Chapitre 7 : L'explication

21 0 0
                                    

Celui au centre, un roux, de taille moyenne qui a des yeux bleus splendides, prend la parole. Tout le monde se tait.

-Bonjour ma chère Kally. Je m'appelle Dawson. Nous sommes les dirigeants de cette ville, comme te l'a sûrement dit notre cher leader des arts. Approche. Sans que je m'en aperçoive Michaël avait regagné le dernier siège de libre et me souriait alors que le leader chef continuait de parler :

-Nous te souhaitons tous la bienvenue. Tu es ici car tu as été choisie par nos ancêtres pour nous sauver de la prochaine destruction.

-Heu... bonjour monsieur...bonjour à tous... Que... Qu'attendez-vous de moi. Où...? Pourriez-vous me dire où se trouve ma sœur s'il vous plaît? Parviens-je à prononcer morte de peur.

-Ta sœur est au collège du quartier d'enseignement. Et nous aimerions que tu nous aide à trouver une solution pour notre "problème" avant que vous ne repartiez ensemble. Mais pour te l'expliquer il faudrait que tu vois la projection. Atticus montre lui, s'il te plait. Dit-il en se tournant vers un brun aux yeux turquoises, assez grand, qui porte une tunique de la couleur de ses grands yeux.

L'homme qui s'appelle apparemment ainsi se lève et sort un appareil de sa poche. C'est une sorte de mini-caméra noire, avec un petit objectif gris, qui sert sûrement de projecteur, et un lecteur de cassettes, qui semble être fait pour des boitiers carrés et sans trou au centre. Il en sort justement une de sa poche et la glisse dans l'appareil. La pièce s'assombrie d'un seul coup et une image géante de la ville apparait. Atticus s'exprime à haute voix :

-Voici New Yorko, il y a de ça presque 50 ans. Elle est tout aussi magnifique que j'ai pu le remarquer jusqu'à présent. Pour ce que je peux en constater la ville n'a pas changer depuis cette projection. Une voix étrange qui sort du projecteur prend alors la parole :

-Nous étions sereins, nous vivions tranquillement jusqu'à ce qu'une brèche s'ouvre dans le sol. Détruisant sur son passage une grande partie de la ville. Personne ne comprit ce qui arriva mais les habitants  tombés dans le gouffre ne revinrent plus jamais. Il s'avéra que le précipice se refermait peu à peu mais il lui fallut une année entière pour cicatriser entièrement.

Après ce drame, alors que beaucoup d'entre nous étaient en deuil, il nous fallait reconstruire ce qui avait été détruit. Nous avons mis toutes nos énergies en commun durant cinq longues années. Suite à plusieurs semaines de recherche, nous avons découvert que ce n'était pas la première fois qu'une cavité de ce genre se formait dans notre ville. Dans les archives, que les anciens avaient tenté de nous dissimuler, se cachait une réalité dont on ignorait l'existence. Il y a des milliers d'années une malédiction a été jetée sur cette ville : tous les 50 ans une cassure se créé dans la roche, emporte avec elle 50 personnes puis disparait aussi rapidement qu'elle était arrivée. Cela c'était déjà produit des dizaines et des dizaines de fois mais les anciens n'ont jamais crus bon de nous en parler ! Nous avons alors décidé d'aider la génération suivante à ne pas subir encore cette atroce réalité.

Malgré tous nos efforts, nous ne trouvions pas de solution, aucune potion, aucun sort, aucun comportement n'aurait pu nous sauver. Alors que nous perdions peu à peu espoir, une voyageuse vient nous voir pour nous délivrer un message. Dans quarante quatre ans une petite fille saurait trouver la clé pour tous nous sauver ! Nous étions si heureux, mais nous devions protéger celle qui nous sauverait contre celui ou celle qui avait lancé cette malédiction. A sa naissance, nous l'envoyons alors dans une autre réalité pour garantir sa sécurité. Après cette explication l'hologramme disparu. Je bégaye alors abasourdis:

-Que... Quel est le r...rapport avec m...moi ?

-Tu es la jeune fille d'on parle cet prophétie. Les anciens t'ont envoyé sur Terre pour te protéger en remplaçant ton double humain par toi. Vous vous ressemblez tellement que personne n'as rien vu. En grandissant, on a constaté que la petite humaine n'avait pas bon fond alors que toi tu étais si généreuse avec ton entourage... On a su qu'ils avaient fait le bon choix.

-Mais...vous dites que...que je ne suis pas hu...humaine ? Dis-je tremblante.

-Tu n'es effectivement pas humaine. Tu es New Yorkosaise. Tu es née ici à New Yorko.

-Quoi mais non ! Je suis 100% humaine. Je ne vient pas d'ici ! C'est n'importe quoi ! Vous êtes devenu complétement fous ! A moins que vous ne l'ayez toujours été ? Pensé-je pour moi-même plus que pour mes hôtes.

-Non je suis très sérieux. Tu est née à New Yorko. Et tu es revenue pour nous aider.

-Non ! Je suis venue chercher ma sœur. Je suis désolée pour vous mais ce n'est pas mon problème si votre monde est en danger ! J'ai dit que je vous aiderais si la mission était simple mais là vous me dites carrément que je viens d'une autre planète et que je suis sensée la sauver. Donc je suis désolée mais je rentre. Ramenez-moi à ma sœur s'il vous plaît, April.

-Je ne peux pas. Me répond-t-elle. Tu dois absolument nous aidez ou notre monde sera détruit. Laisse nous au moins t'expliquer la situation !

-Non, il n'y a rien a expliquer ! Mais vous vous rendez compte ? Vous êtes en train de me dire que mes "vrais parents" m'auraient abandonnés, que je suis une extraterrestre ? Vous vous fichez de moi ?

-Non, nous sommes très sérieux. Si tu nous fait confiance, nous pourrons te montrer ton histoire et tu pourras enfin comprendre tout ce qu'on essaie de t'expliquer.

-Je vous ferait confiance si vous me faisiez confiance également !

-Nous te faisons confiance je t'assure ! Sinon pourquoi t'aurions nous amener ici ? Je réfléchit à sa dernière remarque. Maintenant que j'y songe, c'est vrai ! Ils m'ont fait confiance depuis le début et toutes leurs révélations se révèlent exactes. Je vais peut-être me résigner à leur faire vraiment confiance. Après tout, qu'est-ce que j'ai à perdre ?

-OK.

-Que signifie OK ? Me demande celui du centre.

-Euh vous ne savez vraiment pas ce que ça veut dire ? Je me retiens à la dernière seconde de leur demander s'ils vivent sur une autre planète en me souvenant que je n'étais pas sur Terre. Je ris intérieurement à ma stupidité, me ressaisis et leur dit :

-OK signifie être d'accord. Mais d'ailleurs vous parlez ma langue comment est-ce possible? Les questionné-je

-A l'origine nos planètes sont jumelles, nous avions les mêmes langues seulement sur la notre nous avons retiré la plupart des langues pour mieux se comprendre. Désormais il n'y a qu'un seule langage par continent et nos enfants apprennent au moins trois langues dès leur plus jeune âge. Ainsi sur le continent Américo la langue officielle est l'anglais seulement beaucoup de personnes au sud parlent encore espagnol entre eux. Aussi, les autres continent ont pour langues le français en Africo, l'allemand en Europo, le russe en Asio et l'italien en Australio. Me réponds Atticus.

-Euh pour la plupart des continent je trouves ça logique, mais ce que vous prenez pour l'Australie...normalement ils parlent plus anglais là-bas et pas du tout italien. J'avoue que je ne comprends pas là. Les questionné-je une fois de plus.

- Normalement leur langue aurais effectivement dû être l'anglais, d'ailleurs beaucoup le parle encore couramment mais les italiens refusait que leur langue disparaisse lorsqu'on a choisit l'allemand comme langue européenne tout comme les français mais ces derniers ont accepté de ne pas être la langue européenne si ils avaient la langue d'un autre continent et en Afrique beaucoup de personnes parlaient déjà le français alors ça a été une évidence. Pour les italiens en revanche, nous avons beaucoup réfléchit et nous sommes mis d'accord: 2 continents avaient notre langue ça n'était pas juste alors nous leur avons cédé Australio. M'expliqua Atticus avec énormément de sérieux.

-Ah, je comprends mieux. Mais les espagnols ou encore les portugais n'ont rien dit ?

-Ils savaient que c'étaient pour le bien commun, même s'ils n'étaient pas forcément pour à l'origine, ils s'y sont fait. Et puis de toute façon, ils sont tous obligés d'apprendre les nouvelles langues de leur continent, mais garde leurs langues natales pour communiquer dans leurs familles en général.

-Maintenant que tu connais un peu mieux notre monde, Ava va te montrer les dégâts causés par la dernière faille. Poursuivit Dawson en me montrant une jeune blonde, aux cheveux ondulés qui descendent au milieu de son dos, à la peau claire et aux yeux orangées, d'une trentaine d'année.

-Suis-moi. M'ordonne t-elle sèchement. Je me met en marche assez vite pour la rattraper et lance un dernier coup d'œil à Michaël et April. Les deux seules personnes que je connaissais, ici disparaissent de ma vue.

L'enfer et la joieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant