J'admire la Lune, Luna Lunae,
Je l'observe se revêtir de son voile blanc
Et salue ses cheveux cotonneux, Amare
Lance ma bouche chaudement.Et son somptueux costume onirique m'hypnotise
Tandis que la solitaire et pâle boule magique
Qui dans le ciel règne et demeure insoumise
Semble si triste lorsque résonne son silence tragique.Mais jamais elle n'a sourit,
Jamais elle n'a soupiré,
Comme hors du temps, malgré les intempéries,
Malgré les fourbes tromperies, elle reste emplie de fierté.Lorsque j'admire la Lune mystique,
Mon corps me parait flotter et s'envoler
Comme attiré par cette Reine fantastique,
Mais qui pourtant, par la nuit, semble muselée.