J'étais sa grande soeur, et ce que je voulais faire était la protéger coûte que coûte.
Nous avions tous passé une nuit étrange après ce qui c'était passé hier.
Je n'avais pas fait de cauchemars à ma plus grande surprise.
Au réveil, il y avait déjà Robert et Jason dans le salon.Robert : Salut ma Chérie !
Tu vas être super contente de voir ce que j'ai préparé pour toi !
J'ai fais des pancakes ! Tu les adores.Il était très fier de lui, et il voulait aussi me redonner le sourir, il était tellement mignon.
Mere : Merci c'est très gentil de ta part mon amour !
Mais j'me demande... Kitty dort toujours ?Jason : Je ne sais pas si elle dort, mais en tout cas elle est dans notre chambre oui.
Mere : Comment s'est passé sa nuit ?
Jason : Mouvementée.
Faut dire que personne s'attendait à ce que tu sois vraiment sa soeur hein.
Au début la ressemblance c'était vraiment juste une excuse pour te détester.Mere : Je sais bien oui...
Je suis la première étonnée alors que j'étais quand même grande finalement...Robert : Une réponse du cerveau d'un évènement traumatique.
C'est te faire oublier les choses qui t'ont fait un gros choc, dans le but de te protéger mentalement.Mere : Sûrement en effet...
Jason : Dans ces cas là, c'est la même chose pour Kitty ! Ça explique pourquoi elle a eu des souvenirs qu'elle n'avait jamais eu avant cette nuit...
Mais euh, j'voyais vraiment pas Alejandro comme un espèce de "sauveur".Robert : Sauveur c'est un bien grand mot. Il a bien profité de la situation lui aussi. Et puis ça ne l'as pas déranger de prendre uniquement Meredith avec lui. Il aurait pu emmener Kitty aussi ! Là on aurait pu dire de lui que c'était un sauveur.
Mere : Vu les circonstances aussi...
Jason : Ah ! Bein voilà dont ! Tu lui trouves des excuses maintenant ?
Toi qui était sa plus grande, que dis-je, sa plus gigantesque hater !Mere : Ce ne sont pas des excuses.
C'était seulement une situation merdique et il a fait ce qu'il a pu.Robert : Hmhm.
Je propose qu'on n'en parle plus pour le moment. Tout le monde est déjà assez traumatisé comme ça !Mere : Tu as raison.
Hum, désolé pour tes pancakes chéri... Mais je vais aller voir Kitty.J'étais vraiment plus qu'inquiète pour elle. C'était tout autant la douche froide pour elle que pour moi.
Je monta donc jusqu'à sa chambre pour voir comment ça allait.Mere : Kitty ? Tu es réveillée ?
Kitty : Oh Meredith.. Euhm, oui je le suis...
Mere : Je ne veux pas te déranger, si tu veux que je parte pour te laisser tranquille, je m'en vais.
Kitty : Non vas-y, entre.
Elle avait une petite voix, et elle allait sûrement avoir une petite mine aussi.
Mere : Jason m'a dit que tu avais eu une nuit compliquée.
Kitty : Ouais assez.
Mere : Je comprends ça...
Kitty : T'es vraiment ma soeur. Maintenant que j'y repense ça parrait logique !
Tu lui ressembles comme deux gouttes d'eau.. Et nous même on a des traits en commun !Mere : Je sais, ça me fait bizarre à moi aussi.
Et tu sais... J'ai eu des souvenirs de nous deux cette nuit. C'était troublant de rêver de ça mais bon.Kitty : Qu'est ce qu'il se passait ??
Mere : Nous étions dans la cour du manoir de tes parents.
Enfin, nos parents...
On jouait toutes les deux, et ta soeur nous apportait des pancakes.
Elle était heureuse et nous aussi.Kitty : On était vraiment proche elle et moi.
J'ai énormément de souvenirs avec elle.
Mais vu que vous êtes les mêmes, si ça ce trouve certains souvenirs sont avec toi...Mere : Effectivement ça pourrait l'être...
Ça ne m'étonnerais pas maintenant.Kitty : C'est vraiment déroutant de remettre autant de choses en cause !
Mere : Je m'en rends compte.
Kitty : Est ce que je peux, te demander quelque chose ?
Elle était vraiment hésitante.
Mere : Bien-sûr ! Tout ce que tu veux !
Kitty : J'ai envie d'un câlin...
J'avoue qu'à ce moment-ci, j'étais extrêmement surprise par la demande. On ne s'était jamais tant approchée toutes les deux.
Mais j'étais heureuse.
Alors je la pris dans mes bras.
J'avais des frissons sur tout le corps, mais je ne me sentais pas mal. J'étais réconfortée, comme si les sensations du passé revenaient.
Comme si la tendresse que nous avions enfant, remontait enfin.C'était l'une des plus belles retrouvaille.
Et nous avions passés toute la matinée à parler de nos souvenirs qui remontaient chacun à leurs tours.Jason : Elles sont enfermées dans la chambre depuis qu'il est 9h. Elles foutent quoi ? Ça fait quatres heures !
Robert : Elles parlent. Ça prend du temps. Elles ont le droit après tout ce temps, tu crois pas ?
Jason : Si. Mais j'aimerais bien voir ma meuf moi.
Il semblait énervé, comme s'il était pressé. Il faisait les 100 pas dans le salon.
Robert : Tu peux me dire ce qu'il t'arrive là ?
Jason : Rien. Tu poses trop de questions enfait.
J'dois sortir. Tu diras à Kitty, enfin si elle sort un jour, que j'reviens. Qu'elle s'inquiète pas.Robert : Euh, d'accord ?
Robert se demandait ce qu'il pouvait bien aller faire à cette heure-ci, en début d'après-midi.
Et sans en avoir parler à quiconque, Jason avait effectué un échange douteux avec un homme inconnu.
Ce n'étais sûrement pas la première fois qu'il le faisait, mais c'était assez récent pour que Jason se méfit. Il vérifiait à chaque coin de rue, que personne ne le suivait.L'homme, lui, semblait plus que réjoui de l'échange qui s'était passé.
Jason ne revins que dans la soirée.
Il ne parlait pas.Kitty et moi nous étions revenu dans le salon, et nous parlions avec Robert.
Quand Kitty vu son homme revenir, elle était un peu sur les nerfs.
Kitty : C'est à cette heure que tu rentres !
Prévient que tout va bien la prochaine fois !Jason : Désolé, j'avais plus de batterie. Mais t'inquiètes je vais bien.
Le plus important c'est toi.
Comment toi tu vas ?Kitty : Mieux.
L'ambiance était particulière entre les deux mais elle finit par s'apaiser.
Les deux amoureux ne pouvaient pas s'empêcher de rester collés l'un a l'autre en s'embrassant.Tout semblait redevenir normal.
Mais les choses n'étaient peut-être pas si résoluent que ça.
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𖦹☽︎ 𝕻ᴏᴋᴇʀ 𝕱ᴀᴄᴇ ☾︎𖦹
General Fiction• Jeune femme d'une riche famille héritière des biens le jour, chef d'un grand groupe de braqueur la nuit, voilà mon histoire ainsi que celle de mes amis. N'ayez crainte, nous n'avons encore jamais été démasqué. Peut-être que cela changera un jour...