Je fixais la Lumière rouge
Dans laquelle il semblait pleuvoir
Des gouttes de sang. Mais le halo lui ne bouge
Car c'est son intérieur qui pleure et qui parait me regarder, me voir.Nous nous sondons, elle voulant me happer
Moi tentant de la sauver, car jamais
La Lumière ne doit s'éteindre: « Tu ne dois pas cesser
D'aimer, sinon c'est ton âme que tu perdrais ».Pourtant la Lumière toujours vacille,
Si peu sûre d'elle même: « Déshabille
Moi si tu veux me voir » dit-elleJe lui chuchotais: « Mais ma douce demoiselle
Je vous ai toujours vue
Vous êtes celle qui est incapable de vous voir, même nue ».C'est le conte d'une demoiselle rouge, enfermée dans une tour gardée par un dragon, qui porte son visage.