Chapitre 16 : La proposition de Diari.

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Salam waw keuy 😌 😌
Je  tenais d'abord à remercier RassoulJaay pour l'immense faveur qu'elle m'a fait pour son dernier chapitre.
Ce chapitre est dédié à mes bébés de nièces et à KhadijaB338 yangui diapp ci liguey bii 😍😍
On commence😌

M J reçut un coup de fil venant du Fantôme. Ce dernier voulait qu’il lui verse le reste de l’argent.
-   Attends je vais voir si le travail est fait je vais te rappeler.
M J appela à l’hôpital se faisant passer comme un membre de la famille. Dès qu’on lui a confirmé l’info, il envoya l’argent sur le champ.
-   Chose promise chose faite, t’as vu l’argent ?
-   Oui j’ai vu mais avec tout ce qu’on a traversé, je croyais avoir mérité un peu plus de confiance.
-   C’est le blot, il faut comprendre.
M J et le Fantôme furent des marines. Ils ont fait et Afghanistan et Iraq ensemble. Ils étaient trop proches. Un jour, après être rentrés en mission, ils se sont vus dans un bar comme des potes normaux, ils ont fait la fête, picolé , jusqu’à ce qu’ils soient tous les deux ivres. De ce fait, ils se misent à chanter et à danser et ce, avec leurs uniformes ce qui été irrespectueux selon les règles militaire et impardonnable. Pendant ce temps-là, y avait quelqu’un qui filmait la scène, et a mis la vidéo sur internet. En une seule journée la vidéo est devenue virale avec des centaines de milliers de vus. Le tribunal militaires les convoqua et leur radia immédiatement sans procès. Ils ont ensuite essayé de rattraper le coup, ils ont fait des appels, mais en vain. M J, avait de la chance de trouver un blot stable comme garde rapprocher de Jean. Mais cela n’était pas le cas pour le Fantôme. Ainsi il est devenu un mercenaire et un tueur sans scrupule.
-   Je suis content de t’entendre de nouveau, mais il faut que tu fasses gave. Ces temps si mec nous somme pris comme cible. M J mis en garde son vieil ami, et raccrocha le téléphone.

-   Mais Papa quand-est ce qu’on va appeler au Sénégal, tu ne crois pas qu’on a assez attendu ? S’inquiéta Diari.
-   ça c’est à Aicha d’en décider, attendons qu’elle se soit réveillée et nous verrons.
L’intervention d’Aicha était terminée il  y a plus d’une demie heure. Mais le docteur l’a mis sous sédative pour qu’elle se repose plus longtemps, après avoir passé des heures sur le lit de l’opération. Le plus important était fait mais il restait des choses à régler.
-   Tout ça c’est ma faute, j’avais promis a maman de ne plus faire de bêtise, et voilà où je l’ai mis en rompant ma promesse. Zara se culpabilisa. À quoi serte les promesses si on n’a pas l’intention de les tenir ?
-   Hey ce n’est pas ta faute ok, dit Diari, c’est quelque chose qui devait arriver, tu n’y es pour rien. Et regarde le bon côté des choses, si elle ne s’était pas évanouie les docteurs n’auraient pas découverts ce truc qui pourrait grandir en elle et faire beaucoup plus de dégât. Bon j’avoue que t’as fait une erreur et je trouve que c’est une belle erreur. Waw !! Une belle erreur imaginez un roman avec un nom pareil, une belle erreur. Tout le monde s’est mis à rire même Zara. Quelques instants plus tard, le gentil docteur revint et leur dit de rentrer à la maison car, Aicha ne risque pas de se réveiller avant demain et il faisait nuit. Zara voulant rester mais le doc l’en empêcha « vous devez prendre soin de votre enfant, et ces conditions ne sont pas optimales pour son développement. Rentrez, reposez-vous et revenez plus fort demain. Je vais vous mettre en contact avec notre gynéco comme vous me l’avez demandé tout à l’heure. De plus ça sert à rien de rester ici toute la nuit »
-   D’accord docteur. Dit Diari
-   On est bon Zara ? Le doc l’interrogea.
-   Oui ça va, mais prenez soin d’elle Mr le docteur.
-    Hakuna Matat Mlle, À demain. Zack lui tend la main et le souhaita une bonne nuit. En rentrant à la maison Diari commenta de ce truc que le doc a dit « hakanatata » dit
Diari. En riant
-   Mais qu’est-ce que tu dis, ça c’est quelle langue? La questionna Zara
-   C’est ce que le doc t’as dit.
-   Non, ne me dit pas que tu ne sais pas ce que c’est ?
-   Hélas non c’est quoi explique s’il te plait.
-   Non Mlle tu vas aller chercher toi-même.
-   S’il te plait ne me fait pas ça tu connais ma curiosité je risque de ne pas dormir la nuit.
-   La bonne phrase c’est ‘’ Hakuna matata’’ cela veut dire ‘’pas de soucis’’ ça y’est dans le film ‘’ le roi lion’’ t’as pas vu ?
-   Non ça à l’air promet donc je vais suivre. C’est comment d’ailleurs ‘’ Hakuna mathiata’’
-   Hahhaha non pas mathiata c’est matata. Les jeunes filles se mettent à ricaner. Pendant ce temps-là, Zack se débrouilla pour arrêter un taxi. Dès leur arriver à la maison, ils ont vu quelqu’un qui les attendait. C’était le livreur qui amenait le diner. C’est Diari qui a fait la commande via l’application que le restaurant a mis en ligne.
-   Comment t’as fait je ne t’ai pas vu appeler quelqu’un moi.
-   Il faut que tu te réadaptes dans ce nouveau monde Mlle,
La taquina Diari. Zara essaya de la taper et elle esquiva.
Après avoir salué les policiers qui étaient devant la porte dans la voiture pour faire la garde, Ils rentèrent à la maison tous ensembles. Zack en premier, il était fatigué lui aussi. En force de s’assoir quelque part pendant des heures, on finit par s’en lasser.
-   Salut je m’appelle Zara Seck, je suis désolé pour le dérangement. Je ne vais pas y aller par les quatre chemins.  Si je tenais tellement à vous voir c’est pour une bonne raison.
-   J’imagine faire un voyage depuis les USA pour seulement me voir, je me demande ce que cela cache. Dit l’interlocuteur.
-   Bah je n’ai pas fait ce déplacement pour m’amuser, je voudrais faire connaissance à mon grand frère.
- En ok, lui aussi va venir ? Ma secrétaire ne m’avait pas dit  ça.
-   En fait mon frère est déjà là.
-   Où ? C’est un camera cache ou quoi. L’interlocuteur regarde aux alentours pour voir si  y avait un camera ou pas. Zara rit et lui dit que non ce n’était pas un piège et c’était lui le frère.
-   Quoi !! Tu te fous de moi ou quoi ?
-   Non c’est ma mère qui me l’a dit l’autre jour.
-   C’est qui ta mère, mère Aidara ?
-   Non c’est Aicha.
-   En ok je vois tu fais partie parmi ces arnaqueurs qui se font passer pour d’autre personnes.
-   Non ce n’est pas le cas je ne suis pas une arnaqueuse je suis ta sœur réellement.
-   Tu sais quoi va te faire voir et je vais limoger ma secrétaire, elle m’a fait perdre mon temps pour rien. Il se leva et parti.
-   Attend ce n’est pas ce que tu penses mon frère. « Zara lève-toi c’est ta mère, il s’est réveillé » lui dit Diari. Et elle se réveilla subitement.
-   Merci Diari, dit-elle en se leva. Merci beaucoup, Répéta-
t-elle.
-   C’est quoi ces remerciements qu’est ce qui t’arrive ?
-   Ce n’est rien, c’était un rêve de mauvais goût. Dit Zara en s’éloignant. Elle était sur le point de rentrer dans la salle de bain pour se préparer.
-   J’espère qu’elle ne va pas devenir folle celle-là, murmura
Diari.
-   Je t’ai entendu Diari, hurla Zara en fermant la porte.
Diari secoua la tête et sorti rejoindre son père.

Vers neuve heures du matin, deux agents de la FBA se présentèrent à la maison de Jean Adams. C’était l’ami de Mlle Maric et son accompagnateur. Ils sonnèrent deux fois, la porte s’ouvrit ils rentrèrent et croisèrent Diana.
-   Comment vous allez Mlle, désolé d’être passé si tôt. Je m’appelle Adrian de la Fuentes et lui c’est Mats Rothezighler, nous aimerions parler avec Jean il est là ? Ainsi, Adrian se présenta en la montrant sa plaque. « Venez entrez il est aux toilettes, prenez place » Diana leur montra où ils devaient s’assoir. Ils s’assoient gentiment en l’attendant. Quelques minutes plus tard, quelqu’un rentra à la maison il avait les clés, il n’avait pas besoin qu’on lui donne une autorisation. C’était M J, il se dirigea vers les agents il leur donna la main et se dirigea vers la cuisine. Mats le regarda jusqu’à ce qu’il soit rentré et il dit à Adrian qu’il avait une impression de déjà vu ce gars quelque part.
-   Mais je me souviens plus. Continua-t-il. Juste après avoir terminé. Jean les rejoint, les salua chaleureusement et leur demanda ce qu’ils venaient faire ici, après leur avoir proposé quelque chose à boire ce qu’ils refusèrent naturellement.
-   Vous savez, nous sommes désolés, nous avons tous ce que nous voulions, dit Mats et se leva. Adrian ne comprenait rien, mais comme il avait confiance à son coéquipier, il s’est levé et le suit sans commentaire.
-   Mr Adams merci pour l’accueil. Le remercia Adrian et parti. Dès qu’ils sont sortis, Adrian lui dit « mais qu’est ce qui se passe ? J’espère que t’as une bonne raison de se comporter comme un imbécile »
-   Ho que si De La Fuentes ! Ho que si. Ce gars-là, je savais que je le connaissais, lui et le Fantôme je les ai vus dans une même photo. Tu savais que le Fantôme était un militaire ?
-   Oui, oui je savais.
-   J’ai vu leur Photo tous les deux lors qu’ils étaient en mission, en Afghanistan.
-   Les taux se resserrent donc, bon si tu ne te trompes pas évidemment.
- J’ai passé toute la nuit à travailler sur ce truc, comment veux-tu que je me trompe ? Je t’ai botté les fesses, mon argent.
-   Attends c’est trop tôt, il me faut une preuve d’abord, je ne vais pas te donner mes 150 dollars comme  ça. Adrian lui devait cette somme. Ils avaient fait un pari.
‘’Celui qui trouve un indice concret en premier, aura 150 dollars de l’autre.’’ Dans l’agence, ils faisaient ce genre de pari entre eux. ça va leur motiver d’aller chercher les choses, de repousser leurs limites. Si ce n’est pas pour régler les affaires plus vite, ce sera au moins pour gagner le pari ce qui revient aux même.

Dès que les Zara arrivèrent à l’hosto, ils se dirigèrent directement vers la salle où Aicha était hospitalisée. En rentrant, ils croisèrent Le gentil docteur qui s’y trouvait déjà. Ils le saluèrent cordialement et Zack lui demanda comment allait sa malade.
-   C’est une guerrière je vous assure.
-   ça, c’est tout ma mère. Dit Zara. Après cette petite discussion, ils allèrent vers Aicha qui s’allongeait sur le lit, elle était plus mignonne que jamais. « Comment va ma malade préférée ?» lui dit Zack en lui tenant la main, elle sourit radieusement. Zara lui fait une bise et s’assoit sur ses côtés.
-   Comment tu vas Maman ? Toujours sans réponse.
-   Maman Aicha comment tu te sens ? La salua Diari.
-   Je me sens comme quelqu’un qu’on a décapité en deux hier. Ils rirent tous.
- Comme t’as pas perdu ton sens de l’humour, moi je suis rassuré, La taquina Zack.
-   Et toi Zara comment tu vas ? S’inquiéta-t-elle.
-   Je me sens bien alhamdou lillah, d’ailleurs tout à l’heur je vais trouver le gynéco.
- ça, c’est une bonne chose. Il ne faut pas que tu négliges ta santé ou celle du bébé. Elle la fit un câlin en lui disant qu’elle la manquait.
-   Moi aussi mon ange.
-   Mais tante Aicha pour Idi on fait quoi ? Elle est toujours à l’hôpital. Instantanément ses larmes coulèrent et celles du Zara.
-   J’appellerai Marie après, et nous verrons si je l’enterre ici ou je le lui ramène. Vous savez ce n’est pas ce que je lui avais promis. ‘’Saint et sauf’’ elle  m’avait dit. Maintenant qu’est-ce que je vais lui dire ? Elle s’est remise à pleurer comme tout le monde dans la salle d’ailleurs, sauf Zack, mais tout de même, il était triste. Aicha avait le plus dur à faire maintenant. Elle devait appeler sa sœur, et lui dit que son mari était mort à cause de sa propre fille. Comment allait-elle l’annoncer la nouvelle ? Il était hors de question qu’elle la lui cache. Elle savait qu’elle allait lui briser le cœur pour la deuxième fois. La première fois, c’était lors qu’elle lui laissait au Sénégal toute seule avec leur mère pour suivre son mari aux USA. Mari faisait sa première année à l’université. Elle entamait ses études supérieures. Elle était seule avec leur mère qui était active mais, n’avait pas grande chose. Marie dépendait de sa bourse d’étude pour se tenir debout. Et sa mère allait tous les jours aux marchés.  Elle gérait une cantine là-bas, elle vendait des poissons sec et consort. Ce qu’elle gagnait n’était pas beaucoup, mais c’était assez pour subvenir ses besoins primitifs. Aicha n’avait pas le choix, c’était son mari qui lui disait de l’accompagner aux USA. Mais tout de même, elle voyait une opportunité, une opportunité que Marie avait mal à digérer. Aicha savait qu’au USA elle pouvait bien éduquer sa fille et entretenir sa famille qui se trouvait au Sénégal, même de loin. Quelques années plus tard, elle proposa à Marie de rentrer dans une université privée « n’importe laquelle » lui disait-elle « je m’occupe de toute les frais ». Elle ne pouvait pas lui proposer de la rejoindre aux USA pour y terminer ces études car, y avait sa mère et son époux. Ainsi mari continua ses études parmi les universités privées les plus prestigieuse de l’Afrique de l’Oust. Elle lui en était redevable et ce, malgré la distance. Elle se disait toujours que « c’est Aicha qui m’a forgée, mais c’est Idi qui m’a embellit  ».
Cependant, lorsque Aicha partait elle s’est senti abandonnée. Mais quelques années plus tard, elle a fini par lui pardonner. ça, c’était pardonnable, mais la mort de son mari elle, je ne dis pas que c’est impardonnable mais, mais ce sera difficile à digérer.
-   En tout cas, si elle veut qu’on le ramène, je le remmènerais. Ainsi Diari proposa de ramener le corps au
Sénégal. Son père pleura, il était trop fier d’elle. Quant à
Zara elle alla lui fait un câlin et la serra fortement avec les larmes aux yeux.
-   Tu ne sais même pas combien je suis contente de t’avoir dans ma vie Diari, j’espère qu’elle acceptera qu’on l’enterre Ici, c’est égoïste, mais je ne veux pas qu’il soit loin de moi.
-   De toute façon on en saura quelques choses dans quelques instant, il faut juste que je trouve les mots. Dit Aicha et tendit la main à Diari pour la remercier de ce geste très intentionné.
-   T’es un ange ma belle, lui dit-Aicha.
-   Hey, hey l’ange ici c’est moi et je ne vais pas le partager ok maman. Cherche un autre nom pour elle. Contesta Zara.
-   T’es jalouse par ce que tu sais que je vais prendre ta place.
- Qui, moi, jalouse ! Tu délires. Dit-elle et se réfugia dans les bars de sa mère.

Jean était tendu, il ne comprenait pas ce qui venait de se passer dans sa propre maison.
-   Mais qui c’étaient ces types, que voulaient-ils ? Auprès de Diana, M J interrogea Jean qui ne savait plus où mettre les pieds, il était bouleversé par le comportement des agents du FBA.
-   C’était des agents fédéraux, il venait faire je ne sais quoi, mais d’un coup ils sont partis comme  ça.
-    Mais comment ça ? Vraiment mais ils exagèrent, comment peut-on débarquer à la maison de quelqu’un et s’en aller comme ça, c’est irrespectueux, même pour des hommes de tenus.
-   Occupe de ça pour moi tu veux bien M J ?
- Ok je vais me coordonner avec mes contacts au FBA pour voir, je te tiendrais au courant. Dit M J et se leva vers la sortie.
-   Si la FBA rentre dans la partie, nous sommes mal barrés tu sais ça, dit Diana, elle était en colère. Tout ça c’est ta faute, avec ton foutu obsession pour Zara. Et maintenant elle s’est barrée en nous laissant ce tas de merdre, quelle pute celle-là !!
-   Hey je t’interdis de l’insulter ok.
-   Ok d’accord je me tais Romero. Diana se tut et mangea son sandwich.
-   Si ce n’était pas les flics qui me collent aux culs, je l’aurais déjà récupéré.
-   Oui si tu veux, étant donné que son mari est mort maintenant rien ne te retient. Mais sache que ça mère est là et tu la connais très bien.
-   Tu commences à m’emmerder, passe-moi mon phone j’ai d’autre choses à faire que de t’écouter délirer. Elle lui donna le phone et continua son petit déjeuner.

Mlle Zara. Tome 1 : Quand L'amour dit Oui Où les histoires vivent. Découvrez maintenant