ISRAIL et ASSIATOU

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*** Israël Cissé ***

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Essayant de joindre ses parents au regard de sa femme, ce fût Djenabou qui décrocha

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Israël : bonjour tantie, vous allez bien ?

Djenabou : Dieu merci Israaïlou et toi ?

Israël : Al-hamdoulillah

Djenabou : c'est moi qui aie le téléphone de djaadja, elle nous a fait un malaise tout à l'heure mais elle s'est réveillée et ton père l'a emmené à l'hôpital avec Youssouf et Aiba. J'ai aussi appelé Mamma Tanou qui dit les y rejoindre.

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lui pour ne pas affoler sa femme sachant leur complicité continua de garder son sang froid

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Israël : D'accord et vous ça va ?

Djenabou : Dieu merci, seulement inquiète pour ma soeur

Israël : oui

Djenabou : et Hapsa et les enfants, il doit faire tard là-bas non ?

Israël : oui, ils vont bien

Djenabou : Dieu merci, je vais appeler plus tard pour parler avec les enfants

Israël : s'il plaît à Dieu, portez-vous bien

Djenabou : oui, à plus tard.

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après qu'il ait raccroché au regard interrogateur de sa femme à qui il dit calmement malgré sa grande inquiétude tentant en même temps le numéro de son père

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Israël : Oummi a fait un malaise tout à l'heure

Hapsa : comment va-elle dans ce cas là ?

Israël : Baaba et Youssouf sont en route pour l'emmener à l'hôpital

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ce dernier décrochant en même temps

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Cheikh Ahmad : tu vas bien kawou (lui dit-il en pulaar)

Israël : Dieu merci et vous ? (Répondit-il dans la même langue)

Cheikh Ahmad : Dieu merci

Israël : comment va Oummi, je viens d'avoir tantie Djenabou ?

Cheikh Ahmad : ça va, sa tension est basse, elle est essoufflée et se plaint de douleurs thoraciques, ce qui m'inquiète. Tu la connais, pour qu'elle se plaigne d'une douleur, tu as pris ça chez elle

Israël : hum

Cheikh Ahmad : Hapsa ne l'inquiète pas, surtout à cette heure de là-bas

Israël : elle est à côté

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mettant le téléphone sur tonne, cette dernière à peine se saluant avec lui

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Hapsa : comment va Oummi, Baaba ?

Cheikh Ahmad : Dieu merci, elle est seulement très fatiguée et un peu essoufflée en plus de quelques douleurs à la poitrine mais nous arrivons à l'hôpital

Hapsa : d'accord

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l'inquiétude se lisant sur son visage, son nez rougit, lui la collant contre lui

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Israël : Baaba

Cheikh Ahmad : n'naam !

Israël : tenez-nous informé, on reste à l'écoute