À trop vouloir que tu m'aimes, je me suis souillée pour que tu m'arroses de tes baisers ;
J'ai revêtu ma plus belle nudité, dans l'espoir qu'en retour tu puisses toi aussi m'aimer
Au diable ma dignité et mon amour propre, pourvu que tu continues de m'admirer de la sorte.
Je me suis si tristement abaissée au point d'en devenir, un simple objet condamné à assouvir tes désirs.Car oui, mon pauvre coeur a eu la naïveté de penser que le culte que tu vouais à mon corps te ferait rester.
Tu ne m'aimais que lorsque tu en avais envie, je n'étais pour toi qu'une de ces autres filles ; dont on aime les courbes lorsqu'elles sont jolies ;
Une coquille vide à l'enveloppe charnelle délicieuse, qu'on abandonne pour une autre aux formes plus généreuses.Rien que pour te plaire je me suis transformée en poupée : Alors tu as joué avec moi jusqu'à en être lassé.
Même si je le voulais je ne pourrais te blâmer ;
Je ne puis m'en prendre qu'à moi-même, parce que chacun récolte ce qu'il sème.
Le revers de la médaille fut pour moi bien cruel, à tel point que j'ai fini par me brûler les ailes ;
À trop vouloir que tu m'aimes...
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Overdose
De TodoAmours empoisonnés, meurtres passionnés, overdoses sucrées. Gamins désorientés, jeunes adultes désabusés, adolescents qui ne savent plus aimer. Poésie à l'eau de rose, parsemée de seringues et d'ecchymoses. Douce mélancolie, berce moi le temps d'...