-Le patron a été agressé hier soir ?!-Oui. lui répondit Kunikida, Sa vie n'est pas en danger, mais il est dans le coma pour une raison inconnue. Même le docteur Yosano ne peut rien faire.
Onii-sama leva la main.
-Je suis allé faire quelques recherches. Apparemment, ce n'est pas le premier meurtre de ce genre dans le quartier ces derniers temps. Plusieurs possesseurs de pouvoirs paranormaux se son fait attaquer en soirée dans des ruelles sombres et y ont même perdu la vie.
Le blond essaya de se renseigner auprès de lui :
-Des détails sur le meurtrier ?
-On sait juste qu'il utilise un pouvoir inconnu et qu'il porte un masque.
-Un assassin masqué, donc.
-Le coupable pourrait bien mourir avant même que nous ayons bougé.-Quoi ? s'étonna Atsushi
-Atsushi... À ton avis, qui ces meurtres dérangent le plus ?
-Le département des pouvoirs spéciaux ?
-Non. L'inverse. La mafia portuaire.
Il lui expliqua ensuite pourquoi ce serait la mafia qui serait la plus impactée.
Je me souvins alors d'une chose, plutôt de quelqu'un. Chūya. Je l'avais oublié. Il allait peut-être mourir... Quoique... C'était un capitaine, non ? Ça veut dire qu'il est fort. Je soupirai intérieurement. Je me faisais du souci pour rien.
-(T/p)-chan, m'appela Atsushi, Tu ne saurais pas qui est cet assassin ?
-Non. Je sais juste qu'on le connaît car on a déjà eu affaire à lui. C'est tout.
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.-Où est Dazai-san ? demanda le tigre
-En train de se suicider, proposa un détective
-Pas en train de travailler, s'énerva Kunikida
Des frissons parcourirent mon corps. Les mêmes sensations que pendant la réunion entre le boss de la mafia portuaire et Fukuzawa-sama, se manifestèrent.
-....danger....dan...
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.J'avais arraché une mèche de cheveux de mon frère et l'emmenais partout avec moi. Comme ça, mon pouvoir était neutralisé. J'étais avec les autres détectives à l'hôpital où se trouvait Fukuzawa-sama.
Et là, on était mal. Très mal. La mafia encerclait l'hôpital et nous sommait de livrer notre patron. C'est vrai qu'il fallait qu'un des deux, entre notre patron et le boss de la mafia portuaire, meure pour que l'autre survive. Ou qu'Onii-sama touche le détenteur qui avait activé le pouvoir. Chose impossible, car il se remettait de sa blessure dans un autre hôpital et il n'était pas encore réveillé.
Kunikida réfléchissait. Ranpo-sama intervint dans le fil de ses pensées et lui répéta les paroles du patron. Il lui dit aussi qu'il était le bras droit de Fukuzawa-sama et que ça lui donnait le droit de nous donner des ordres.
.
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.-À nous de voir si on se les fait un par un ou si on opte pour une attaque frontale.
Bien évidemment, le plan avait marché et les mafieux s'étaient présentés droit dans le piège, Chūya à leur tête. Il fit une grimace.
-Les deux me vont.
-.... Ni l'un ni l'autre.
Tanizaki effaça son illusion, ne laissant plus que nous deux, devant la troupe d'assaut de la mafia portuaire. Ils comprirent qu'ils s'étaient fait avoir. On leva les mains en l'air.
-Je ne me suis sacrifié pour personne.
C'était la même chose pour moi. Je voulais juste revoir Chūya. Je les avais suppliés de me laisser, ils n'ont pas voulu au début. À force de persuasion, j'avais réussi à les convaincre.
Il leur passa le message de Ranpo-sama. J'espérai qu'ils s'en sortiraient de leur côté.
.
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.Je ne sais pas pourquoi, mais après mon emprisonnement à la mafia, Chūya m'avait emmenée avec lui, seule, dans son bureau.
Même si mon but premier était de le voir, ses actions m'étonnaient.
-Écoute Chūya, je...
-Je ne t'ai jamais dit que tu pouvais m'appeler par mon prénom.
-Écoute Nakahara, repris-je
-Tu peux m'appeler Chūya.
Une veine apparut sur mon front et j'essayai de cacher ma colère.
-Écoute Chūya, je pense que tu dois être en colère parce que je t'ai cach-
-Menti, corrigea-t-il
-....parce que je t'ai menti que j'étais sa sœur, mais si tu l'avais su avant, est-ce que tu aurais chercher à me revoir ?
-Bien sûr que-
Je l'interrompis :
-Bien sûr que non. Tu le sais très bien, ça ne sert à rien de nier.
-Qu'est-ce que tu en sais ?!
Je lui fis un sourire triste.
-Tu veux vraiment savoir ?
Je n'attendis pas sa réponse et lâchai la mèche de mon frère. Je savais que les effets secondaires reviendraient plus tard, mais que mon pouvoir, lui, marcherait tout de suite.
-En toute honnêteté ! dis-je pour activer mon pouvoif
Une lumière bleue pale sortit de mon corps et enveloppa Chūya.
-Comme tu le sais sûrement déjà, la plupart des membres de l'Agence des Détectives Armés possèdent une capacité. Je suis moi-même une détentrice. Mon pouvoir me permet de ne faire dire que la vérité à une personne que j'ai déjà touchée.
-Et tu l'as utilisé sur moi ?!
-Je ne la désactiverai pas. Donc, soit tu me tortures pour faire annuler mon pouvoir, soit tu me fais ou te fais toucher par mon frère, soit tu me tues...
Il se raidit au dernier verbe.
-....ou tu me libères gentiment et me laisse partir. Mais avant, réponds à une seule de mes questions.
Il commença à taper du pied impatiemment.
-Laquelle ?
Je lui souris.
-Qu'est-ce que tu ressens pour moi ?
-C'est ridicule. Pour moi, tu es
-Je suis...? Je n'ai pas entendu la fin de ta phrase.
Il réessaya plusieurs fois, avec à chaque fois le même résultat. Après ces infructueux échecs, il bredouilla une phrase complète, reflétant ce qu'il pensait vraiment.
Je lui souris et désactivai ma capacité. Il me libéra comme convenu et je sortis par les escaliers de secours extérieurs. Je savais que Tanizaki n'aurait aucun mal pour se libérer tout seul.
J'allai donc à la rencontre des détectives, vagabondant dans toute la ville joyeusement.
Les seuls mots qu'il avait prononcés m'avaient réchauffé le cœur.
.
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.-Je t'aime.
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Chūya X reader [Ancienne Version]
Fanfiction(T/p) travaille à l'Agence des Détectives Armés avec son frère, Osamu Dazai. Un jour, où il se fait enlever par la mafia portuaire, elle se décide d'aller le sauver... D'après "Bungo Stray Dogs" de Kafka Asagiri Ces personnages ne m'apparti...