POV Chrollo :Mince. Je me retrouve dans une situation moins amusante que tout à l'heure. Me voici en cuisine avec mes mains, et du rien pour préparer le dindon. Je sens que je vais bien m'amuser moi.
Je me suis fait une peur bleue en ouvrant certains placards qui semblaient être destinés à contenir autres choses que des scarabées ! Bon sang, c'est pas humain de laisser sa maison dépérir à ce point. Bon. Il me reste un dernier placard à ouvrir et une dernière chance de trouver de quoi faire mon affaire.
Je me lance presque dans une prière silencieuse, cela avant d'être finalement rassuré de ne pas retomber nez à nez avec certaines créatures opportunes. Alors voyons voir, une poêle, une poêle et ...
BOUM ! La conséquence qui découle de ma recherche hasardeuse, effectuée sur la pointe de mes pieds. Je tombe à la renverse moi, et toutes mes casseroles dans un vacarme monstrueux. En tant normal, éviter la catastrophe aurait été simple. Mais là, j'ai senti comme un déchirement au niveau de ma blessure et je n'ai pas su garder l'équilibre.
Je me suis lamentablement étalé sur le sol, les yeux fixés sur le plafond sur lequel, une majestueuse araignée a rapidement passé son chemin. Une créature d'une envergure imposante.
Je reste immobile, la douleur étant présente pas seulement en mon torse mais dans d'autres parties de mon corps comme mon arrière-train.
Ma souffrance abdominale persiste. Comme si un poids y faisait pression. J'envoie ma main en exploration pour découvrir la cause de ce trouble. Hum c'est moelleux et c'est recouvert de plumes. LE DINDON ! Encore !
J'attrape la créature qui est la cause de ma récente mésaventure. Je serre son petit cou fragile alors que mon regard se perd dans le blanc de ses yeux. Finalement pris de pitié, je décide d'accorder mon pardon à la créature inerte. Je dépose le volatile sur mon épaule et le caresse d'une main légère. Une chose est certaine. L'animal n'a pas que la peau sur les os. Une fois cuisiné ce sera un véritable régale pour les papilles.
POV Hisoka :
Finalement, cette maison n'est pas si lamentable que ça. Enfin, abstraction fait du niveau d'hygiène plus que discutable. Ma première visite du logis quand Chrollo était dans les vapes m'a permis de découvrir que la personne qui vivait ici auparavant, avait sans nul doute, une grande fascination pour son propre reflet. À en juger par le nombre incalculable de miroirs de toute tailles que j'ai croisé ici. À moins que ce ne soit là qu'un moyen pour le moins curieux de dissimuler ces horribles pans de murs verts.
Maintenant que j'y pense... À l'époque, les gens adoraient cacher leurs biens dans des endroits insolites. Peut-être bien que l'un de ces miroirs sert de cachette.
C'est avec espoir que je parcours chaque salle de la maison en commençant par la salle de bain. Je longe les couloirs, soulevant tableaux et miroirs à la recherche d'un butin. Misère. J'ai fouillé presque tous les recoins de cet un immense nid poussiéreux sans rien y trouver. Je passe devant la cuisine sans y faire alte vu qu'il n'y aucune accroche murale là-bas. Je me rends donc dans la dernière pièce. Une sorte de chambre à la décoration excessivement fleuri, agencé en bureau.
Je crois dire sans me tromper que c'est la salle la plus grande de cette maison. La porte s'ouvre sur un immense secrétaire en bois massif joliment sculpté. Je remarque que cet endroit a été entretenu jusque-là. Par ailleurs, malgré les trois tapisseries de fleurs, cette pièce est là seule à être décoré du style regency. Mais quelque chose vient casser net, le charme de tout ceci. À côté du grand miroir face au bureau qui fait dos à une immense fenêtre finement travaillé, se trouve un tableau de Napoléon Bonaparte. C'est comme mettre un canard dans un nid de chat. Cela ne ferait pas bon ménage. En l'occurrence dans le cas échéant, le tableau contrast avec le reste.
En définitive, je décide de lâcher l'affaire pour les mirrors et autres peintures. Je me concentre sur le Napoléon qui me résiste fièrement. Il ne bouge pas d'un seul millimètre et ce malgré mon acharnement. Comme une évidence, je me dirige automatiquement vers le bureau en quête d'un système d'ouverture dissimulé.
Je dois faire plier ce tableau à ma volonté coûte que coûte mais sans le pulvériser si possible. Napoléon est un grand homme et je n'aimerais pas devoir anéantir l'une de ses représentations.
J'ouvre les tiroirs et découvre de nombreux dossiers volumineux qui parlent tous du manoir. Décidément, vu toute cette paperasse, la personne qui était ici a vraiment été investi dans ses investigations. Je renonce à me plonger dans les dossiers pour continuer ma recherche d'un bouton.
Le fond de l'un des tiroirs sonne creux. Je finis par dénicher deux boutons identiques sous la fausse couche de bois. Je dois donc choisir entre la pile bleue, et la rouge. Petit bémol, ce ne sont pas des pilules et en plus je n'ai aucune indication fournies pour faire mon choix. Oh et puis merde. Pourquoi choisir? Autant appuyer sur les deux et on verra bien.
J'appuie simultanément sur les deux boutons. Un mécanisme s'enclenche et le tableau se décale dans un crissement aigu sur la droite alors qu'au même moment, plusieurs lames foncent sur moi à toute vitesse afin de me refaire le portrait. J'esquive habilement les trois projectiles en faisant une roulade sur le côté, s'en suivi d'un grondement sourd provenant d'une autre salle de la maison.
Coupé dans mon moment, je me relève et souffle bruyamment avant de quitter en vitesse le bureau pour tomber peu de temps après sur la petite. Vu son incompréhension, j'en conclu qu'elle n'est pas la source du grabuge.
Pour ce qui est de la suite des événements heu comment dire... Disons que j'ai retrouvé en cuisine une araignée en détresse qui parlait et faisait des mamours à un certain volatile. J'ai été précautionneux de faire quelques tests d'usages dans ce genre de circonstances. Il était chaud. En vu de son comportement j'en ai hâtivement conclu qu'il avait de la fièvre.
Je me dois de protéger sa réputation donc la fièvre sera la version officielle des faits. Je n'ai pas envie d'être renommé "Hisoka le tueur de Fermier". J'ai toujours un combat de prévu contre cet individu. J'emporterai donc ce secret dans ma tombe pour le bien de ma notoriété à la Tour Céleste.
J'ai emmené Chrollo au lit et je lui ai mis une serviette humide sur le front. Il a bien évidemment voulu contester mais j'ai finalement réussi à le convaincre avec un simple rappel des faits. La petite s'est inquiété pour le Lucifer alors je lui ai servi la même chose. Je lui ai dit " Il a la fièvre alors maintenant va voir ailleurs si j'y suis ".
Bon. J'ai peut-être été un peu rude avec elle,je le reconnais. Néanmoins je n'ai guère besoin que cette petite chose me talonne aux fesses. J'ai un dinner à préparer moi. Il me faut retourner dans la petite maison de tout à l'heure afin d'y récupérer quelques ustensiles et ingrédients nécessaires à ma préparation.
Cette fois-ci, je ne traîne pas en longueur et après un rapide tour des lieux, je repars pour la seconde fois de la maisonnette, les bras chargés et le ventre gargouillant. J'aurais bien volontiers séjourner dans cette maisonnette si le toit aurait toujours été des nôtres. Ce n'est malheureusement pas le cas alors je retourne dans mon repaire de grouillants.
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Ps : On peut qualifier ce chapitre d'intermédiaire mais vous savez ce qu'on dit ? Il faut de tout pour faire un monde. En l'occurrence, là il faut de tout pour faire une histoire. Alors patience.~
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À la prochaine...
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Un duo inattendu - Hisochro
FanfictionChrollo Lucifer, jeune leader du groupe de voleurs sinistrement réputé compte parmi ses membres, un individu aux patibulaires desseins. Cette personne se nomme Hisoka Morrow. Cet homme a plus d'un tour dans son sac et ne lâche jamais sa proie avant...