Chūya X reader [Ancienne Version]

Chapitre 5

      Atsushi restait abasourdi.

-C'est si difficile à croire que ça ? demandai-je au tigre

-Hein ? Euh...non ! C'est pas ça ! C'est juste que...

-Je suis vraiment différente de lui ?

-Euh... Oui ?

     J'étais habituée à ce qu'on s'étonne de notre lien de parenté. J'avais les mêmes boucles, le même visage et le même sourire que lui, à ce qu'il paraissait, mais ça s'arrêtait là. Mes yeux étaient (c/y), alors que les siens étaient noisettes, mes cheveux étaient (c/c) et (l/c) tandis que les siens étaient bruns et courts. De plus, je n'avais pas les mêmes tendances suicidaires que lui...

-Ne t'en fais pas. Ce n'est pas la première fois que quelqu'un est étonné du fait que je sois sa sœur. Si ça ne te dérange pas, je vais rentrer chez moi.

-Je-bien sûr.

Je leur dit au revoir et partis.

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      Onii-sama n'était pas à la maison. Il y avait un mot sur la table à manger. Je le lus :

        J'ai trouvé une nouvelle technique à tester pour mourir. Ne m'attends pas pour manger.

   Je soupirai. J'allai dans la cuisine pour me préparer à manger. Je n'avais pas envie de cuisiner, je mis donc de l'eau à chauffer dans une bouilloire. Je sortis un pot de nouilles et l'ouvris. Je mis de la sauce. Je surveillais l'eau qui chauffait, et une fois qu'elle fut à la bonne température, je la versai dans mes nouilles. Je les pris et m'installai sur le canapé. Je les mangeai, tout en pensant à Chūya.

     Voudrait-il me revoir ? Me détestait-il parce que j'avais tenté de lui caché ma blessure ? Était-il parti à cause de ça ? Ou à cause de moi ? Aurais-je dû lui dire ma véritable relation avec Onii-sama ? Non... J'avais bien fait... S'il le découvrait... Je ne sais même pas ce qui se passerait...

     J'avais fini mes nouilles. J'allais débarrasser quand soudainement, je m'écroulais sur le canapé. C'est vrai... Je m'étais promenée sur une longue distance aujourd'hui, j'avais besoin de sommeil.

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-(T/p)-chan... (T/p)-chan...

   Une voix familière m'appelait. Je sortis doucement des vapes. Une couverture était sur moi et j'étais toujours sur le canapé.

-Humm... Qu'est-ce qui se passe ?

-On va être en retard !

À ces mots, je me levai en vitesse du canapé. Je filai à la douche. Je ressortis toute propre et avec des vêtements propres eux aussi. J'allai à la cuisine, mais sur la table à manger, il y avait des viennoiseries et j'en pris quelques unes. Quand j'eus fini, je levai mon regard vers la personne qui m'avait réveillée.

-Kunikida peut attendre encore combien de temps ?

-Je dirais... encore 30 minutes. L'agence n'est pas encore ouverte.

Je lui lançais un regard noir.

-Onii-sama. Pourquoi tu m'as réveillée alors ?

-Et laisser ma petite sœur se faire disputer par Kunikida ? Je ne suis pas cruel à ce point... dit-il

-Tu te venges, parce qu'à chaque fois, je te réveilles, c'est ça ?

Il fit un sourire énigmatique.

-Peut-être...

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-QUOI ?! Un immeuble a disparu ?

Nous étions à l'agence. On venait d'apprendre la nouvelle.

-C'est la Guilde, non ?

-Sûrement.

Kunikida prit la parole.

-Tanizaki, (T/p), vous ne sortez plus tous seuls. Vous devez être impérativement accompagnés.

J'étais déprimée. J'allais devoir rester tout le temps avec quelqu'un, sûrement Onii-sama. Comment allais-je pouvoir Chūya, si je ne pouvais pas sortir toute seule ? Je n'avais pas son numéro de téléphone, je ne pouvais pas le prévenir. Comment faire ?

-Kenji n'est toujours pas revenu...

Je regardai par la fenêtre, espérant voir le roux. Il n'était pas là...

-...p) ! (T/p) !

Je sursautai.

-Oui ?

C'était Kunikida.

-Tanizaki et Atsushi vont chercher Kenji. On va en réunion. Tu restes là ?

-Pour l'instant, oui. Je vous attends.

Je fis un sourire forcé.

-Très bien.

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     Évidemment, je n'arrêtais pas de penser à Chūya. Je me remémorais ses beaux yeux bleus et ses cheveux roux. Pourquoi pensais-je à lui ? Je ne sais pas.

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    Tanizaki, sa sœur, Atsushi et Kenji rentrèrent sains et saufs à l'agence. Kyoka-chan reçut sa première mission. Atsushi l'accompagnait, mais normalement tout devrait bien se passer. Kenji et Kunikida partirent pour un "problème avec le téléphone de Kyoka" selon le plus âgé des deux. Je fronçai les sourcils. C'était possible ?

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    Ils étaient revenus dans un sale état, c'était le cas de le dire. Et sans Kyoka-chan. Ils firent un tour chez Yosano. Je les plaignais.

-Vous n'avez pas honte ? les questionna la femme-médecin, Vous serez tous dans vos tombes à l'heure qu'il est sans ma capacité.

-Je ne suis pas sûre que c'est le moment pour...

Je ne pus finir ma phrase, Fukuzawa-sama arriva dans la pièce. Je le saluait. Kunikida se releva en l'entendant :

-Comment allez-vous ?

Il remit ses lunettes sur son nez et s'excusa de la situation. Il accepta ses excuses et sortit en claquant la porte. Atsushi s'étonna de sa réaction et Yosano lui expliqua :

-C'est normal que le directeur soit très en colère.

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     Onii-sama était dans l'infirmerie avec Atsushi. Ils avaient ramené des prisonniers après l'attaque de La Guilde et ils allaient l'interroger. Je restai avec Kunikida. Le blond reçut un appel. Il décrocha.

-Rapport intermédiaire.

-Selon vos ordres, les employés de bureau ont été placés hors de la préfecture. Quelle est la prochaine étape ? lui demanda le blond

-Que tous les agents sortent du bureau et se rassemblent à la vieille salle Bankou.

-La salle Bankou ? ... La base que vous utilisiez avant la fondation de l'agence ? Celle dont vous avez déjà parlé ?

Aux mots de l'ancien professeur, je sortis de mon ennui. La salle Bankou ? La base avant la fondation de l'agence ?

-...On dirait que j'ai des invités. Deux... Non, trois ?

Il raccrocha.

-Directeur ? Directeur ! hurla Kunikida dans son téléphone

-Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Atsushi

-L'appel du directeur... Il s'est fait attaquer ?

-Pourquoi as-tu parlé de la salle Bankou ? / Hein ?! On doit vite aller le sauver alors ! dis-je en même temps qu'Atsushi