Dans le regard de celle, qui les mains
Serrées, tient un trésor, réside un désir lointain,
Une méconnaissance, un mélange de tout
Et de rien, alimentés par un large trou,
Celui de la femme qui ne peut être aimée,
Celle qui pense que de l'amour elle doit être privée.Alors et seulement alors, dans son regard,
Le jour et la nuit ne font qu'un, accueillant
Le mortel baiser de la chute, sans aucun égard
Pour celle qui regardait ses mains mouillées par l'Océan.Alors et seulement alors, la femme se consume,
Pensant mériter de s'effacer, happée par la vague,
Qui, autrefois l'avait enveloppée comme un costume.
Et dans son esprit se trouve une vie, lointaine, un peu vague.Dans le regard de la femme qui ne voit
Plus que l'horizon, se dessine une perle salée,
Une goutte d'Océan se frayant une voie,
Hors du tombeau ensablé,
Du cœur complètement asséché,
De celle qui pense que par l'amour elle a été reniée.