ISRAIL et ASSIATOU

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*** ISRAIL ***

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Arrivés devant chez Wahab, après avoir éteint la voiture il se mit à regarder Aissatou qui avait été particulièrement silencieuse depuis leur départ de chez leur frère mis à part avoir parler avec Moussa Barry qui avait été appelé par Nima pour l'informer de ce qui s'est passé.

Il descendit du véhicule pour aller vers elle, lui ouvrant la porte.

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Israil : tu viens, nous sommes arrivés !

Aissatou : oui

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répondit-elle calmement en descendant

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Israil : Aïcha

Aissatou : oui

Israil : tu veux que j'aille lui parler avant ?

Aissatou : non, je viens avec toi. De toute façon, il est préférable qu'il l'apprenne par nous.

Israil : oui, viens

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une fois à l'intérieur de l'appartement de Wahab qui anticipa les choses dans sa tête en les voyant puis lui Israil sans attendre se lança faisant court les choses.

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Wahab : d'accord !

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dit-il avec déception qu'il ne pu cacher. Puis il reprit après un moment de silence

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- le mariage est prévue pour quand ?

Israil : vendredi prochain, le temps que kötö Ahmad Tidiane arrive avec Baabein Maoudhö Moussa inch'Allah

Wahab : d'accord, je vous souhaite d'être heureux

Israil : merci

Wahab : Aissatou

Aissatou : oui

Wahab : (sourire) tu me sembles absente, qu'est-ce tu as ?

Aissatou : rien, ça va

Wahab : je suis d'accord avec Israaïl, mieux vaut ne pas attendre et je n'ai aucun doute qu'il saura te rendre heureuse alors positive un peu plus

Aissatou : oui

Wahab : et laisse les on-dit, tu sais que les gens parlerons toujours mais on s'en fou. Le plus important c'est ton bien être sachant que tu n'as fais du tort à personne, je me réfère au cas de notre cousine Assia bien entendu car je reste un frère

Aissatou : oui

Wahab : vous lui avez parlé à elle Assia ?

Israil : uhunh, on y vient

Wahab : je suppose qu'elle ne l'a pas bien prit. Bref, Aïcha !

Aissatou : oui

Wahab : penses un peu à toi pour une fois, je veux que tu le fasses afin que ça fonctionne entre Israaïl et toi

Aissatou : hum

Wahab : tu me connais, je dis ce que je penses

Aissatou : oui

Wahab : tu ne lui as rien pris, ce n'est pas toi qui les a séparé pour t'en vouloir  alors je voudrais que le garde dans ta tête et que tu te battes pour ton bonheur avec les enfants

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elle se mit à regarder Abdoul Wahab qui reprit avec sourire

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