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*** ASSIATOU ****

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Un quart d'heure plus tard

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retrouvant son mari déjà lit qui semblé perdu dans ses pensées, elle se contenta de s'assoir à ses côtés

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Assiatou : à quoi penses tu mon bébé ?

Israil : rien d'important, viens te coucher

Assiatou : couche toi bien que je te fasses un massage

Israil : c'est le contraire qui se devrait tu ne crois pas

Assiatou : je me sens bien, tu m'en avais fait le soir ne l'oublie pas alors accommodes toi

Israil : (sourire) d'accord mais n'en fait pas trop s'il te plait

Assiatou : tu m'avais tout ce que tu voulais la matinée donc tranquille

Israil : (rire léger) d'accord

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Cinq jours plus tard .

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*** ISRAIL BARRY ***

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Déjà à Conakry depuis la veille avec sa femme, contrairement à sa mère qui l'ayant fait le lendemain de la cérémonie avec son père.

- En plein milieu de la nuit après sa prière appelant son homonyme dont la femme en plein travail depuis plus de 24 heures déjà, les parents de ce dernier déjà rentrés.

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Israil Barry : comment ça va là-bas ?

Israel Cissé : Dieu merci, Oummi est avec elle, Marwan aussi est là

Israil : d'accord, Baaba avait réussit à te joindre ?

Israel : oui, il m'a appelé

Israil : une césarienne est envisageable ou pas ?

Israel : sa tension est encore élevée

Israil : heureusement qu'elle est sous péridurale, ça atténuera ses douleurs plus de 24 heures quand même, mon Dieu (soupirant)

Israel : oui, reste tranquille, je te tiendrai informé s'il y'a une évolution

Israil : oui, s'il te plait

Israil : on ne lâchera pas les prières, bon courage surtout

Israel : oui, merci

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raccrochant, il se retourna dans la chambre, sa femme qui ne dormait pas lui demanda

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Assiatou : tu as des nouvelles ?

Israil : toujours pas né le bébé

Assiatou : bhèh sakkörömö niin toun aa innayi kö godhoun ö yamanni bhèh (on lui barre le chemin comme ça, comme si elle a mangé quelque chose pour eux)

Israil : yahatta wayinaakii bhèh, bhèh yobhittèyi si Allahou landhön djabhi ( ça n'ira pas sans leur dire aurevoir, ils vont le payer si Dieu le tout Puissant le veut)

ISRAIL et ASSIATOUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant