Chapitre 14 - Talk

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Arcturus s'installe sur la poitrine de Pandora à la seconde où je la dépose sur son canapé.

À cause de ses pleurs, elle a finit par s'effondrer petit à petit sur le sol alors je l'ai retenu et l'ai porté jusqu'ici.

Elle m'a remercié d'une voix cassée et s'est endormie à la seconde où elle a touché le canapé.

Je sors mon portable, gardant un œil sur Pandora et téléphone à Miguel.

Mich : Allô?

Moi : Salut hum, tu peux me passer Elsa? Ou mettre en haut parleur.

Des bruissements montrent qu'il choisit le haut parleur.

Elsa : Ines? Ça va?

Moi : Elle a fondu en larmes.

Elsa : Oh.

Mich : Qu'est-ce que t'as fais encore?

Elsa : Mais tais toi! T'es bête ou tu le fais exprès? Bien sûr qu'il n'a rien fait de mal. Pas vrai Ines?

Moi : Non je n'ai rien fais. Je lui ai juste dis que j'avais compris et c'est comme si elle avait été soulagé et qu'elle avait relâché toute la pression qu'elle tenait.

Elsa : Mais c'est une bonne chose. Où elle est?

Moi : Devant moi, elle s'est endormie après avoir pleuré.

Elsa : Vous devrez parler après, tu le sais hein?

Moi : Mmh. Ça m'a brisé le coeur Elsa si tu avais vu son regard.

Elsa : Il semble que tu sois tombé sur une fille avec un certain passé Ines, tu dois faire attention.

Moi : J'ai tellement envie de prendre soins d'elle si tu savais, j'ai l'impression qu'on compresse ma poitrine et que je devrais la serrer dans mes bras jusqu'à ce que je sois sur qu'elle aille bien.

J'entends le rire calme d'Elsa.

Elsa : C'est une bonne chose. Je suis sure que tu seras capable de prendre soins d'elle, mais sois patient et compréhensif c'est le plus important.

Moi : Je le serais, merci Elsa. Merci Mich.

Mich : Salut mec, appel quand t'as besoin.

Je raccroche et soupire, Arcturus me regarde fixement d'où il est près de Pandora.

Pandora bouge doucement se redressant en position assise et frottant ses yeux.

Pandora : Je suis désolée.

Moi : Ne t'excuse pas Pandora s'il te plaît ne fais pas ça.

Je puise le peu de courage caché en moi pour m'avancer jusqu'à elle, m'accroupir devant ses jambes et poser mes mains sur ses genoux.

Ses yeux trouvent immédiatement les miens. Ils sont toujours rougis et plein de larmes.

Moi : Pouvons-nous parler?

Elle hoche doucement la tête.

Pandora : Mais j'ai peur.

Moi : De quoi?

Pandora : De ce que tu diras dans cette discussion.

Moi : Alors je ne le dirais pas.

Une larme coule sur sa joue alors je lève ma main droite pour l'essuyer avec mon pouce, laissant ma main contre sa mâchoire.

Moi : Parle-moi Pandora. S'il te plaît, j'ai besoin de comprendre. Je veux t'aider et prendre soins de toi mais il faut que je comprenne. S'il te plaît.

Elle hésite, regardant longuement dans mes yeux, cherchant une quelconque information alors je la laisse tout voir, je la laisse voir ce dont elle a besoin.

Elle soupire et répond à ma demande.

Pandora : Je... j'ai fais une dépression sévère il y a quelques années. Avant Noah. En même temps que ma mère et je devais gérer la sienne donc c'était encore plus difficile à surpasser. Et depuis j'ai... je rechute parfois. Et je suis dans une phase depuis... depuis l'anniversaire de Miguel, peut-être juste un peu avant mais ça a été le déclencheur. Et je ne sais pas pourquoi cette fois-ci c'est plus difficile que d'habitude.

Moi : C'est de ma faute alors?

Pandora : Non. Non, je... j'ai juste paniqué, tu n'y es pour rien.

Moi : Mais c'est à cause de ce que j'ai dis.

Elle hoche la tête et son regard retrouve le sol entre nous, comme si elle avait honte de l'admettre.

Pandora : Je ne veux pas que tu t'en veille, tu n'y es vraiment pour rien, c'est juste moi.

J'hoche la tête, essayant de me convaincre même si je sais que le fameux déclencheur est clairement moi.

Pandora : Tu vois, je ne suis pas vraiment un cadeau, je ne t'en voudrais pas si tu veux t'en aller, mais fais le maintenant, plus tu tarderas plus ça me fera mal.

Moi : Je n'ai pas l'intention de partir. Ni maintenant ni plus tard.

Elle relève ses yeux pour retrouver les miens.  De l'étonnement clair dans son regard.

Pandora : Quoi?

C'est si bas que je ne l'aurais pas remarqué si je n'avais pas vu ses lèvres bouger.

Moi : Je ne partirais pas Pandora. Je vais prendre soins de toi, t'aider à passer cette rechute et toutes celles qui viendront après, je vais t'aider à être heureuse et chasser tes peurs. Je vais être là pour toi, mais seulement si tu le veux, je ne te forcerai pas.

Je la questionne du regard, tenant toujours son menton avec ma main pour ne pas la laisser fuir mes yeux.

Pandora : D'accord, oui je le veux. Merci Ines.

Des larmes coulent, mais je les chasse avec mes pouces contre son visage.

Pandora : Merci. Je... merci Ines. Je ne te mérite pas.

Moi : Ne dis pas ça Pandora. C'est clairement moi qui ne te mérite pas.

Elle pleure encore un peu, mais j'embrasse les larmes sur sa joue et elle cesse petit à petit. Me permettant de la prendre dans mes bras et de la serrer contre moi.

Si je pouvais prendre en elle tout son malheur et le subir à sa place je le ferais. Mais ce n'est pas possible alors je donnerais tout ce que je peux pour la rendre heureuse et chasser chaque doute de son esprit.

Je lui ai promis de l'aider mais je me le promet à moi-même aussi. Je dois y parvenir et je le ferais, parce qu'aujourd'hui c'est elle qui a besoin de moi et je sais que dans quelque temps ce sera l'inverse.

Je sais que j'aurai besoin d'être aimé et que je ne voudrais personne à part elle pour le faire.












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Eh bien on a ici une promesse d'un futur à deux.

With All My Love

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From a Book to LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant