Le Bonheur Est-il Au Bout Du Tunnel ??

~24 : la Découverte (suite)

PDV ZEYNAB

J'ai mal partout, je n'arrive pas à ouvrir les yeux c'est comme si ils étaient scotché. Je sens que mon bras est comme dans plâtre et puis.... Et puis... cette odeur...ce parfum... masculin... cette énergie sombre et pesante mais en même temps rassurante.

Les images de mon accident défilent dans ma tête et...mon bébé...mon Imran... juste cette pensée me fait ouvrir les yeux. Je regarde partout au tour de moi et je m'arrête sur cette silhouette imposante devant la fenêtre.

Il a dû sentir mon regard sur lui puisqu'il tourne la tête vers moi, nos regards se croisent, ces yeux...mon Dieu... ils arrivent toujours à me captivé.

Karim : comment tu te sens ?

Zeynab : ça va, je tiens le coup... où est Rahman ?

Karim : dehors !

Sa voix était grave, beaucoup trop grave et il doit y avoir quelque chose.
Il quitte la fenêtre pour se diriger vers moi , tire la chaise juste à côté du lit et s'assoit. Puis il me fixe droit dans les yeux , j'ai l'impression qu'il cherche quelque chose dans mon regard.

Karim : tu sais ? Je lui fais non de la tête. Rahman m'a appelé quand j'étais sortie de chez lui quelque temps après, pour me dire de venir à cette hôpital d'urgence.

Mon cœur commence à battre très fort dans ma cage thoracique.

Karim : je suis arrivé et je me retrouve entrain de donner du sang à un petit garçon de 3 ans et en plus qui me ressemble beaucoup.

Ma respiration devient très lourde.

Karim : puis on me dit que il a eu un accident avec sa mère. Je me demandais si tu ne connaîtrais pas cette enfant ?

Non...non..non...mon bébé...mon Imran !

Zeynab : comment il va ? À cet instant tout ce qui m'importe c'est la santé de mon enfant. Je m'en fiche si il découvre la vérité, tout ce que je veux savoir c'est comment vas mon bébé.

Voyant qu'il ne me répond pas, je décide de me lever mais les douleurs me ramènent sur le lit.

Karim : reste allongée, tu es très faible.

Zeynab : je veux le voir. Lâche moi ! Ne me touche pas idiot !

Il essaye de me retenir par les épaules pour ne pas que je me lève.

Karim : calme toi ! Il va bien !

Sa voix était sans appel et autoritaire que j'en ai eu des frissons !

Karim : pourquoi ne pas m'avoir dis que tu attendais un enfant de moi ?

Zeynab : pourquoi je te l'aurais dis ? M'aurais tu crû ?

Il continue juste de me regarder droit dans les yeux et j'ai eu ma réponse.

Zeynab : j'en étais sûre !    Murmurais-je      

Après quelques minutes de silence et de regard, la porte s'ouvre sur mes amis.

Jamila : hey ma belle ! Comment te sens-tu ?

Zeynab : ça va mieux alhmdllh merci !

Rahman : petite sœur !

Zeynab : toi !  j'en ai pas fini avec toi.

L'ambiance était détenu malgré la petite tension entre moi et Karim. On m'a dit que mon bébé va bien, que je pourrais le voir un peu plus tard.

Quelques instants après, une infirmière et un médecin sont entrés, suivi d'un infirmier avec un autre lit où se trouvait Imran, c'était une idée de Rahman qu'on soit dans la même chambre, il marque des points pour se faire pardonner.

Il à l'air pâle et faible. Mais plus la poche de sang se vidait, plus il reprenait ses couleurs et je me suis laissée emporter par la fatigue.

...

Après plusieurs heures de sommeil, je me réveille et vois un magnifique tableau devant moi. Karim qui caresse les cheveux d'Imran endormi. Je peux voir ses yeux brillés de joie et de fierté.

Sa fait deux semaines qu'on est à l'hôpital et on rentre aujourd'hui chez nous. Imran a repris toutes ses forces.

Si vous vous demandez s'il a vu Karim,  oui il a vu et c'était très émouvant de le voir connaître son père. On a tous pleuré même le fameux guerrier a laissé une larme s'échapper.

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Couuuuurt chapitre je sais. Mais je ne pouvais pas vous laisser encore plus longtemps sans nouvelles.

Merci beaucoup pour votre soutien et patience mes babys. Faites moi savoir vos avis dans les commentaires ils sont les bienvenus.

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