peu de nettoyage. ça ne lui dérangeait point de faire quelque chose, elle était une femme active, Idi la rejoignit quelques instants plus tard pour lui donner un coup de main.

Vers 19h le téléphone de Diari sonna, c’était un numéro qui lui était inconnu. Elle décrocha « allo »
-   Oui dit Zara. Instantanément Diari hurla « Zara » Aicha sursauta, elle était à ces cotés avec Zack.
-   Comment tu vas, où es-tu, pourquoi tu ne m’appelle que maintenant ? Ainsi Diari enchaina les questions.
-   Hey, ressaisis toi, je vais bien, et vous comment vous allez où est maman ?
-   Comment nous allons je te laisse deviner, ta mère est là je te la donne.
-   Non pas maintenant, je ne saurais pas quoi lui dire.
-   Zara elle est là. Sans lui prévenir elle donna le téléphone a Aicha.
-   Qu’est-ce que je vais lui dire ? Je meurs de honte. Dit-elle à son ami, mais c’était sa mère qui était au bout du fil.
-   Tu n’allais pas avoir honte si tu me l’avais dit.
-   Maman je suis vraiment,,,, Elle pleura.
-   Ne pleure pas ma fille. Je suis très en colère contre toi mais je suis sûre que tu sais ce que tu fais de plus, t’es bien accompagné. Zara continua de verser des larmes chaudes ce qui était normal. Idi se rapprocha d’elle et la consola. Contre toute attente, il prit le phone et assuma ses responsabilités.  « Salut Aicha comment vous allez » Idi la salua avec assurance.
-   Idirissa ça va bien Machala et vous où êtes-vous ?
-   Nous sommes à la maison de San Francisco Belle-sœur nous sommes désolés, j’espère que vous nous comprenez et ne vous inquiétez pas ici tout va bien.
-   Je ne m‘inquiète pas pour vous mais plutôt pour ta famille et la réaction de ma sœur.
-   « Elle comprendra elle est intelligente. Vous avez on voulait s’identifier avant de révéler la relation, mais dès que nous serons de retour, je parlerais avec elle ». Idi avait quelques notions la perspicacité de Aicha donc, il pouvait la prévenir de manière indirecte.
-     C’est votre décision et je le comprends mais franchement parlant la dernière chose dont je veux, c’est une rivalité entre ma sœur et ma fille unique. J’aurais bien aimé bien que vous preniez compte en cela. En tout cas, ma fille elle est assez grande pour prendre sa propre décision, et je la fais confiance, j’espère que tu ne vas pas me décevoir. Hormis ma sœur, elle est la seule chose qu'il me reste.
-   « Ce dont je me soucis c’est ce qui se passe là-bas mais ici tout ira bien je te le promets. On est bien arrivé, on est bien installé et on ne va pas prendre beaucoup de temps, ça aussi je vous le promets. » Il s’est tue un peu et dit « Attendez, je vous donne Zara elle vous demande, et merci Aicha pour votre compréhension. »
Idi donna le phone à Zara qui devint stoïque cette fois ci pour affronter sa mère.
-   Maman je suis vraiment désolée, je ne voulais pas que cela se passe comme ça.
- Sois heureuse ma fille c’est ta vie, vis là comme tu la voudras, mais fait attention à toi, c’est la seule chose que j’ai à te dire.
-   Maman non s’il te plait je n’aime pas la façon dont tu parles, ne sois pas fâchée après moi s’il te plait Maman parles moi. Zara pleurait de toutes ses forces.
-   Non je ne suis pas fâchée ce qui me dérange c’est le fait que tu ne m’aies rien dire. Je croyais que nous avions dépassées ce stade, que nous étions des complices, que t’avait confiance en ta mère et son maternel et que tout ce qui passe dans ta vie ta mère devait être la première à être au courant. Nous sommes seules ma fille, je t’avais dit que nous étions seules contre le monde entier. Je ne suis pas fâchée ma belle, déçue certes, mais pas fâchée. Zara resta en ligne, pleura un peu et répondit sa mère.
-   J’en suis navrée je te le jure. Ce n’est pas par ce que je ne te fais plus confiance, mais tu sais si c’était quelqu’un d’autre tu serais la première à être au courant. Et Dieu sait que si je te l’avais dit est que tu me dis ne pas le faire, je ne l’aurais pas fait. Je ne sais pas ni quand ni comment, mais je contrôle plus rien là, et suis comblée Maman si tu savais, tu dois me comprendre. Je te promets que je t’appellerai tous les jours Maman je te promets. Elle continua de verser des larmes de tristesse.
-   Ok je te laisse. Sur ce, elle raccrocha. Zara alla directement dans les bras de son amoureux. Elle fut soulagée de parler à sa mère, mais elle fut sûre qu’elle était fâchée et ça l’a rendue triste.
Quant à Idi, il avait une montagne à déplacer. Sa femme le préoccupait désormais, mais il évitait le maximum possible de penser à ce sujet, il tenait à profiter pleinement de son aventure. Aicha appela Jefferson pour lui confier sa fille et son gendre. Elle ne savait pas qu’ils se sont déjà fait connaissances. Jeff le rassura et lui dit qu’il garderait un œil sur eux.

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Mlle Zara. Tome 1 : Quand L'amour dit Oui Où les histoires vivent. Découvrez maintenant