Un adieu pour comprendre que je t'aime

Chapitre 13

Stiles était avec Jackson dans sa chambre, les autres étaient partis, mais ils reviendraient le lendemain. Son père était allé au poste de police, mais il lui avait promis de revenir après avoir déposé des papiers, et que c'était Peter qui conduisait.

Scott ne voulait pas le laisser, mais en lui proposant de venir dormir chez lui, il avait accepté de le laisser un peu avec Jackson le temps qu'il aille chercher des affaires chez lui.

Son cœur eut un raté quand Jackson prit ses mains dans les siennes.

- Je suis désolé Stiles. Je suis désolé pour tout ce que j'ai pu te dire ces dernières années. Ces surnoms...

- Jackson...

- Même quand tu m'as proposé ton aide pendant cette histoire de kanima, je t'ai rejeté, je t'ai fait avoir des problèmes alors que tu faisais tout pour moi. J'ai souvent voulu m'excuser, mais quand je te voyais avec McCall, ça m'énervais. Je... Je n'ai pas supporté que tu veuilles un autre ami que moi. Quand je t'ai vu exploser, j'ai cru que je mourrais aussi. Je m'en voulais de ne pas t'avoir demandé pardon, je m'en voulais pour ces années perdues. Je...

Il fut surpris et touché de le voir pleurer.

- Je sais que je ne mérite pas ton pardon Stiles, mais...

Il le prit dans ses bras.

- Tu es pardonné Jackson, tu es pardonné.

Il sentit son ami lui rendre son étreinte.

- Tu sais Jackson, même si je voulais être ami avec Scott, je ne t'aurais pas laissé tomber, tu étais mon premier ami. Tu étais celui que j'aimais le plus.

- Je le sais maintenant, mais quand j'étais petit, je te voulais juste pour moi.

Il sourit devant la voix toute mignonne que l'ancien kanima venait de prendre.

Jackson lui avait manqué toutes ces années, terriblement même, il aurait aimé se confier à lui quand Scott a été mordu. Il n'aurait pas été seul quand Scott était avec Allison.

- Oublions ces dernières années et continuons notre amitié, JackJack.

Ce dernier quitta son étreinte pour le regarder.

- D'accord, Micmic.

Il sourit à ce surnom. Jackson n'arrivait pas à prononcer son vrai prénom et il l'appelait comme ça.

- Par contre, appelle-moi Stiles.

Il sentit son sourire sur la peau de son cou.

*****

Noah était dans la voiture avec Peter. Depuis leur baiser dans la cuisine, ils n'avaient pas parlé.

- Peter, tout à l'heure...

- Je t'aime toujours Noah. Si ce baiser n'était qu'une impulsion...

- Non. Je le désirais. Même si j'ai aimé Claudia, je ne t'ai jamais oublié et tu m'as manqué. Que tu sois resté ces derniers mois avec moi, j'ai compris, même si je m'en doutais déjà que je t'aime toujours Peter.

Ce dernier serre son genou. Il enlaça leurs doigts.

- Donc tu serais d'accord pour avoir un rendez-vous ? Tu serais prêt à t'afficher ? Lui demanda le loup.

- Après avoir parlé à mon fils de nous. Puis j'aimerais passer du temps avec lui avant...

- Je comprends Noah, ne t'en fais pas. Quand tu seras prêt, tu me le diras.

- D'accord. Merci d'être patient Peter.

- C'est normal. Je t'aime, je serais près à attendre jusqu'à la fin de ma vie pour être avec toi.

- Je ne te ferais pas autant attendre.

Il posa un baiser sur la main du loup qu'il tenait.

¤¤¤

Il venait d'arriver au poste de police.

- Sheriff, s'exclamèrent tous les policiers présent.

- C'est vrai Noah, notre petit Stiles est toujours en vie ? Lui demanda Lina la dame de l'accueil qui avait vu naître et grandir son fils.

- Oui. Il était tombé de l'autre côté de la vallée, c'est donc la police et l'hôpital de Laker Hill qui s'en sont occupés. Il était amnésique, heureusement que Melissa, la maman de Scott est allée faire une formation là-bas.

Ils se prirent dans les bras.

- Je suis si heureuse. Si tu le permets, je passerais pour lui apporter ses plats préférés.

- Viens quand tu veux, tu es de la famille Lina.

- Il se souvient maintenant ou pas encore ? demanda un de ses collègues.

- Depuis quelques jours il se souvient, mais il a besoin de repos.

- Qu'il le fasse. Nous sommes heureux pour vous.

- Merci Collins.

Après un sourire, il avança jusqu'à son bureau d'où son adjoint sorti, en saluant ses collègues.

- Tiens Gordon, ceux sont les papiers officiels qui te mets à la tête du poste de police le temps que je sois prêt à revenir. Il y a aussi les papiers pour le rappel de paie.

- Merci Sheriff, mais ce n'était pas pressé, vous auriez pu me dire de passer, Stiles a besoin de vous.

- Il avait besoin de passer du temps avec des amis, puis je ne fais qu'un aller-retour.

- Bien.

*****

Jackson venait de partir. Stiles eu à peine le temps de s'allonger sur son lit que sa fenêtre s'ouvrit sur Scott.

À la vue du brun, son cœur rata quelques battements avant que ces derniers accélérèrent.

Depuis quand était-il troublé par son meilleur ami ?