4. Un monde d'âmes meurtries.

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Auderic huit ans auparavant.

—Je me souviens de toi, et pendant tout ce temps tu m'as chercher ? Pourquoi ?

Elle hume son verre d'alcool et sourit comme si elle avait rêver de ce moment pendant tout ce temps, elle déguste chaque son qui engloutit sa satisfaction d'avoir réussi.

Elle repose sa coupe sans y toucher et se lève me dévoilant la tenu légère qu'elle porte, une nuisette blanche ou ses cheveux roux vient casser cette pureté du satin.

Le regard qui touche les parties de mon corps brûle mon coeur comme si je la connaissais depuis toujours avant qu'elle s'arrête dans mes pupilles hypnotiser par les mouvements qu'elle m'offre de son corps.

—Parce que je me suis juré de te retrouver et de t'aimer pour le meilleur et pour le pire.

J'hésite entre la folie et l'obsession démoniaque qu'elle se voue à moi, je suis venu dans l'optique d'avoir son corps et non son cœur, la jeunesse m'ouvre ses bras pour que je m'y engouffre et puisse vivre pleinement. Une femme dans mon chemin ne serait qu'un obstacle insignifiant, qui plus est insupportable.

Je suis peut-être celui qui l'a sauver, mais je ne sauverais jamais son cœur des maux qu'elle porte, je ne lui assouvirais jamais ses besoin  d'adolescente qui rêve d'amour mais de femme qui rêve de sexe.

Les histoires d'un soir font partie de mon quotidien, les seules sentiments qui fleurissent sont ceux de mon bas ventre lorsque je viens en elles. Mon coeur reste fermé.

—Je ne suis pas là pour t'aimer.

Elle ricane et s'empare de ma main pour me tirer vers la baie vitrée qui montre la ville dans la plus belle de ses splendeurs.

La plus fausse des images que j'aurais pu voir dans ma vie, la façade des enfers peut-être merveilleuse. Cette ville cache des prédateurs, des pauvres et des perdants de bataille. La guerre d'une vie qui peut te mettre à terre en un instant. C'est ce qui grouille dans la ville, pas c'est jolies building illuminer par l'hypocrisie des riches hommes.

Sa main caresse mon avant bras avant qu'elle entremêle nos doigts sans quitter la ville des yeux. Qu'elle est son objectif en m'emmenant devant cette vitre ? Les miracles n'existent pas pour les hommes comme moi, qu'elle trouve son riche homme hypocrite qui rendra une belle vu à la pire des villes.

—J'ai grandi dans un internat, abandonné par mes parents pour mon apparence et mon comportement qui n'étais pas dans les normes pour eux.

Je fronce les sourcils en entendant les paroles qui sifflent près de mes tympans, abandonnés pour son enveloppe corporelle ? Ses boucles anglaise coloré de la chevelure rare ? Est-ce un crime d'être belle ?

Ses mots qui n'ont pas l'air imprégnée par la tristesse cessent de me partager leurs vécu comme si j'étais venu bavarder avec une camarade.

—Malgré l'absence parentale, j'ai vécu dans la richesse des vivres qu'ils m'offraient tout de même.

Une bourgeoise comme je l'ai dis, sa prestance et ses vêtements ne mentent pas sur son train de vie, tout avoir sans rien faire, gâté par la vie lors de sa naissance, elle est née et mourra dans le fric qui coule à flot dans ses poches.

Sa main quitte la mienne et croise les bras, j'analyse ses traits qui ce sont durcis, ses sourcils froncés sans lâcher la vue.

—Mais sans défense, dans un lieu où règne le roi des enfers, dans un royaume où ma présence était une nouvelle fois déplaisante, j'ai du vivre de violence.

Intéressé par ce qu'elle dit, je lis ses lèvres son histoire qui empiète mon territoire peu à peu. Ses mots sont comme rempli d'un venin qui s'immisce dans mon coeur me provocant dans sa bataille a elle.

Burning Souls T3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant