La flammèche

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Son corps était rêche,
Elle avait embrassé Hécate,
Et de mes mains je frôlais sa peau fraîche,
Sentant pour la dernière fois son odeur délicate.

Ses lèvres pâles et bleutées,
Semblaient vouloir me délivrer,
Le lourd secret que chaque homme a un jour appété,
Celui de la mort, celui de l'être désenivré.

Dans ses yeux je ne voyais luire,
Que tristesse et mélancolie,
Comme si son dernier dire,

Comme si sa dernière mélodie,
N'avait été qu'un fracas,
Celui du verre qui se brise, celui d'une flammèche.

Les EngouleventsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant