Draco Malfoy and the Mortifying Ordeal of Being in Love

31. L'unite de soins intensifs (J)anus (T)hickey

L'aube se leva grise le lendemain. La pluie tambourinait contre la fenêtre.

Dans ce silence humide, Draco "le Calme" Malfoy et Hermione "Pas de Place pour les Complications" Granger fixaient le plafond et réfléchissaient à ce qu'ils venaient de faire.

Il était difficile de nier ce qui s'était passé, étant donné que chacun avait les fluides corporels de l'autre dans divers stades d'évaporation sur sa personne.

La conversation sous l'oreiller fut brève et directe. Ce qui s'était passé en Espagne resterait en Espagne. Ils étaient des professionnels. Des professionnels qui se respectaient mutuellement en tant que professionnels et ne se comporteraient jamais d'une manière autre que professionnelle avec leur collègue professionnel. Ils répétèrent le mot jusqu'à la satiété sémantique, furent confus, puis partirent pour rentrer chez eux.

Le "carnet de fantasmes" de Draco s'enrichit de nouvelles entrées, alors tout n'était pas perdu.

Si Granger n'avait pas eu une seule cellule cérébrale à épargner avant, maintenant, avec l'acquisition de l'Espoir de la boîte de Pandore, la totalité de son être était consumée par son projet. Dans les jours qui suivirent, elle atteignit la dernière étape de préparation du proto-Sanitatem et passa toutes ses heures de veille au laboratoire, se préparant à synthétiser son miracle et à lancer des essais cliniques.

La pleine lune de novembre approchait. Greyback et Granger étaient désormais engagés dans une course effrénée - infection contre remède.

En regardant le travail fiévreux de Granger au laboratoire, Draco savait que les activités illicites avec son Auror - y compris une nuit en Espagne qui n'avait pas eu lieu - étaient la dernière chose à laquelle elle pensait. À l'approche de la pleine lune, son désir de terminer le traitement frisait la manie. Son rythme était frénétique. Elle ne mangeait que lorsqu'on la lui rappelait et devait souvent être harcelée pour qu'elle rentre chez elle se coucher.

Il y avait une vacuité dans ses yeux quand elle regardait Draco, parfois, mais ce n'était pas une Occlusion. Son esprit était obsédé, fiévreux, ailleurs.

Le feu en elle était une chose dangereuse - il la rendait si brillante, mais menaçait aussi de la consumer.

Elle lui manquait tellement.

Lorsqu'il n'était pas avec Granger à King's Hall, Draco se joignait à Potter, Weasley et leur équipe dans la recherche de Greyback. La traque de Potter était aussi folle et frénétique que le travail de laboratoire de Granger. Ils poursuivaient toutes les pistes que Draco avait extorquées à Larsen. Celles-ci avaient permis quelques captures, mais pas de fichu Greyback.

Shacklebolt a reçu un émissaire du plus grand clan de vampires du Royaume-Uni. L'individu cadavérique, un certain M. Dragavei, a informé le ministre que plusieurs clans avaient été approchés par Greyback pour rejoindre sa cause, car la rumeur disait maintenant que le traitement de Granger pourrait éventuellement guérir le vampirisme. Dragavei a affirmé avec force que, dans l'ensemble, les vampires n'avaient aucune querelle avec Granger ou son traitement. Ceux qui étaient assez stupides pour vouloir renoncer aux "délices exquis" du vampirisme étaient libres de le faire - les clans ne mèneraient aucune action contre Granger et souhaitaient rester en dehors du conflit. Si Shacklebolt ne pouvait "pas envoyer d'Aurors après eux, cela serait grandement apprécié, merci, Monsieur le Ministre".

Shacklebolt a raconté l'histoire avec un frisson. Dragavei a conclu par une offre de boissons et a dit à Shacklebolt qu'il sentait délicieusement bon.

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Avec novembre est venu l'achèvement du projet de rénovation de Janus Thickey. St. Mangouste, renforcé par le don des Malfoy, n'a pas tergiversé. Ils ont engagé les meilleurs architectes et ingénieurs magiques pour accélérer le processus de démolition et de construction, aboutissant ainsi à une installation entièrement rénovée en trois mois.