~Chapitre huitième~

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Automodro Nazionale di Monza, 11 septembre 2022, après la course

Charles s'extirpa de sa voiture, poussant tous les mécaniciens qui se mettaient sur son passage. En pleine discussion avec Lando, Alessia ne vit pas son coéquipier arriver derrière elle.

« - Va te faire foutre ! »

La jeune femme se retourna et senti la main du monégasque lui frapper la joue. Hors d'elle, elle commença à crier, attirant tous les regards.

« - C'est quoi ton putain de problème ? T'es vraiment qu'un sale enculé, tu crois que je t'ai touché pour te faire sortir volontairement de la course ? »

Lando s'interposa entre les deux pilotes alors qu'Alessia s'apprêtait à claquer son coéquipier en retour. Il se prit le geste de son amie dans l'épaule et grimaça. Charles continuait à crier des insultes, fou de rage, attendant que la jeune femme s'excuse pour son geste.

«- Si t'attends que je m'excuse, tu vas pouvoir attendre longtemps ! »

Le pilote hurlait à Lando de le laisser passer, pendant que sa coéquipière le regardait, essayant de comprendre la raison de sa réaction quelle estimait exagérée. Il poussait tous ceux qui tentaient de le retenir, essayant de l'atteindre. Il cria enfin une phrase, qui causa un silence de mort sur le paddock et ne laissa que la respiration bruyante de Charles audible.

«  - Ferrari ne t'ont prit en tant que pilote que pour leur image, parce que test une femme ! »

Alessia le fixa, blessée, pendant plusieurs secondes et tourna les talons pour sortir du paddock, des larmes coulant sur ses joues. Derrière elle, Lando regardait Charles dun regard désapprobateur, haussant le ton.

Sur un toit, Monza

La jeune pilote regardait seule le coucher de soleil, en séchant ses larmes. Les mots de son coéquipier avaient ébranlé sa confiance, et elle commençait à se demander si il navait pas tort. Elle entendit des pas derrière elle, et murmura à Lando :

«- C'est magnifique, pas vrai ? »

- Oui. »

Charles admirait sa silhouette de dos, sans trop sapprocher, attendant nerveusement sa réaction. Il avait conscience des horreurs quil avait dites plus tôt, et sassit près delle lorsquil comprit quelle ne répondrait pas.

«- Je tenais à mexcuser pour tout à lheure. Je naurai pas dû te frapper.

- Donc tu pensais ce que tu as dit. »

Il ouvrit la bouche, incapable de répondre alors que la jeune femme le fixait, les yeux pleins de larmes. Elle hocha la tête et détourna le regard.

«- Va-t'en Charles.

- Non. Je veux m'excuser, pour ce que jai fait et ce que jai dit. Je suis sincèrement désolé. »

Le monégasque passa un bras autour des épaules de sa coéquipière, soucieux de la réconforter. Elle sembla d'abord réticente, avant de sabandonner à son etreinte en fermant les yeux. Des pleurs la secouaient encore, mais la présence silencieuse de lhomme à ses côtés était rassurante. Elle resta dans ses bras, admirant le paysage devant eux, en sendormant doucement. Charles bougeait à peine, dégageant de temps en temps les cheveux que le vent ramenait sur le visage de la jeune femme. Lorsquil fut certain quelle était endormie, il posa sa tête sur la sienne et lui murmura :

«- Je t'aime »

Float like a Ferrari / Charles Leclerc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant