66. JE PENSe À TOI

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JE PENSE À TOI.

Aucun hiver n'éteindra ma flamme.
Aucun Été ne brûlera point mon âme.
J'avais découvert l'amour tout seul
Et tu m'as appris à y mettre du cœur.

Si j'avais su que ce sera l'unique fois,
La première fois de la dernière fois,
J'aurais dû te serrer fort contre moi
À échanger ta joie contre mon émoi.

L'amour n'a pas d'ardoise à l'essaie,
Je l'ignorais. Maintenant, je le sais.
Il n'est non plus une chose ordinaire
Ou, le monde entier saurait le faire.

Je pense à toi sur le siège du métro,
Les soirs, quand je rentre du boulot.
Parfois je revois nos photos rétros
Et je me retrouve la tête sous l'eau.

Je pense à toi dans mon lit les soirs
Comme un môme qui pleure sa mère.
Mes rêves et mes cauchemars amers
Sont toujours remplis de ton histoire.

On pourrait déplacer les montagnes
À deux, on pouvait être plus heureux
Mais il ne suffit pas d'être amoureux
Pour changer de l'eau en champagne.

Si tu finis par tomber sur ce poème,
S'il te plaît donne-lui un sourire givré.
Prends tout ton temps pour l'admirer,
Puisqu'il est fait d'un délice extrême.

Si ces paroles arrivaient à te toucher,
Ouvre-les alors la porte de ton âme
Puisque je n'arrive plus à me coucher
La nuit; tu étais comme ma flamme.

J'ai fini par autant apprendre sur toi
Que tu es devenue, telle ma réplique.
Ton amour je le porte toujours en moi
Comme si c'était une fameuse relique.

Recueil de "poèmes" et "textes" sur la vie et l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant