Dévorée par le ciel (Tome 1)

Chapitre 42: " Naris ,la dernière."

"Une fois la nuit passée, vient le jour et avec lui, la chaleur du Soleil. "
                                       De Popelys.

Huit mois venaient de s'écouler, les princes étaient grands, les mois passant leurs donnant l'allure de jeunes hommes.
Aesir bien qu'aveugle, gérait les ministres d'une main de fer.
Aren, lui, bien que discret, était comme l'ombre de la main de son frère.
Masha vivait avec Apollon et ils formaient le couple Alpha le plus fois de l'histoire des loup-garou.
L'Empereur Aleksandr, lui, formait des alliances aux quatres coins de la Terre, accompagné de ses frères, Sony et Ken.
Pacifier ou éradiquer, tels étaient ces mots.
Sa famille était le centre de sa vie et il comptait la protéger et ce jusqu'au bout.

Pdv de Yami.

Mon ventre énorme annonçait ma présence. Quoique, Sasha était plutôt celui annonçant ma présence.
Ces huit derniets mois, il était mon ombre, tout mes déplacements se faisaient avec son accord et avec sa présence.

Allongée sur le lit, presque punie par Sasha, j'eus soudain envie de faire un petit pipi.
Alors je me redressa difficilement et me leva du lit.

-Halte ! Où vas-tu ?

Sasha était déjà à genoux devant mon ventre, en grande discussion avec sa fille.

-Sasha je veux juste faire pipi.

Il dit un bond.

-Tu perd peut-être les eaux, je t'accompagne.

Cela faisait huit moi qu'il utilisait cette excuse afin de me suivre aux toilettes.

Je ne luttais plus, je me laissais porter et déposer sur la cuvette par lui.
Il s'asseya au sol, les yeux rivés sur moi .

-Si tu me regarde comme ça, je n'y arriverai pas.

Il avait vu bien plus, mais cela était gênant.

-Mon amour, j'ai vu bien plus que ça. Après, nous prendrons un bain ensemble bien entendu.

Une fois mon petit pipi fait, il me porta à la salle de bain, où il avait déjà fait couler un bain chaud.
Il me déshabilla délicatement, en lorgnant mes seins gonflés.

-Hum, mon petit haricot, je comprends pourquoi les garçons ont eu du mal à lâcher tes seins.

Il les effleura de son long doigt.
Je fremissais.

-Arrête de raconter des bêtises et au bain.

Il se déshabilla entièrement, et je pu me délecter de son corps de marbre.
Si Lexi était bien bâtit, je ne pouvais nier que Sasha avait ce côté bestial qui lui donnait une allure de super prédateur.
Des abdominaux bétonnés, une taille large, des épaules larges et musclés.
Je devais baver car il vont vers moi avec son regard de Lion en rut.

-J'en meurs d'envie comme toi, mais tu es presqu'à terme, donc pas de folies, mon sucre.

Tout mes espoirs disparurent dans la mousse du bain.

Il entreprit un massage qui partait de mon crâne, mais qui me semblait descendre trop loin.

-Tu es vraiment vilain, ton Altesse.

Il ricana dans ma nuque qu'il picorait avec ses canines pointues.
Cependant sa main ne s'était pas arrêtée à mon ventre, et poursuivait sa course plus bas, longtemps plus bas.

Et soudain, Sasha se leva avec moi dans ses bras.

-Qu'il y'a t-il ?

Il m'enroula dans une grande serviette et me déposa sur le lit.

-Tu ne sens rien?

Je secoua ma tête de gauche à droite, perdue.

-Tu viens de perdre les hauts mon sucre, dans le bain.

Je me mis à rire nerveusement, jusqu'à ce que je sente quelque chose entre mes cuisses.

-Elle est là Sasha.

Je pouvais sentire toute l'anxiété de Sasha.

-Je vois sa tête mon sucre!

Bizarrement je ne sentais rien, pas une douleur, alors j'entrepris de pousser.

-Yami, ne la laisse pas sortir, ça ne fait pas encore neuf mois.

Il lâchait un tas de parole incohérentes, tandis que je faisais sortir notre enfant.

-Sasha, récupére la s'il-te-plaît !

Elle vagissait férocement, et à peine posée sur ma poitrine, qu'elle cherchait mon sein.

-Voilà Naris. Bienvenue dans la famille.

Sasha, en larmes, vint à nos côtés, et je savais que Lexi, Sony et Ken courait à travers les montagnes afin de nous rejoindre, ques les garçons étaient derrière la porte, nous laissant un moment d'intimité.
Et je pouvais entendre les hurlements de joies du peuple lycan.
Naris était acceuillie par tous.

-Je vous aime tous.

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Si le ciel devore, moi je l'engloutirais. Des rubis, m'ont attirés à la lumière, la lumière d'une famille. Par-ce qu'aimer, c'est être fort.