𝓣𝓱𝓮 𝓛𝓲𝓯𝓮 𝓦𝓲𝓽𝓱 𝓣𝓱𝓮 𝓦𝓪𝓵𝓽𝓮𝓻 𝓑𝓸𝔂𝓼

𝓣𝓱𝓻𝓮𝓮

3 jours après

Pov Alex :

Cela fait trois jours que je n'ai toujours pas parlé à Abby.

Pov Abby :

Ce matin, je compte aller voir Alex dans sa chambre. Si il ne veut pas me parler, je vais lui parler. De toutes façons aujourd'hui nous n'avons pas cours.

Je vais donc à sa chambre, et je vois qu'Alex dort. Le lit Nathan est vide, il est déjà réveillé.

J'entre en douceur dans sa chambre.

Je l'observe dormir paisiblement. Il est plutôt mignon quand il dort !

Alex se réveille doucement.

Abby : Coucou, je chuchote.

Alex : Qu'est ce que tu veux ? Me lance-t-il d'un ton froid.

Abby : Je voudrai qu'on reparle de notre engueulade.

Alex : J-

Abby : Non, laisse moi parler s'il te plaît. J'ai été idiote. J'ai fait pour me faire des amis, et au final ce n'est pas ce que je veux. Alors je m'excuses profondément je te jure que je m'en veux énormément. Tu ne le méritais vraiment pas et vraiment j'ai été vraiment conne à un tel point jusqu'à me foutre de ta gueule. Tu es gentil avec moi, et tu ne mérites juste pas ça, désolé. Vraiment.

Alex sourit.

Abby : Quoi ?

Alex : Nan rien.

Abby : Bon, c'est tout ce que j'avais à te dire, désolée de t'avoir réveillé.

Alex : Attends, reste.

Je m'assoie sur son lit alors que lui est encore allongé.

Alex : C'est moi, désolé. J'étais juste jaloux de toi et Cole. Alors j'essayais de t'éviter. Donc c'est un peu de ma faute.

Je rit.

Alex : Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?

Abby : Alex, j'aime une fille. Enfin, je crois.

Alex : Elle est au lycée ?

Abby : Non, elle était à New York mais elle me rend mal.

Alex : Comment ça ?

Abby : Ça fait plus d'une semaine qu'elle ne me donnes pas de nouvelles et qu'elle ne m'en demande pas. À vrai dire, j'ai peur qu'il se passe quelque chose avec sa meilleure.

Alex finit par se relever et s'assoir a côté de moi. Il me caresse le dos.

Alex : Tu sais, tu n'as pas à t'inquiéter. Cette fille, elle est chanceuse d'avoir une filles aussi géniale que toi. Et ici, si tu laches un peu ton téléphone, tu n'y penses plus. On a tellement de choses à faire.

Abby : Je pense aussi beaucoup à mes parents...

À ce moment, Alex s'est levé puis a fermé la porte de sa chambre.

Alex : Tu veux m'en parler, c'est ça ?

Abby : Je n'ai même pas réussi à pleurer. Je n'ai vraiment rien ressenti. Pas une once de tristesse. Je n'arrive même pas à penser à eux.

Alex : Eh, tu n'es pas obligée de m'en parler, je ne suis peut être pas la meilleure personne à qui tu pourrais en parler.

Abby : Alex, je veux t'en parler. C'est comme si... tout ton monde s'effondre devant toi et que tu ne fais rien face à ça.