Draco Malfoy and the Mortifying Ordeal of Being in Love

8. La fete, Orphelins, ou quelque chose...

Mars tira à sa fin dans un froid humide et étouffant, et avec lui vint le jour de la fête Delacroix. Draco se souvint de l'occasion où son après-midi de sieste fut interrompu par Henriette, l'elfe de maison.

Alors que Draco bâillait avec délice, Henriette commença à l'interroger sur sa tenue du soir.

"Ce violet vous irait si bien, Monsieur," dit Henriette en tenant une riche robe en l'air pour l'inspection de Draco. "Comme un empereur romain, non ?"

"Les robes noires, s'il vous plaît," dit Draco.

"Cette argentée, peut-être ? Avec vos yeux, ce serait si séduisant..."

"Les noires, Henriette."

Imperturbable, Henriette sortit les robes de soirée noires, mais aussi un ensemble de robes bleu nuit parsemées de constellations.

"Ou peut-être ?" demanda-t-elle en tenant les bleues plus haut.

"Ma mère t'a mise à contribution pour cela ?" demanda Draco, en observant l'elfe insistante.

Les grandes oreilles d'Henriette se replièrent en arrière.

"Madame a suggéré que vous pourriez être disposé à essayer quelque chose de différent. Madame aimerait que vous ne ressembliez pas à quelqu'un qui assiste à un enterrement."

"J'apprécie plutôt l'idée de ressembler à un croque-mort. Laissez les noires sur le lit."

"Comme vous le souhaitez, Monsieur," soupira Henriette en étalant les robes sur le lit.

Elle fit une révérence et transplanat.
Henriette était une elfe française bien éduquée et avec une bonne élocution, mais beaucoup plus insistante et opinionnée que les elfes anglais auxquels Draco avait été habitué dans son enfance. Cependant, sa mère l'adorait, et Draco devait admettre que sa cuisine était bien meilleure que les plats lourds préparés par ses homologues britanniques.

Draco prit une douche, peaufina sa coiffure, enfila avec difficulté les robes noires remportées de haute lutte, se coiffa à nouveau et s'observa dans le miroir pour confirmer qu'il était d'une beauté renversante.
C'était le cas.

Ce qui était excellent, car ce soir, Draco Malfoy allait sortir draguer. Cela faisait bien trop longtemps depuis sa dernière aventure charnelle (une sorcière à la dernière fête d'anniversaire de Pansy, si sa mémoire était bonne) et il ressentait le manque d'action au cours des dernières semaines.

Il était temps de remédier à la situation. La fête Delacroix serait une excellente occasion. Il y aurait des sorcières en abondance - peut-être même Mademoiselle Rosalie Delacroix elle-même, si elle était intéressée, songea Draco en appliquant son parfum.

Satisfait de sa toilette, Draco descendit au salon des cheminées.

"Henriette, ma mère est-elle déjà partie ?" appela-t-il en jetant de la poudre de cheminée dans l'âtre.

"Oui, elle est partie," répondit Henriette. "Elle est partie il y a environ deux heures, Monsieur. Je crois qu'elle pensait que vous seriez en route peu de temps après."

Oops, pensa Draco. "Le Seneca", dit-il à haute voix, puis il s'élança dans les flammes.

~

Draco se dépoussiéra en utilisant la cheminée du Seneca, aidé par un jeune homme prétentieux portant un plumeau enchanté.

Un instant plus tard, il fut accosté par Theodore Nott.

"Il y a la mode d'arriver en retard et puis il y a toi," dit Theo.  "C'est presque impoli, je pense : il est huit heures et demie et tu as manqué les discours."