Petit espoir

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Suivez moi.

Sebastian se leva du banc et suivit le professeur Rogue. Ils allaient dans le bureau de Dumbledore. L'adolescent était blême à mesure qu'ils s'approchaient de la gargouille. Rogue dit le mot de passe, que Sebastian ne pouvait même plus dire et surtout tenter de l'entendre. Il y avait une limite à son don avec certaines personnes, comme son directeur de maison, Dumbledore et Maugrey. C'était donc sans information possible qu'il entra dans ce bureau, pâle et très inquiet.

Quelqu'un l'accueillit alors en le prenant dans ses bras et il oublia toute peur en reconnaissant sa mère. Il se lova contre elle, et son père posa sa main sur son épaule.

Ses parents étaient là et ça lui faisait énormément de bien après des jours à se morfondre, à mal dormir et surtout à tenter d'améliorer ses aptitudes pour pouvoir entendre ce que disait les autres grâce à la legilimencie. Il avait compris qu'il pouvait ainsi entendre dans l'esprit des gens ce qu'ils disaient à voix haute, en plus de comprendre bien mieux ce qu'ils souhaitaient vraiment. Avec ses parents, il n'osait pas utiliser ce don. Il ne voulait pas même. Il les suivit donc jusqu'à trois fauteuils, face au bureau de Dumbledore. Rogue se mit sur le côté. Sebastian tenait la main de sa mère, la fixant heureux.

— Donc... Vous savez comment le soigner ? Demanda Richard.

— On va essayer avec des potions d'abord, répondit Rogue. Et si ça ne répare pas ses tympans, alors on lui fera des aides auditives. J'ai plusieurs idées en tête. Je me disais que... que Sebastian pourrait participer. Ça lui donnerait un peu de courage et surtout de reprendre confiance.

Sebastian sentit la main de sa mère faire pression sur la sienne. Il détourna la tête et observa les autres, n'ayant rien entendu ou vu quoique ce soit pour comprendre ce qu'il se passait. Dumbledore lui expliqua grâce au sort pour afficher ses paroles. Sebastian hocha de la tête, avant de la baisser, légèrement perplexe par cette aide. Son père lui tapota doucement l'épaule, l'obligeant à le regarder. Richard lui montra alors Dumbledore.

Les élèves qui t'ont agressé se sont dénoncés. Sûrement qu'ils ont été mis au courant qu'on t'avait libéré de... de l'anneau.

Sebastian rougit.

Mr Beurk a été renvoyé et sera jugé par le ministère de la Magie, étant le meneur. Les trois autres ont jusqu'à la fin des vacances pour trouver une nouvelle école. Ils sont aussi renvoyés de Poudlard mais j'avais promis que la punition serait moins terrible s'ils se dénonçaient. Eux ne risquent pas de voir leurs baguettes magiques être brisés. Mr Beurk... si. Tout dépendra de ce que le ministère décide. Ils auront en tout cas tous un dossier et l'interdiction de faire un emploi à responsabilité pendant dix ans.

C'est tout ? Grogna Richard. Ils auraient pu le tuer !

— Ils ont reconnu avoir été encouragés par quelqu'un d'extérieur de l'école, même s'ils refusent de dire le nom, ils ont accepté la punition et ont beaucoup de remords. Et je ne suis pas juge, Richard. J'ai transmis le dossier au ministère de la magie, comme c'est la procédure en cas d'exclusion de Poudlard. Nous avons un problème plus... grave à considérer à présent.

Richard croisa ses bras.

— Sebastian a parlé Fourchlang, annonça Dumbledore. Et devant l'école entière. Il n'a pas fait exprès mais ça a déjà fait le tour du pays, qu'un garçon, élève à Serpentard, est Fourchlang comme le fondateur de sa maison.

Sebastian leva la main et montra le vide. Il voulait pouvoir suivre la conversation.

Désolé. Je parlais de ta capacité à parler Fourchlang. Cela va attirer l'attention de beaucoup de monde.

Âme NoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant