Mlle Zara. Tome 1 : Quand L'amour dit Oui

Chapitre 6 : la troisième option.

À huit heures du matin, ils furent déjà à l’aéroport. Dès leur arrivés, un guide les interpella, après les avoir salués respectueusement, Il leur proposa un chariot pour les bagages. Quelques instants plus tard, le couple se dirigea vers la salle d’attente. Dans le hall devant un gigantesque tableau de bord, ils s’assoient en attendant leur tour. Côte à côte, ils parlèrent, rigolèrent sans se soucier du désastre qu’ils ont laissé derrière eux, et comment leurs familles allaient prendre leur action absurde. Quelques instants plus tard, le speaker dit quelque chose, ils se mirent tous debout et se dirigèrent vers l’avion. C’était la première fois qu’Idi  allait en monter un. Arrivés à leurs places respectives, ils s’installèrent confortablement en attendant le décollage.
Aicha se réveilla vers neuve heure ce qui ne fut pas une habitude pour elle. Mais la nuit dernière elle s’était couchée très tard. À ses côtés, il n’y avait personne. Insouciamment, elle s’est levée, rentrée dans la salle de bain et a pris une douche chaude. Après un bon moment, elle sortit, pris son phone et appela Zara qui était déjà hors-jeu. Elle lui laissa un message pour lui dire qu’elle sortait finaliser ses affaires aujourd’hui et qu’il était important qu’elle vienne l’accompagner. Elle devait la présenter quelqu’un. Aicha était prête pour dévoiler le mystère qu’elle tracassait pendant tout ce temps. Aicha attendait vainement l’appel de Zara. Elle appela Diari qui répondit non plus. Diari n’était pas encore réveillée. Aicha décida d’appeler son petit copain elle le joignit mais, pas toujours de bonne nouvelle. Elle devient de plus en plus nerveuse. Elle se demandait d’où pouvait être sa fille et pourquoi elle a disparue juste à ce jour-là ? Ainsi Aicha se laissa tomber sur le lit en espérant trouver une réponse très bientôt. « Elle doit être dans le jardin » pensa-t-elle. Sur ce, elle se leva et se dirigea vers le jardin. Arrivée, elle ne la trouva point. Elle demanda à un des hôteliers s’il voyait sa fille après lui avoir fait sa description, il répondit que oui il avait vu quelqu’un comme elle dans la chambre d’un garçon hier soir, et elle fit un soupir de soulagement. Il lui dit le numéro de la chambre et elle y dirigea sans attendre. Elle s’étonna, par ce qu’elle connaissait la chambre en question, elle y’est déjà venue pour voir Idi. Elle frappa la porte encore et encore mais rien. Elle descendit vers l’accueil. Sur la route, elle se demanda ce que sa fille pourrait faire avec le mari de sa tente. Aicha demanda la réceptionniste si la chambre était toujours occupée, elle lui a répondu que non et qu’ils ont rendu les clés très tôt le matin
-   Qui ils ? La demanda Aicha
-   L’occupant et sa femme. Aicha la regarda secoua la tête et remonta.
« Pourquoi je ne me suis pas rendue compte plutôt ? »
s’interrogea-t-elle « cela explique le pourquoi il était là» et « 
Qu’est-ce que je vais dire à ma sœur ? » Sur ce, elle appela sa sœur pour lui demander si son mari était là, elle lui dit que non et qu’il est allé rendu visite à sa sœur qu’est malade.
- En ok je vois. Là, elle commençait à comprendre. Elle raccrocha soudainement. Désormais, elle était sûre que sa fille était avec Idi ce qui la rassurait un peu.
Quelques instants plus tard, elle frappa la porte de Zack, elle la frappa fortement. Elle était hors d’elle. Elle savait que Diarita était au courant. Zack ouvrit la porte et la
demanda ce qui se passait.
-   Où est Diarita ?
-   Hey tranquillise toi tu te fais du mal, dit moi ce qui se passe.
-   Je ne sais pas mais je suis sûre que Diarita elle, a une explication. Ainsi Aicha répondu à Zack ardemment, pas vrai Diarita ? Continua-t-elle. Diari s’était déjà réveillée à cause de l’agitation provoquée par sa future mère.
-   Diari qu’est-ce qu’il y a ? l’interrogea Zack.
-   Je ne sais pas où ils sont partis moi.
-   Qu’est parti mais qu’est-ce qu’il  y a bon sang ? S’inquiéta Zack
-   Zara et Idirissa, elle m’avait dit qu’elle partait en vacances avec lui mais je ne sais pas où.
-    Tu pourrais m’en parler toi aussi ma fille. Dit Zack.
-   Mais ce n’était pas à moi de te le dire c’était leur décision et ils sont grands ils savent ce qu’ils font. Aicha resta calme très calme. Ce qui inquiéta Zack il l’a pris dans ses bras et la réconforta «  t’en fait pas ma belle elle n’est pas seule je suis sûr qu’Idi va prendre soin d’elle c’est un gentil garçon ».
-   Je n’en doute pas, mais elle pourrait m’en parler, je suis sa mère quand même, on n’a jamais été séparées.
-   Cela veut dire donc qu’elle a une bonne raison et elle a une tête posée, elle sait ce qu’elle fait, viens t’assoir, ainsi Zack essaya de la soulager.
-   Maman Aicha je te jure qu’ils s’aiment énormément. Si
Idi était là, c’était pour revoir Zara et la déclarer son amour. Et avant, elle me parlait beaucoup de lui. Il ne faut pas s’en faire, de toute façon elle m’a dit qu’ils ne vont pas y éterniser. C’est juste pour des vacances, pour mieux se connaitre. Elle m’appellera dès son arrivée, elle me l’a promis ce matin.
Diarita disait la vérité, c’est elle qui gardait les bagages. Elle connaissait tout ce qui s’est passé. À quatre heures du matin, Zara l’a appelée pour qu’elle l’aide avec ses bagages. Après avoir raccroché,. Elle regarda sa mère quelques instants, ferma la porte et sorti calmement avec les chaussures sur les mains, alla dans la chambre d’Idi et semble, ils rejoignirent Diari qui les attendait déjà avec les valises. Elle les aida à faire monter les bagages dans la voiture et fit un long câlin à son amie « fait attention à toi » lui dit-t-elle avant de donner un poignet à Idi en lui souhaitant un bon voyage. Elle resta la, jusqu’à ne plus voir les lumières de la voiture et retourna se coucher.
Soulagée, Aicha devint calme et s’installa auprès de son amoureux dans le jardin. Zack avait jugé qu’elle avait besoin de l’air frais. Sur place, Aicha annula son rendez-vous et pris son petit déjeuner tranquillement. Diari à leur cote, ne cessait pas de regarder son phone avec nervosité.

Ce même jour, Mary descendit très tôt. C’était un samedi et les enfants n’allèrent pas à l’école. D’habitude les samedis, firent le jour de la semaine à la maison. Tout le monde en profitait. À quatorze heures, personne ne manquait. Mary s’absentait souvent mais ce n’était pas grave, ils avaient l’habitude de son absence. Mais par contre Idi, était toujours là, il n’a jamais manqué un samedi. Par conséquent, ce samedi-là, était différent et il ne pouvait pas en être autrement. Zeynab se concentrait sur son phone, Sally suivait la télévision. Marie rentra dans la chambre et leur vit flegmatiques et concentrées ce qui ne fut pas le cas habituellement. Elle prit son sac, sorti la voiture et les appela même la bonne qui était dans la cuisine. Elle lui dit de laisser ce qu’elle faisait et d’amener Souley. Ensemble ils se mirent dans la voiture direction la plage. Après quelques minutes de route, ils arrivèrent. Il se trouvait un chic restaurant, ils y rendaient souvent avec Idi et les filles l’adoraient. Marie décidait de changer la donne aujourd’hui. Elle leur donna une carte verte, elles pouvaient choisir tout ce qu’elles voulaient. Elle ne voulait pas que les enfants sentent l’absence de leur père. Le temps que les commandes arrivent, Marie s’est mise dans la peau d’une griotte et  leur raconta une histoire d’un grand- homme appelée BOUDDAH ET SES DISCIPLES. C’était une manière pour elle d’attirer leurs attentions ce qui étaient le cas. Car, les enfants furent concentrées, même Soulay ne déconnait pas, comme s’il savait ce qui se disait. Au cœur de l’histoire, la servante arriva avec les commandes. Marie fit une pose et leur promis de poursuivre l’histoire après. Sur ce, elles se déconnectent pour prendre le déjeuner. Même dans la maison quand on mange on ne parle pas c’était une règle. Marie donna le sein à Souley tout en mangeant. Le petit n’était pas fatiguant du tout, il était un ange sage et adorable. Quelques instants plus tard, son phone sonna c’était l’entreprise, l’appelle disait « bonjour Mme Diop nous sommes désolés pour le dérangement mais on a besoin de vous tout de suite. »
-   Ok j’arrive, dit-elle. De ce pas, elle se leva, donna Souley à la bonne et un peu d’argent et parti immédiatement. Les enfants devinrent seuls au beau milieu de la mère avec une vue énorme et agréable. Ce qui est très efficace pour changer idée ou s’amuser. Sally ne comptait pas rentrer à la maison très tôt. « Alors que l’on en profite » dit-elle en regardant la bonne pour savoir ce qu’elle allait dire « de toute façon y a quelqu’un qui n’y trouvera aucun inconvénient » continua-t-elle en se moquant de sa sœur. Car, elle savait que l’ami de Zeynab n’habitait pas très loin de ses lieux. Et ils s’y croisèrent souvent. Sally savait que Zeynab l’appréciait, elle parlait trop souvent de lui. Ses interventions en classes, son sens de l’humour et le reste. Il la plaisait mais elle refusait de l’admettre ou de faire le premier pas. Malgré le fait qu’ils passaient la plupart de leurs temps à papoter sur les réseaux sociaux. Sally avait raison c’est exactement ce que
Zeynab était en train de faire, elle parlait son ami avec un grand A
-   Alors personne ne va dire rien. Continua Sally. J’ai dit que l’on ne va pas rentrer tout de suite.
-   En tout cas si on prend du temps tu connais ta mère. La répondu la femme de ménage.
-   Je ne dis pas qu’on va prendre du temps, je dis que l’on ne va pas rentrer tout de suite.
-   Cela veut dire tout simplement que l’on va prendre du temps. Ainsi intervint Zeynab.
-   Non Mlle, on peut ne pas rentrer tout de suite et ne pas prendre du temps.
-   On est là pour une chose, si c’est régler on rentre, au cas échéant on a pris du temps.
-   On dirait que la demoiselle n’a pas compris le concept prendre du temps, en tout cas cela te chanterais je sais tu sais même Souley le sait, ah Souley ! Elle chatouilla son frère et il rit avec un air adorable.
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