Mlle Zara. Tome 1 : Quand L'amour dit Oui

Chapitre 5 : le cercle s'élargit.

Pendant ce temps-là, Zara elle, ne lâchait plus sa mère. Elle préparait un voyage clandestin et elle n’a jamais laissé sa mère dans le doute et c’est exactement ce qu’elle s’apprêtait à faire. Aicha savait toujours ce qui se passait dans la vie de sa fille, des vraies complices.
Mais là, Zara décidait de prendre un risque qui était doublement égoïste. Mais il fallait le prendre « il est temps de commencer à penser à moi » se disait-elle. Ce qui n’était pas faux. Car, Zara a toujours vécu sous l’ombre des autres. Elle n’a jamais était totalement libre. Mais là, c’était son amour qui dictait les règles qu’elle suivait. Désormais, elle n’avait plus le choix. L’amour est beau, néanmoins, elle a aussi un côté sombre. Elle fait partie parmi les choses qui arrivent à nous contrôler. II nous dit ce que nous devons faire, on le fait et c’est comme ça on n’y peut rien. Voilà ce qui arrivait à Zara, elle était amoureuse tout simplement. De ce fait, elle voulait passer le peu de temps qui lui restait auprès de sa mère avant de s’envoler pour les USA. Et comme elle ne voulait pas que sa mère soit seule, elle organisa une rencontre avec le père da Diari. Zara savait que Zack pouvait prendre soin de sa mère, de plus, y avait Diari donc, elle n’avait pas à s’inquiéter. Elle contacta son amie pour qu’ils se réunissent tous ensemble au tour d’une table, pour parler l’avenir des parents. Diari en a déjà parlé avec son père. Il ne restait qu’Aicha qui ne savait rien de ce qui allait se passer. Zara connaissait sa mère elle était ferme, prétentieuse et, difficile à parler mais malgré tout ça, elle en avait marre de rester seule, elle avait besoin d’accompagnement. Elle n’était pas seule, mais, elle lui fallait autre chose. À tout moment sa fille pourrait se marier et la laissa ainsi dans la solitude.
Avant d’aller au restaurant, Zara décida de tout avouer à sa mère en ce qui concernait Zack. Mais grande fut sa surprise, lors que sa mère avait plutôt bien pris la nouvelle.
-   C’est lui qui te l’a dit ? Lui demanda Aïcha.
-   Non c’est Diari, d’ailleurs nous allons au resto ce soir et t’es invité.
-   D’accord, pas de soucis, je viendrai inchallah, je dois juste terminer quelque truc.
Zara s’allongea au près d’elle en manipula son phone.
Comme d’habitude le soir Idi regardait et corrigeait les cahiers des enfants. Là, il tenait celui de Sally. Un exercice à faire à la maison c’était les Maths. Avant de terminer sa correction, on frappa la porte, c’était Zal. On lui a tenu au courant que son ami était là avec sa femme, de ce fait, il décida de venir à son tour. Zal s’est divorcé avec sa femme lors que leur fille avait trois ans et demi, et comme la mère de sa fille n’était pas quelqu’un de stable, Zal décida de garder la fille et y avait sa mère et les sœurs pour l’aider. D’ailleurs c’est elle qui l’accompagnait.
-   Entre amigo, lui dit Idi lors que Zal frappa la porte. Tu fuis des visites toi. Le taquina-t-il
-   Tu me connais toi aussi, j’étais capturé, dit-Idi en lui donnant la main.
-   Installe-toi mais c’est qui ça ? Fanta, viens là, elle se rapprocha timidement, tu viens rendre visite à ton oncle ? Elle rit sans rien dire. Son père lui fit signe de saluer les autres, elle tendit la main à Sally qui était là et se mit au côté de son père qui l’aidait à bien s’installer.
-   Je ne pensais pas que tu pouvais m’oublier mon ami, plaisanta Zal.
-   J’étais hyper occupé depuis le baptême de Souleymane.
-   Mais en parlant de Souley où est-il ?
-   Juste derrière toi il fait son travail. Souley dormait comme tous les bébés de son âge. Zal se leva et alla le voir. Il appela sa fille qui voulait aussi voir le petit. « Viens voir ton frère il est plus mignon que toi » elle se leva et alla le regarder, d’un coup, elle voulut le toucher et son père l’en empêcha pour éviter qu’elle le réveille.
-   Sally amène Fanta dehors, lui dit son père, je dois parler avec ton oncle. Continua-t-il.
-   He soit sage ok ! dit Zal en s’adressant sa fille qui  acquiesça la tête.
-   Viens je te montre quelque chose dans ma tablette, dit Sally et l’amena dehors.
-   Alors que me valait cette visite de tout à l’heur amigo ?ainsi Zal engagea la conversation.
-   Je ne vais pas y aller par les quatre chemins, je vais faire un petit voyage.
Mais ma femme n’est pas au courant. A ce moment-là,
Marie sortit dans la salle de bain.
-   Je ne suis pas au courant de quoi. Dit Marie. Ah Zal comment tu vas je suppose que t’es la par ce que nous sommes passés ?
-   C’est effectivement le cas Madame Diop comment tu vas ?
-   Je vais bien Machala pourquoi t’as pas amené Fanta ?
-   Elle est la pourtant elle joue avec Sally.
-   En d’accord. Marie oublia sa question et alla directement dans son armoire pour chercher de quoi porter. Quant aux deux sieurs, ils suspendirent leurs conversations et changèrent de sujet. Peu de temps après la bonne arriva et leurs fit savoir que le diner était prêt et ils se levèrent tous ensemble et se dirigèrent vers la table à manger tout en parlant et rigolant. Quelques instants plus tard, la bonne amena le diner Marie servi tout le monde, Et ils mangèrent tranquillement. Quelques minutes plus tard, Zal sorti du table, Marie voulait le retenir mais il en avait assez pris « ah laisse le c’est son affaire » dit Idi en taquina son ami.
Après le dîner, Zal salua Idi et sa femme et leur faire savoir qu’il allait rentrer. Il faisait nuit et Fanta devait se lever tôt pour aller en classe tout comme les enfants, même les grands aussi chacun avait quelque chose à faire.
- En ok je vois et je suis fort aise de te revoir, lui dit Marie et donna quelque chose à Fanta. Elle allait partir sans la remercier « on dit quoi ? » lui dit son père.
-   Merci tente Marie, dit Fanta timidement. Marie lui fait un câlin et elle rejoignit son père.
Le lendemain matin Idi se leva tôt comme d’habitude, réveilla les enfants après avoir réveillé leur mère. C’était la dernière journée qu’il devait passer avec sa famille avant de partir. Quelques minutes plus tard, tout le monde parti sauf Idi, qui était seul dans la maison. Il en profita pour faire ces bagages et les rangea dans le coffre de la voiture. Après cela, il alla à la banque, récupéra de l’argent et quelques documents. Idi avait donné un rendez-vous à son ami dans un resto près de chez lui. Il s’y rendit et trouva Zal qui était déjà là à l’attendre.
-   Comment tu vas mon ami ? J’espère que je ne t’ai pas fait attendre, dit-Idi en lui tendant la main.
-   Non ce n’est pas grave on est ensemble toi aussi.
-   Je ne vais pas prendre beaucoup de temps.
-   Mais d’abord. Le coupa Zal commande quelque chose c’est moi qui régale. Il lui tend le menu, Idi le prit mais il ne savait pas quoi commander. Zal appela le garçon et lui dit « pouvez-vous nous donner une idée, voulez- vous ? »
-   Avec plaisir, répondit le garçon et leur proposa un plat qui leur convenait à tous les deux, et il partit. Pendant ce temps-là, les deux amis continuèrent leurs discussions.
-   Bon tant pis, que le cercle s’élargit, regretta Idi avant d’entrer à la vive du sujet. Comme je te l’ai dit, je vais faire un voyage et ma femme n’est pas au courant et j’aimerais que cela reste comme ça. Cependant, je trouve qu’il est nécessaire que j’en parle avec quelqu’un c’est pour cela que tu es là. Tu sais on est amis depuis lycée. Mais ce n’est pas seulement ça qui m’amène je voulais aussi te confier ceci. Il lui tend une enveloppe qui contenait des documents. Veille sur ça et ma famille continua-t-il
-   Tu vas où exactement et pourquoi ?
-   Je sais que c’est un peu de la folie mais cela en vaut la peine. C’est la première fois que cela m’arrive.
-   Si tu veux la vérité je ne comprends rien de ce que tu dis, soit plus expressif veux-tu ?
-   Tu te souviens de Zara ?
-   Zara, Zal hésita un peu, en ok la fille de ta belle-sœur, toi aussi comment oublier une telle beauté.
-   Voila ! Je sors avec elle et c’est de là où j’étais ces derniers temps. Je fais croire à ma femme que ma sœur était malade mais c’est des baratins. Je dois la rejoindre on va prendre des vacances quelque jours seulement pour mieux se connaitre tu sais, avant d’officialiser notre relation.
-   C’est la décision la plus stupide que je n’ai jamais entendu avec un taux de stupidité jamais égaler, mais qu’est-ce que tu me racontes la ? Si je ne te connaissais pas je ne te croirais point, c’est clandestin ça, le sais-tu ?
-   C’est un voyage pas comme les autres, mais cela ne veut pas dire que c’est clandestin. De toute façon si elle voulait la lune, je la décrocherais, et elle veut ce voyage donc.
-   Alors c’est son idée ?
-   Non c‘est la mienne mais elle la trouve géniale c’est d’ailleurs elle qui m’a proposé d’aller à San Francisco
Californie.
-   Quoi !! Aux USA ? Ça, c’est un terrain inconnu pour toi mec.
- Comme tu peux le voir, elle m’a dit qu’elle y connaissait un endroit très calme c’est leur maison elle y est déjà rendu avec sa famille.
- Moi qui croyais que si tu existais c’était que pour ta femme.
- je suis sentimentalement pris mon ami, je ne sais ni quand ni comment mais, il est important que je fasse ce voyage.
-   J’espère que tu ne vas pas y éterniser, t’as une famille qui t’attends ici. De plus si ta femme demande que vais-je lui dire ?
-   Que tu invente quelque chose, t’es le roi des inventeurs je te connais moi.
-   Messieurs voici le repas et bon appétit, ainsi le garçon coupa leur discussion. Il mit les plats et s’en alla. Zal le remercia et continua la conversation.
- Si je pouvais je te retiendrais, mais te voyant parler on dirait que t’es décidé et ça, je ne crois pas que j’y peux grand-chose.
-   Essaye de me retenir et tu vas voir.
-   Si  y a une chose dont je peux faire c’est de ne te faire guère regretter le fait que tu viens m’en parler. Je ferai tout ce qu’est en mon pouvoir pour veiller sur ta famille jusqu’à ton retour.
-   Merci mon ami, je savais que je pouvais compter sur toi.
Sur ce, ils ferment ce parenthèse et prirent leur repas tranquillement.
D’un coup, Idi aborda un autre sujet, il l’expliqua comment il a fait pour faire croire à sa femme que sa sœur était malade.