Chapitre 2 : La Séparation.

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Le soleil ne fut plus à l'horizon, le crépuscule surgit, on sentait l'odeur de la nuit et les invités commencèrent à déserter les lieux. Il semblerait qu'il était temps, Il était temps de retourner aux activités, mais surtout il était temps de rejoindre la famille. Pour les invités, le temps qu'on leur accordait semblait toucher à sa fin. L'ambiance ne fut plus pareille. Quand ils venaient, ils espéraient trouver du bonheur, retrouver la famille, et même rencontrer de nouveaux membres de cette dernière. Comme ce fut le cas pour Zara et sa mère, du bébé Souleymane pour qui non seulement il est nouveau dans cette famille mais aussi dans ce monde. Un monde avec ses difficultés, un monde étrange, un monde de conflit, un monde problématique, mais en même temps un monde de bonheur, de prospérité et d'épanouissement. Et surtout un monde de liberté, la liberté de choix, la liberté de religion et la liberté de vivre. Le quel des mondes le petit va vivre ? Laquelle de ces libertés va choir le bébé ou que l'on va choisir pour lui comme ce qui se passe pour la plus part du temps ? Est-ce qu'on le laissera faire ses propres choix une fois grandi ou comme toujours on va choisir à sa place de comment il devrait vivre dans ce monde qui ne cesse pas encore de nous surprendre ? Deux heures plus tard, tout est retourné au calme, comme si de rien n'était. Les choses redevinrent normales. Dans la maison, il n'y eut plus que les habitants et leurs invitées venues de loin comme Zara et sa mère. Elles habitaient de très loin, ce sera difficile pour eux de repartir durant la nuit. Même si elles le voulaient, on ne les laisserait pas hisser les voiles. D'ailleurs, c'est ce qu'elles voulaient faire mais, Idi et ça femme furent catégoriques. De plus, elles n'étaient pas nombreux et y avait des chambres non utilisées dans la maison.
Fatigué par les arrangements de la maison, les va et vient et de cette journée interminable, Idi assis quelque part dans la maison, perdue dans ses pensées, il n'arrivait même pas à utiliser son phone pour regarder l'actualité de la journée ce qui était une habitude pour lui. D'un coup, il entend une voix douce, agréable à écouter, une voix que tout homme aimerait entendre surtout dans des moments comme ça. « Voyager dans ses pensées ou somnoler ? Bon, si je devais choisir, je choisirais la dernière option car, vient de vivre des moments comme ceux dont vient de braver ce monsieur qui est à mes cotées, n'est vraiment pas facile. Une journée à la fois plaisante et embarrassante. Vous savez, j'aime et je déteste ce genre de journée. Je les aime par ce que ça me permet de rencontrer des gens fabuleux, je les déteste par ce que après les avoir vécu des gens comme ce monsieur qui est assis à mes côtés se fatigue de tel sort qu'il n'entend même pas quand quelqu'un lui parle. » Idi entendait tout, mais il préférait laisser cette jolie voix raisonner dans ses oreilles encore et encore. « On a plus l'habitude de se fatiguer on dirait ?» continua-t-elle.
- Ho que si, et il ne faut pas croire tous ce que l'on voit, le truc est que je suis brave cependant, je ne suis pas une machine. La répondit Idi.
- Enfin !! Le lion rougit, comment vous sentez vous ?
- Je me sens comme quelqu'un qui vient de passer une journée comme celle dont je viens de passer. Cela a fait rire Mlle Zara.
- Je ne savais pas que vous étiez aussi drôle, dit-elle et bailla.
- Ça alors ! On dirait que je ne suis pas la seule personne qui a passé une dure journée, comment vous sentez-vous aussi ?
- Bah je vais bien, ne voyez-vous pas que je pette la forme. Le répondit-elle en haussant les épaules.
- Alors que signifie ce que je viens de voir ?
- Ça c'était... bon vous parlez de quoi d'ailleurs ?
- Ce qui vient de se passer, vous avez ce que je veux dire.
- En ok vous parlez le fait que je sois venue ici pour vous parler, si cela vous dérange je peux toujours m'en aller. Systématiquement Idi lui tiens la main lors qu'elle s'apprêtait à se lever. À ce moment-là, Zara a senti quelque chose qu'elle n'a jamais ressenti auparavant. Quelque chose de très forte, on dirait une décharge électrique. Seulement, l'électricité fait du mal, et ce qui s'est passé à l'instant c'était tout le contraire. Se rendit compte de ce qu'il a fait, Idi, lâcha subitement sa main et lui présenta des excuses.
- Je suis vraiment désolé Mlle Zara je ne voulais pas. Ainsi excusa-t-il étonnement. La demoiselle se leva et s'en alla sans donner de réponse. Ça l'a choqué, Idi ne savait plus quoi faire il se demandait s'il ne dépassait pas les bornes.
Après cette embarrassante situation, Idi s'est autocritiqué et alla dans sa chambre et trouva sa femme qui dormait tout comme le bébé. Il se mit au côté de sa femme et dormi sans difficulté. De l'autre côté, se trouvait la chambre des enfants qui, elles aussi, ne se laissaient pas faire elles étaient fatiguées. À côté d'elles, y avait Zara et sa mère, cette dernière, fut en dormie depuis mais, à côté d'elle, se trouvait quelqu'un qui n'était pas prête même pour fermer les yeux. Les souvenir de la journée défilaient un par un, surtout, ceux qui concernaient Idi le mari de sa tente. En ayant mare de ce truc, elle ne voyait qu'une seule solution, quitter les lieux et ce, le plutôt possible. Elle savait qu'elle ne contrôlait plus rien. Tout la dépassait. Elle voulait partir de n'importe quel prix avec n'importe quelle moyenne. Elle savait pertinemment que ce sentiment n'est pas quelque chose que l'on fuit, peu importe où nous sommes, il se débrouillera pour nous trouver. La distance n'y peut rien, mais elle se disait que c'était la seule solution pour se débarrasser de tout cette insanités. On dit parfois '' loin des yeux loin du cœur '' mais pas si cela concerne l'amour. Malgré tout ça, elle voulait partir. Ce qui était compréhensible par ce qu'elle ne pouvait pas rester là, le regarder au côté de sa femme et de ses aimables enfants donc, la seule chose qui lui restait à faire, c'était d'hisser les voile, larguer les amarres, direction où importe.
Au petit, matin le soleil se montra de sa cachoterie, les coqs chantaient et Zara se leva. Elle rentra dans les toilettes pendant un moment, elle sortit, alla au robinet pour se purifier et pria la prière du matin. Terminée, elle rangea les bagages qui restaient à ranger et balaya la maison. Avant de terminer, des mendiants se présentèrent et demandèrent de quoi ramener à l'école coranique, au cas échéant, ils risquèrent de se faire botter les fesses par leur maitre. Elle n'était pas au courant de tout ça cependant, elle ouvra sa pochettes et les donna un billet. Ils prirent pour elle et se tournèrent vers d'autre maison. Quant à Zara elle, continua sa tâche. D'un coup, elle vit Idi qui sortait dans sa chambre avec un '' satala'' à la main gauche et un sac remplis de riz de l'autre main. il fut étonné lorsqu'il vit Zara de l'autre côté entrain de nettoyer la maison. Il continua sa route, versa un peu de l'eau devant la porte, donna le sac a un mendiant et alla vers Mlle Zara qui essayait tant bien que mal de l'ignorer lorsqu'elle s'est rendu compte qu'Idi venait à sa direction. Elle préférait de ne rien laisser apparaitre de ce fait, elle resta ferme et concentrée.
- Bonjour Mlle Zara, La salua Idi nerveusement.
- Bonjour, le répondît-elle sans le regarder. Idi hésita un moment, d'un coup, elle s'est mise à chanter comme si y avait personne a ses cotées. Idi parti sans plus rien dire. Tristement, Zara le regarda partir pendant un moment et continua sa tâche. Quelques instants plus tard, tout le monde se réunit au tour d'une table. Y avait pratiquement tout sûr en tout cas, tout ce qui donnait envie de remplir le ventre. D'un coup, ils entendirent Souleymane crier, sa mère lui donnait son bain et il n'avait pas l'air d'apprécier. Un moment après, Marie sorti de la chambre avec lui dans ses bras complétement couvert d'un pagne et un chapeau blanc au-dessus de sa tête.
- Bonjour ! dit Marie tout en qui ne essayant de faire taire le petit qui ne cessait pas de pleurer.
- Bonjour, répondît sa sœur.
- Mais qui nous avons là ? Donne-le-moi qu'il vienne voir son papa, Idi le prit dans ses bras sans même dire bonjour à sa femme mais, c'était compréhensible. Les enfants nous font oublier tout ce qui nous entoure, les conflits et tous les problèmes qui vont avec. Si seulement nous avions des gouvernements dirigés par des enfants, ce monde aurait moins de problèmes. Bien évidement on assistera un désordre total. Mais que cela nous ramène la paix, la stabilité, de la tranquillité et surtout de la liberté. S'ils pouvaient nous épargner certaines imbécilités, comme si le monde pouvait pratiquer la même religion, appartenir à la même famille ou ethnie. Pourquoi acharnons nous à vouloir faire quelques choses que nous même savons impossible ? Un désastre causé par des enfants, est mille fois mieux que ce, causé par le feu.
- Bonjour petit papa, comment tu vas ? dit Idi en berçant le bébé « j'ai entendu dire que tu dérangeais ta maman »continu-t-il. Sally se précipita pour le toucher.
- Coucou petit frère qui dort toujours on dirait que t'en peux plus là, ouais mais regardez comme il me ressemble plaisanta-t-elle.
- Weuh écoutez la, elle délire, c'est moi qu'il ressemble ahn papa ? dit zeynab. Elles se mirent à disputer de qui Souley ressemblait le plus. Pendant ce temps-là, une étincelle de soleil rayonna venant de la chambre des invitées. Bien habillée, Zara était plus ravissante que jamais. Elle se dirigea vers la table en afichant un sourire majestueux.
- Voilà la famille au complet, dit Zeynab instantanément.
- Bonjour la mifa comment vous aller ? J'espère que vous vous êtes bien reposés. Ainsi elle fit une chaleureuse salutation à la famille et passa faire un bisou à sa maman avant d'aller directement vers Souleymane sans regarder son père qui le portait.
- Regardez-moi ce petit bonhomme, dit-elle en souriant elle demanda la permission de le portait « volontiers » lui dit Idi, elle le prit, le berça pendant un bon moment et le rendit à son père. Après, elle alla s'assoir auprès de ses petites sœurs et leurs demanda comment elles allaient.
- Nous allons bien Machala la répondît Zeynab en la souriant.
- Toi, ma tente comment tu vas j'espère que tu t'es bien reposée ?
- Fort bien ma fille, fort bien, et toi ?
- Je vais bien alhamdou lillah. C'est dans cette ambiance que la mère de Zara annonça leur départ cet après-midi. Sur ce, les yeux d'Idi et Zara se croiserèrent. Idi fut étonné. Par contre Zara elle, savait déjà ce qui aller se passer. C'est d'ailleurs elle qui a provoqué cette situation avec son envie de fuir. Zeynab les a vus, mais elle ne dit rien. Depuis lors, elle commençait à soupçonner que y avait un truc pas net qui se passait entre son père et Mlle Zara. Mais il semblerait que cela ne la dérangeait point. Car, elle, n'était pas contente de la relation dificile que vivait son père malgré tous l'amour qu'il portait pour sa mère et l'efort qu'il fournissait pour maintenir le cap. La tente de Zara, était tout sauf une bonne mère ou épouse. Idi voulait cet enfant depuis longtemps mais sa femme refusait à chaque fois par ce qu'elle disait qu'elle ne pouvait pas jumeler un enfant avec son travail. Non seulement ça mais aussi, elle n'était quasiment plus dans la maison. Tout ce qui y avait à faire, c'était la bonne qui le faisait. Elle considérait plus les enfants comme elle le devrait. Elle passe plus de temps avec son blot qu'avec sa famille. Marie était totalement submergée par son job de tel sort que quand elle descendait, elle allait directement dans la chambre des enfants, allumait la lampe, regardait si elles se sont bien endormies. Après, elle allait dans la sienne et à chaque fois elle trouva son mari en train de faire quelques choses en l'attendant. Idi ne s'endormait jamais sans Marie et quand elle arrivait, un bonsoir, un bise sur la joue et un va à la toilette se préparer pour aller au lit sans même demander comment allait son mari malgré le fait qu'il partageait la même entreprise avec des horaires un peu diférentes. Cependant, il n'était que son mari, elle était mieux placée dans l'entreprise du coup, elle recevait plus d'argent que lui à la fin du mois. Néanmoins, jamais son stabilité inancière ne l'a donné un sentiment de supériorité comme font certaines épouses dans cette situation. Le salaire d'Idi pouvait subvenir tous leurs besoins sa femme y compris. Mais comme il respectait la liberté de choix, il laissait sa femme aller au blot sans rien lui demander en retour sauf, un peu plus d'attention, l'attention qu'il croyait avoir bien mériter. Peu d'amour qu'il recevait, venait de ses adorables enfants qui étaient tout pour lui. Les enfants dont leur mère voyaient peu et ce, pendant qu'elles dormaient et le matin quand elles se préparaient pour aller en classe. Elle essayait tout de même de rattraper le coup pendant les dimanches, seulement, c'était loin d'être suffisante pour une famille. Voilà pourquoi Zeyna n'était pas contre l'idée du fait que son père ait cherché ailleurs. Surtout s'il s'agit de Zara qui les a aimés dès leur première rencontre de plus, elles l'adoraient. Peu importe l'attention que tu montres à un enfant, il te la rendra d'une manière ou d'une autre a un moment ou un autre.
- Non ma sœur, vous n'êtes pas sérieuses, en plus vous n'êtes pas de trop ici, l'importa Marie. Cela fait longtemps qu'on ne s'est pas vu et j'ai peur que cela se reproduise, continua-t-elle en versant des larmes. - Voyons y a de la place ici vous pouvez rester le temps que vous voulez en plus les hôtels ça coûte trop cher. Idi ne comprenait pas que cela n'était pas un problème. Du fric, elles en avaient beaucoup, beaucoup trop d'ailleurs. Le père de Zara était un architecte de très haut niveau. Il est mort en prison par ce que ces plants ont été falsiiés par l'un de ces ingénieurs corrompu par l'un de ses concurrents. Ils voulaient tous les deux un ce projet, le père l'a gagné et il a décidé de le détruire par n'importe quelle moyen. Ce concurrent ne pouvait pas supporter le fait qu'un noir vienne et lui barre la route. Les plants contenaient une gigantesque immeuble, dans une véritable forteresse qu'il devait mettre sur pied. Il l'a fait, mais comme les plans ont étaient sabotés, la maison a fini par tomber sur des ouvriers et on lui a tenu comme responsable. On l'a jugé coupable et on l'a condamné à une peine peu lourde par ce que l'acte n'était pas mal attentionnée. N'étant pas satisfaite de la décision du juge, l'un des familles des victimes paya un prisonnier pour l'achever ce qui fut le cas. Sa condamnation incluait une énorme indemnité qu'il devait verser aux familles des victimes. Il l'a payé mais malgré cela leur fortune et l'investissement que faisait son père pour fructifier son argent restait de quoi entreprendre quelque chose. Comme Aicha était une grande visionnaire, elle en a fait un bon usage.
- Pour moi ce n'est pas grave je suis avec ma sœur et ça me suit c'est Zara qui a insisté pour partir. Idi la regarda avec sympathie et perdit l'appétit. Il se sentait coupable, il fut sûr que c'était ce qui s'est passée qui a poussé Zara à vouloir partir.
- Pensez-vous partir quand ? les interrogea Idi. Là, il s'était fait à l'idée que la décision de Mlle Zara était irréversible.
- Cet après-midi, Répondit Aicha.
- Vous allez nous manquer tente Aicha dit Sally.
- Si tu veux nous t'amenons avec nous. Plaisanta Zara.
- Elle prépare sa B F E M l'année prochaine. Dit Marie elle était vraiment triste.
- Alors décroche-la et je viendrai personnellement te chercher ou tu ne veux pas, si non ce n'est pas grave deh.
- Oui je veux bien sûr. Dit Sally en sursautant.
- C'est à toi de jouer maintenant je t'amènerai si et seulement si tu décroches ton diplôme.
- Entendu Mlle le maitre chanteur. Sur ce, il continua leurs déjeuner tranquillement tout en bavardant. Après le déjeuner, ils se levèrent tous et chacun retourna à son coin. Le petit Souleymane étant déjà endormit, sa mère l'amena dans son berceau et prit subitement son ordinateur pour regarder s'il y'avait des mails ou quelques choses comme ça. Sally était parti chez le boutiquier pour faire des cours avec le peu d'argents qui leur restait. Aicha rentra dans la chambre avec son phone sur les oreilles, Idi et Zara restaient là pour débarrasser la table. - M'en voulez-vous a ce point ? Ainsi Idi voulu clarifier les choses.
- Que je vous en veille, mais pourquoi ? Que m'avez-vous fait que j'ignore ? sauf....
- Voilà c'est ça que je parle, ce qu'est derrière votre sauf là. Il faisait allusion sur le fait qu'il lui tenait la main hier soir.
- Ça n'est pas votre faute. Lui dit-elle.
- Si, c'est la mienne et, je pense que c'est pour cela que vous voulez vous en aller. Elle lui tourna le dos sans répondre. Zara resta toujours indécise ce qui le rendait fou. Si elle lui disait ce qui se passait pour qu'ils en finissent une bonne fois pour toute. Idi la rejoignit à son coin, lui fit face et lui dit « dites-moi ce qui ce passe j'ai peut-être une solution qui sait ? »
- Vous ne connaissez même pas mon problème et vous voulez le solutionner, mais pour qui vous vous prenez au juste ?
- En fait c'était question rhétorique, dites, sinon je vais me faire des idées je suis inquiet pour vous. Hier t'était épanouie, souriante, vous étiez vraiment dans votre assiette. Mais là, je ne vous reconnais plus mais voyons qu'est-ce qu'il y a ? Vous savez je vous apprécie beaucoup continua-t-il, et....
- M'apprécier, le coupa Zara, c'est tout ce que vous faites m'apprécier moi ! Elle était dans toutes ses états. Pour votre information, la moindre chose que l'on peut me faire c'est de m'apprécier, continua-t-elle en faisant un tour complet, vous voyez, je suis appréciable sans vouloir me venter. Zara n'était plus en elle, elle était vraiment furieuse, elle semblait l'aimer de tout son cœur et son corps avec et lui, ne faisait que l'apprécier. Pour elle, il ne lui reste que quelques heures et tout sera fini du moins, c'est ce qu'il croyait.
- Voyons Mlle, vous vous faites du mal, tranquillisez-vous, voulez-vous ? On va s'assoir tranquillement et vous me dites ce qui se passe. Je suis beaucoup de chose, mais pas télépathique. Cette situation était inédite pour Idi. Il n'avait que vingt ans lors qu'il épousa Marie. Depuis lors, il s'est concentré sur ses études et son blot. Il n'avait pas le temps pour apprendre à connaitre les femmes ou à les jauger.
- Vous voyez, vous me parlez toujours comme quelqu'un que vous avez juste apprécié, vous savez quoi allez-vous faire voir. Sur ce, elle se leva et s'en alla.
- Mlle Zara attendez, l'appela-t-il vainement, mais que lui arrive-t-elle ? - Laisse la partir et je crois savoir ce que c'est !! dit Zeynab qui avait non seulement tout entendu mais désormais, elle était sûre de ses soupçons. Idi sursauta et lui dit : « que dis-tu ? » J'ai dit que j'avais tout compris je sais ce qui se passe entre toi et Zara du moins, je crois savoir.
- Viens ici, ma chérie, il lui prend dans ses bras et lui dit : « ah ma puce, si je pouvais je donnerais chacun ce qu'il mérite »
- Moi qu'est-ce que je mérite ? le demanda Zeynab
- Toi, un bon clin.
- Je pense que cela devrait faire l'afaire. Ils rirent tous les deux tout en restant collés l'un contre l'autre.
Zara frustrée, elle fait ses bagages pour partir en laissant l'homme qu'elle aimait derrière elle. Zara ne pouvait pas mal tombée. Tout d'abord, Idi était le mari de sa tente. Ensuite, il avait signé monogamie. Et finalement, il ne faisait que l'apprécier, s'il l'aimait, elle pourrait rester et se battre pour leur amour malgré le fait que cela déchirer sa propre famille. Certes, le plus important c'est la famille, mais, si l'amour se présente la famille va devoir attendre. Mais comme il l'appréciait tout court, ce qui lui reste à faire, c'était de se volatiliser en espérant l'oublier de plus, l'espace et le temps est une bonne association pour faire disparaitre quelque chose. Seulement, c'est l'amour qui était en jeu. Pendant ce temps-là, Marie donna le sein à son enfant qui venait de se réveiller.
Le temps alla si vite pour Idi, pour qui, s'il pouvait, il l'arrêterait éternellement pour ne pas laisser celle pour qui, il appréciait tant s'en aller, mais que faire ? et il était temps.
- ous ferez combien de temps à l'hôtel avant de retourner aux USA ? demanda Idi.
- Minimum trois semaines si Dieu le veut par ce que j'ai quelque chose à régler ici.
- En tout cas nos capacités de vous faire changer d'avis sont limitées, mais sachez que vous êtes toujours la bienvenue et il se pourrait que l'on vienne vous rendre visite un de ses jours.
- On en sera ravis vraiment dit-t-elle en prenant sa sœur dans ses bras en guise d'au revoir. Marie pleurait, elle était triste et elle avait peur de ne pas la revoir si tôt malgré ce que Idi venait de dire. Aicha la consola et lui dit qu'elle viendra la voir dès qu'elle pourra.
- La dernière fois que tu m'as dit au revoir t'en a mis quinze ans.
- Je t'assure que cette fois ci ce sera différente. Aicha entra dans la voiture en attendant sa fille.
-Tu vas me manquer ma tente. S'inquiéta Zara auprès de Marie.
- Vous aussi allez me manquer mais rassurez-vous, nous viendrons vous rendre visite dès que j'aurai le temps, tu sais, le travail me retient. '' Comme toujours'' murmura Sally avant de dire.
- Zara n'oublie pas ta promesse !!
- Je vous adore venez là, elle leur prit dans ses bras.
- Idi au revoir et continue de prendre soin de ma sœur. J'ai vu ce que t'as fait d'elle et, je ne te remercierai jamais assez. T'es un bon mari.
- Mais je vous en prie c'est avec plaisir que je le fais belle-sœur, dit Idi en attirant sa femme. Sur ce, Zara regarda Idi avec des yeux plain d'amour haineux, et là, elle se rend compte qu'il y a moins de chance que cette fois ci l'amour gagne cette bataille. Quant à Idi, il la regarda avec compassion en se disant que « celle-là ne va pas bien du tout » mais qu'est-ce qu'il pouvait y faire ? Idi croyait l'avoir faire du mal, il la demanda pardon, mais elle réagît de manière étrange. Idi savait que y avait quelques chose qui se cachait derrière tout ça mais, il ne pouvait pas savoir, de plus, Idi était incapable de lire dans les penses des gens, même s'il le pouvait, il ne le ferait point car, cela semblerait à de la tricherie, et Idi ça triche pas, jamais ça a triché, c'est d'ailleurs l'un des qualités qui faisait que les gens l'admiraient autant. Tout le monde rentra sauf Idi qui restait là, à attendre quelque chose qu'il ignorait. D'un coup, Zeynab lui tient la main et l'attira vers la maison. Une fois rentré, il trouva sa femme dans la chambre assise devant son ordinateur. Il secoua la tête, s'allongea à ses côté et lui demanda « comment allait le bébé » sans réponse. Marie resta scotchée devant son écran.
- Mais c'est le comble ! hurla Idi. Depuis combien de temps on ne s'est pas parler toi et moi. Je comprends le fait que Mme soit occupée, elle n'a pas le temps, mais le peu de temps libre qu'elle a, elle le met devant l'ordinateur et moi dans tout ça ?
- Je suis désolée mon ange, dit Marie en fermant son ordinateur, « je voulais juste savoir où en étions-nous sur le projet que l'on nous avez confié, tu te souviens ? »
- le travail bien sûr, le travail jusqu'à quand ? Tu ne peux pas laisser le travail un peu et te concentrer sur ta famille. J'ai besoin de toi, les enfants ont besoin de toi et maintenant y a Souleymane, tu ne peux plus te permettre ce luxe de prendre tout et de le recentrer sur ton job.
- Je suis navré vraiment, je ne voyais pas les choses sous cet angle, mais maintenant que tu le dis, je vais en prendre compte c'est promis.
- En tout cas il est temps que tu changes.
-Entendu monsieur mon mari, mais qu'est ce qui t'arrives ? On dirait que je ne suis pas la seule de tes soucis. Elle lui caresse la joue avec ses main douce et alla se réfugier dans ses bras en lui disant « après tu m'explique mon ange ok ». De ce fait, Idi devint calme tel un oisillon sous l'ail de sa mère. Les hommes, auront toujours une faiblesse pour les femmes, c'est dans l'ordre des choses, peu importe le degré de leurs états d'âme avec un peu de tendresse, ils reviennent toujours sur terre. Idi était furieux certes, mais ce n'était pas forcement sa femme qui en était la cause.

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Mlle Zara. Tome 1 : Quand L'amour dit Oui Où les histoires vivent. Découvrez maintenant