Izuku sortit du magasin ouvrit l'emballage de son sandwich triangle, récupéra la nourriture et jeta le reste dans une poubelle. Il cala son sandwich entre ses dents et utilisa son aller pour se propulser en haut d'un immeuble. Il atterrit doucement sur ses pieds. Avec les années, il était capable de maîtriser ses différents alters à la perfection. Il retira son sandwich d'entre ses dents et regarda le paysage. Le soleil était doucement en train de se coucher sur la ville de Tokyo.
Il s'approcha du bord de l'immeuble et s'assit en tailleur, commençant à manger son maigre repas. Il mangerait bien demain midi ou quand il rentrerait chez lui, tard dans la nuit. Il regarda le soleil se coucher derrière les immeubles, attendant son rendez-vous hebdomadaire. Il ne fallut que quelques minutes à Ochaco pour le rejoindre. Dans son costume de héros, elle était magnifique. Un grand sourire sur le visage, elle le rejoint et s'assit à ses côtés.
-Tu ne m'as pas attendu pour le coucher de soleil.
Izuku rit.
-Le soleil ne va pas t'attendre, c'est toi qui es en retard.
Ochaco lui tira la langue avant de sortir un onigiri d'un petit sac qu'elle portait autour de sa ceinture. En silence les deux se mirent à manger, admirant la vue. Izuku termina rapidement son sandwich.
-La semaine a été calme, tu ne trouves pas ?
La jeune femme hocha la tête. Izuku et elle ne patrouillaient pas dans les mêmes quartiers de Tokyo mais l'impression de calme régnait dans toute la ville ces derniers temps.
-Il y a eu des jours où aucun vilain n'a été signalé dans nos quartiers. Endeavor a failli plusieurs fois faire des crises de nerfs. Il ne sait pas comment agir lorsque tout est calme.
Izuku rit rien qu'à l'idée d'imaginer cette scène. Le grand héros numéro un tournant en rond dans son bureau par manque de vilain et de paperasse. Lui qui aimait l'action, ce trop grand plat devait aller à l'encontre de ses habitudes et de ses envies.
-Shoto m'en a parlé un peu. Mais en vrai on évite de trop parler boulot à la maison.
-Je comprends. Lui me parle beaucoup de toi.Izuku sentit ses joues rougir. Pas étonnant que Shoto parle beaucoup à sa meilleure amie, tous les deux travaillaient dans la même agence. Endeavor avait engagé son fils une fois que ce dernier avait obtenu son diplôme et Ochaco avait postulé d'elle-même. Les aptitudes qu'elle avait montrées durant la guerre avaient grandement appuyées sa candidature pour devenir membre de l'agence du héros numéro un du Japon.
-Il ne dit pas de bêtises j'espère ?
-Il me raconte vos petites engueulades et vos péripéties quotidiennes. Je suis au courant de tout sans te voir tous les jours.Izuku sentit que cette fois son visage était devenu tout rouge. Son copain était devenu trop à l'aise avec Ochaco et avait tendance à lui raconter un peu trop leur vie quotidienne. Il se prit le visage dans ses mains, faisant rire Ochaco.
-Dans l'après-midi, avant de partir, il me racontait le plat qu'il avait prévu pour toi ce soir après ta patrouille. C'est vraiment trop mignon.
-Vous parlez trop tous les deux...Ochaco passa sa main dans les cheveux d'Izuku et les ébouriffa en riant. Izuku était content de l'avoir dans sa vie. Ochaco était comme un pilier à qui il pouvait tout raconter sans être jugé. Bien sûr qu'il avait Shoto, cela faisait un peu plus de deux ans qu'ils sortaient ensembles. Mais il n'allait pas raconter à son propre copain les doutes qu'il pouvait parfois avoir sur son couple. Sa meilleure amie était alors la seule à pouvoir l'écouter.
-Tu sais qu'il me l'a encore demandé ?
-De te marquer ?Izuku hocha la tête. Le marquage était une chose normale dans un couple. Mais cet acte existait principalement entre un alpha et un beta ou encore un alpha et un oméga. On ne se marquait pas entre alphas. Hors, Izuku et Shoto étaient tous les deux des alphas.
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Pour l'amour d'un enfant [BakuDeku]
Fiksi PenggemarLa Grande Guerre s'est terminée il y a cinq mois maintenant lorsque Katsuki apprend qu'il est enceint d'Izuku alors qu'il cache à tout le monde qu'il est un oméga. Pour protéger cet enfant des attaques des derniers partisants de Shigaraki, fuir le J...