Sous la pénombre
Des décombres
Se meurt ce que nous avons construit.
Il ne suffit que des lueurs de la nuit
Pour annihiler, ce qui me semblait éternel.
Désormais des lambeaux de chair sous le ciel
Qui nous a rejetés et laissés pour morts.
Seuls, charpies et pauvres corps
Bercés par les vagues vertes
Ondulant au rythme de nos plaies ouvertes,
Un monde de vert et de rouge;
L'instant du dernier souffle où seul le ciel ne bouge.
Le dernier tic et le dernier toc
De la vieille horloge rouillée
Et la terre semble se soulever
Et me propulser, c'est l'envolée.