Quelques jours plus tard, les enfants commencèrent à s’habituer de l’absence de leur père. Zeynab n’arrivait plus à le joindre et elle n’osait pas demander sa mère de ce fait, elle essaya de convaincre Sally de le faire a sa place. « Tu ne peux pas aller toi ? » lui répondit sa sœur. Zeynab retourna et s’en alla. Marie avait effectivement des nouvelles. Par ce que durant la semaine passée ils ne se sont pas perdus de contacts par mail. Parfois Idi lui parlait devant Zara qui n’y trouvait pas aucun inconvénient, non seulement par ce qu’il parlait à sa femme ce qui était normal, mais, Zara n’était pas une femme obnubilée par la jalousie. Malgré le fait qu’elle avait Idi à sa possession, et qu’elle pouvait le manipuler à sa guise. Zara était certaine qu’elle était devenue une faiblesse pour Idi. Elle pouvait jouer cette carte, mais, elle était dotée d’une logique exceptionnelle et le fait qu’Idi soit avec elle, lui suffisait amplement. Les enfants restèrent ainsi dans l’ignorance de ce que faisait leur père.
Pendant ce temps-là, Idi et Zara profitèrent de leur voyage qui semblait désormais interminable. Aucune d’entre eux ne parlait d’un possible retour comme s’ils étaient installés une bonne fois pour toute.
Ce fut un après-midi, ils allèrent ensemble pour faire du shopping. Ils rentrèrent dans les magasins un par un, ils les dévalisaient tout en s’amusant.
Arrivés à la maison, ils regardèrent et triait ensemble les bagages. Contre toute attente Zara tomba sur une facture avec ‘’Adams busines’’ écrit dessus et elle reconnaissait le logo. Subitement, elle s’est tut et cela étonna Idi « que se passe- t-il ?» s’inquiéta-t-il.
- Non ça ne peut pas être possible
- Hey regarde-moi et dit moi ce qui se passe.
- Donc nous sommes rentrés dans ce magasin. Elle lui tend la facture.
- Oui je m’en souviens, mais pourquoi ça t’étonne, qu’est ce qui se passe ? Il s’approcha d’elle et lui tient la main pour lui donner un peu de courage.
- Adams Busines avec ce logo appartient à la famille de
Jean Adams. Tu te souviens de lui ?
- Comment pourrais-je oublier ce connard et alors ?
- Le connaissant, s’il m’a vu il va sûrement me créer des ennuis. J’ai vécu avec lui pratiquement un an et lors que je voulais le quitter, il m’avait dit que je l’appartenais et il me suivrait jusqu’au bout du monde. Donc prions qu’il ne nous ait pas vu par ce que si c’est le cas, il va agir.
- Calme-toi, Lorsqu’il disait ça, tu étais seule. Mais maintenant non seulement t’es accompagné, mais tu es bien accompagné. Je serai toujours là pour toi. Zara finit par se rassurer. Mais pas Idi, il alla sur l'internet tapa le nom de ‘’Adams Business’’ il passa plus d’une heure à récolter des informations. Il voulait savoir qui était Jean, mais ce qu'il a vu, ne le rassura guère. Il le faisait réellement peur. Il appela Zara qui préparait le dîner, « viens voir ce que j'ai trouvé sur Jean ». Elle vint sans hésiter.
- Fais voir, dit-elle. Ils ont vu que le père de jean était mort il y a quatre ans de cela. Toutes les entreprises lui revenaient, et il a investi dans pas mal de domaines dont des secteurs très louches. Il n'était toujours pas marié, d’ailleurs, Il faisait partie des 14 célibataires les plus convoiter de la Californie. Pire encore, la photo de profil de son compte Facebook était lui et Zara, ils étaient dans une classe ils souriaient tous les deux.
-Je te l'avais dit qu’Il était malade.
- Ok rentrons avant que les choses ne se compliquent c’est mieux.
- D'accord je vais faire une réservation. Mais quelle est cette odeur ? D’un coup elle se souvient qu’elle mettait quelque chose sur le feu. Elle se leva brusquement et parti vers la cuisine. Idi continua ses recherches sur ce mec qui venait de gaspiller leur vacance. Zara appelle à l'aéroport pour faire une réservation mais ce n'était pas possible parce que le vol qui allait dans cette zone était déjà plein. Elle accepta le fait attendre deux jours, ça lui donnerait le temps de profiter un peu plus de son amoureux.
Elle vint, et narra tout ceci à Idi qui n'était pas d'accord mais il n'avait pas le choix.
- Pendant ce temps-là, il faut faire attention. Dans ce monde d'aujourd'hui, si on a de l'argent, on peut se permettre tout, et jean en a beaucoup. Sur ses paroles, Zara se réfugia dans les bras de son homme.
Aicha se sentait un peu coupable vis-à-vis à sa sœur et ses enfants qui se sont privés de leur père à cause de sa fille. Elle décida d’aller la rendre visite en amenant sa nouvelle famille.
Elle le proposa à Zack qui n'avait plus beaucoup de temps, il devait rentrer la semaine prochaine avec sa fille, mais comme c'est une proposition venant de Aicha qui faisait partie désormais de la famille, il ne pouvait pas décliner, il fallait l’accepter.
Le lendemain matin, ils se dirigèrent tous ensemble vers Marie. Zack était ravi de faire connaissance avec les autres membres de la famille de sa future femme. Aicha avait déjà prévenu sa sœur qu'elle allait être accompagnée. Sur ce, Marie demanda une journée de congé pour les accueillir comme il se doit, ce qui arrivait rarement. Son travaille passait d’abord, ce qui était incompréhensible. En général quand cela arrive, y aura forcément des conséquences négatives, ce qui était le cas pour Marie. Tranquillement, ils suivirent leur route en s’arrêtant à chaque station de service pour se reposer et prendre quelques choses à manger avant de se remettre sur la route qui était longue. Ils échangeaient le volant de temps en temps. Vers quatorze heures, ils entendirent le muezzin au niveau d’un village qui se trouvait sur la route, Aicha gara auprès de la mosquée, ils rentrèrent dans une maison et Aicha demanda ou se trouvait les toilettes pour se purifier. Pendant ce temps, la Diarita retourna vers la voiture pour sortir le « sedjada ». Après une bonne dizaine de minutes. Ils sortirent dans la mosquée et la petite foule se dispersa et chacun se dirigea vers sa maison respective. Les Aicha montèrent dans la voiture pour poursuivre leur. Les habitants les invitèrent à déjeuner, mais ils déclinèrent gentiment, ils avaient une longue route à faire. Non seulement c’était loin, mais ils prenaient leur temps, ce qui inquiétait Marie. Elle appela sa sœur pendant qu’elle priait pour savoir ce qui les retenait mais, Le téléphone ne cessait pas sonner. Zack et Diari l’avaient vu, mais ce n’était pas à eux de décrocher le phone d’autrui. « Y a quelqu’un qui t’appelle
sans cesse » dit Zack.
- Vous n’avez pas répondu ?
- Non. La répondit Zack
- Je vois c’est Marie, elle se fait du souci je pense, je vais la rappeler. Avant de terminer le phone sonna de nouveau, c’était encore elle. Aicha décrocha et l’expliqua ce qui leur mis en retard. Rassurée, Marie retourna à ces activités tout en attendant sa sœur.
Vers quinze heures et demie, ils arrivèrent. Ils étaient épuisés. Descendue de la voiture, Diarri montra sa fatigue en faisant une énorme baille. Ils rentrèrent ensemble à la maison. Marie les accueillit affablement. Elle était trop contente de revoir sa sœur adorée. Elle les accompagna vers le selon qui était très bien préparée par la bonne. Non seulement ça, mais ça sentait une odeur des plus agréables. Dedans, Y avait des cadres artistiques faits manuellement, sûrement par des artistes locaux. Des fauteuils qui prenaient la longévité des murs et une énorme télévision. Après s’être installée, Diari demanda un matelas, allongea dessus et dormit systématiquement. Les autres ils, parlèrent et rigolèrent avec Zack, tout devient amusant. Aicha présenta Zack à sa sœur comme son fiancé. Zack décida de raconter à Marie comment ils se sont connus. « Le hasard n'existe pas » dit Marie « votre route était faite pour se croiser on dirait » continua-t-elle. Après avoir terminé, la bonne arriva avec un plateau sur les mains qui contenait des tasses en verre et une énorme bouteille contenant à boire.
À seize heurs et quelques les enfants descendirent. Dès leurs arrivées, elles ont vu la voiture de leur tente, Sally courut en hurlant le nom de Zara elle pensait qu’elle était là aussi. Elle rentra, salua sa tente et son fiancé. Mais grande fut sa surprise lors qu'elle vit quelqu’un d’autre que Zara. Elle demanda où était Zara « Elle n'est pas pu venir, elle est partie en voyage » dit Aicha « mais elle vous embrasse » continua- elle. Zeynab était étonnée, elle comprenait tout désormais. Elle s'est souvenue des vêtements neufs dont sa sœur lui avait parlés et le pourquoi son père ne lui a pas appelé depuis tout ce temps. Là, elle s'est demandé si son plan ne lui retombait pas dessus. Elle pensait que son père lui cachait quelque chose, mais maintenant, elle en était sûre. Elle joua l'eccedentésiaste et alla salua les visiteurs. Elle savait jouer le jeu, elle était une force muette. La bonne entra de nouveau en amenant Souleymane qui venait juste de se réveiller en pleurant, elle le donna à sa mère qui le faisait chuchoter pour qu'il se calme. « Qui est là mon petit Souley t'es un grand maintenant machallah » dit Aicha et l’arracha dans les bras de sa mère « il est mignon » dit Zack.
- T'en veux un ? L’interrogea Aicha en souriant.
- Comment ne pas en vouloir un toi aussi regarde le.
- On dirait qu’il a faim tiens, allaite-le. Souleymane ouvrait grand les yeux en fixant quelque part on dirait qu'il regardait quelques choses que l'on ne pouvait pas voir. Sa mère l'a pris et lui donna le sein. Zeynab alla s’installer dans un coin et manipula son phone. Elle faisait exactement ce qu'elle faisait quand il était en colère. Sally l'a vu, alla le rejoindre et la
demanda ce qui se passe de manière triste.
- On dirait que tu n'es pas contente de voir ma tente.
- Ce n’est pas ça deh weuh
- C’est quoi alors que se passe-t-il ?
- Tu sauras au moment venu mais pour le moment j’ai besoin d’être un peu seule stp OK !!
- D’accord dit Sally. Comme Mlle est désagréable. Continua-t-elle et se leva. En sortant elle croisa la bonne qui avait à ces mains une nappe, elle préparait le déjeuner. « Il était temps j’ai gravement faim » dit Sally et continua sa route.
Quelques instants plus tard, le repas arriva et tout ce qui va avec. Ils se levèrent tous, se lavèrent les mains et entourèrent le repas. Les visiteurs utilisaient les cuillères, ce qui n’était pas le cas pour les maisonières, elles avaient l’habitude de manger avec leurs mains bien lavées, même Marie y compris. Au milieu du déjeuner Sally s’est rendu compte que Diari n’était pas là « et l’autre qui dort, elle ne déjeune pas »s’inquiéta elle.
- Ah Diari non ce n’est pas nécessaire de la réveiller avec tout ce trajet, je crois que tout ce dont elle a besoin c’est dormir après elle mangera. Ainsi Zack établit un contact avec les enfants. D’une ambiance paisible, le repas s’est déroulé. Zack n’avait pas l’habitude de manger comme ça mais il était apte pour s’adapter à toutes les situations possibles.VOUS POUVEZ AUSSI VOTER 🗳 AVANT DE PASSER SUR UN AUTRE CHAPITRE MERCI.
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Mlle Zara. Tome 1 : Quand L'amour dit Oui
Roman d'amourOn ne peut jamais contrôler qui on a le droit d'aimer. Quand on aime quelqu'un, on l'aime et c'est comme ça. D'un simple regard, naquit un immense amour ouraganesque qui ravage tout à son passage. Zara, la fille de la belle sœur d'Idi, tombe sous le...