ISRAIL et ASSIATOU

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*** Deux mois plus tard, Assiatou ***

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les choses n'évoluant pas plus que ça entre son mari et elle, chacun continuant sa vie normalement. La semaine qui a précédé rentrant un peu plus tard que d'habitude constatant que Israil s'en foutait donc ce jour-là, elle décida de faire de même et plus tardivement.

- Rentrer dans les alentours de 22 heures le trouvant en train de l'attendre au salon

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Assiatou : (à peine) bonsoir !

Israil : toi aussi !

Assiatou : hum

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voulant continuer, lui disant froidement et avec fermeté

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Israil : où étais-tu ?

Assiatou : là où je t'ai dit que j'allais

Israil : jusqu'à cette heure tu étais au travail, tu te fous de moi !

Assiatou : ça n'a pourtant pas l'air de te déranger que je sache

Israil : dans la maison ici il y a des règles à respecter, la prochaine fois tu dormiras où tu étais

Assiatou : tu veux me mettre dehors aussi ?

Israil : avises-toi de rentrer à des heures tardives encore, je te le ferai regretter et crois-moi que tu ne voudras pas me tenter Assia

Assiatou : je peux aller me coucher ou bien tu as d'autres reproches à me faire ?

Israil : que ça soit ta dernière fois !

Assiatou : tu ne m'insultes pas, je ne suis pas ta fille !

Israil : j'ai dit que ça soit ta dernière fois ou bien qu'est-ce que tu as crus, je ne suis pas ton connard !

Assiatou : ce que je fais ne t'intéresse pas

Israil : tant que tu es sous ma responsabilité, tu ne feras pas n'importe quoi alors que ça ne se reproduise plus jamais, je dis bien plus jamais sinon attends-toi au conséquences !

Assiatou : hum

Israil : et tu ne m'as pas répondu, où étais-tu ?

Assiatou : ça t'intéresse ce que je fais maintenant, non je ne crois pas

Israil : je t'ai posé une question alors tu vas me répondre tout de suite ! Où étais-tu ?

Aissatou : sortit faire un tour

Israil : hum

Assiatou : je ne suis pas sortit découché comme tu l'imagines, si ça peut satisfaire ton égo d'homme

Israil : fais-le, ce n'est pas mon corps que tu y emmènes et on ne partagera pas la même tombe

Assiatou : j'ai compris que je t'importe plus, t'inquiète !

Israil : moi aussi !

Assiatou : hum

Israil : (sèchement) bonne nuit !

Assiatou : oui, c'est ça !

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*** Le lendemain ***

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elle sortit sans déjeuner, devenu une habitude chez elle juste quelques biscuits. Son mari comme d'habitude déposant les enfants à l'école, les cherchant aussi le soir.