"Chapitre 9:Contrôle"

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Je me réveillais seule dans le grand lit d'Alexandr et je repensais à ma réaction puérile de la semaine dernière.
Je me souviens aussi que depuis ce jour, Alexandr ne m'avait plus touché une seule fois.
À cette seule pensée mes yeux s'embuèrent de larmes.
J'étais terrifiée à l'idée qu'il ne veuille plus de moi, qu'il m'abandonne.
Mes sombres pensées furent d'ailleurs interrompues pas Sonya .
C'était la seule personne qui avait le droit de venir me voir les rares fois ou il n'était pas là.
C'était une humaine qui aurait pu être ma mère et qui agissait comme tel depuis que l'on se connaissait.

Elle rentra dans la chambre les mains chargé de nourritures et de sacs.

-Princesse, je suis ravi de voir que vous êtes réveillée, mais je constate que vous avez encore pleuré l'absence de son Altesse.

Sonya m'ouvrit ses bras afin que je puisse m'y blottir, ce que je fit prestement.
Elle me caressa les cheveux doucement.

-Mon enfant, que vous arrive t'il encore ce matin ?

Je m'essuyai les yeux honteusement.

-Je crois qu'Alexandr ne veut plus de moi,il ne veut plus me toucher .Je pense qu'il va m'abandonner comme ma mère!

Elle me prit tendrement par les épaules.

-Ma chéri, l'Empereur ne t'abandonnera jamais, il essaye juste de se contrôler. C'est pour cela qu'il ne te touche plus.

Mes sourcils se froncèrent.

-Mais pourquoi devrait-il se contrôler Sonya?

Elle se mit à rire doucement.

-Yami, tu es si innocente! Sais tu seulement ce qui se passe quand un homme désire une femme?

Mes joues se colorèrent de rouge.

-Eh bien, l'on m'a appris qu'ils finissent par faire des enfants.

Je me mis alors à réfléchir soudainement. Serait-il possible qu'Alexandr ne veuille plus me toucher parce qu'il pense ne plus pouvoir se contrôler et finir par faire des enfants avec moi.
Un large sourire s'installa sur les lèvres.

-Sonya, merci grâce à toi j'ai maintenant tout compris et je sais quoi faire!

Sonya fit une moue dubitative et secoua la tête.

-Bon eh bien tant mieux ma fille, maintenant mange ton repas que nous puissions essayer les habits que l'Empereur t'a fait faire.

J'opinais doucement et dévora le plat.

Aujourd'hui, j'avais décidé de parler à Alexandr et de lui dire que s'il voulait faire des enfants avec moi, je serai d'accord.
Pour cela, j'avais mis une jolie jupe bleu roi qui m'arrivait aux cuisses et un de ces tee-shirt noir que j'avais du rentrer dans la jupe et bien-sûr je marchais pieds nus.
Sonya avait fait pour moi deux longues tresses qui traînaient au sol.
Je me regardais une dernière fois dans le miroir et décida pour la première fois de sortir de la chambre bien déterminé à le voir dans son bureau.

J'étais enfin en dehors de la chambre et je marchais maintenant dans les larges couloirs où bizarrement, personne ne s'y trouvait.
J'arrivais finalement devant une grande porte en cuivre que j'ouvris.
Et tout les vampires présents derrière cette porte, se mirent à m'observer.

-Euh... Excusez-moi, mais je cherche le Bureau d'Alexandr. Quelqu'un pourrait me dire où il se trouve s'il vous plaît ?

Les vampires furent comme choqué et me laissèrent en plan, au milieu de la grande pièce.

-Je veux juste savoir où il est, s'il-vous-plaît.

J'avais demandé gentiment, pensant peut-être que l'un d'eux aurait eu la bonté de m'y conduire, mais personne ne me prêtait attention, jusqu'à l'arrivée d'une jeune femme magnifique.
Elle avait de courts cheveux rouges sang qui semblaient doux, elle portait une légère robe noire qui épousait son corps mince et gracile.
J'avais l'impression d'être une petite baleine devant elle.
Elle venait dans ma direction avec un sourire étincelant.

-Mademoiselle, je suis ravie de faire enfin votre connaissance.
Je me présente, je suis la comtesse Sangrina , je suis aussi la cousine la plus proche de son Altesse.

Je restais subjuguée par sa voix envoûtante et par son port de tête impérieux, mais reprenais mais esprits rapidement de peur de me ridiculiser encore plus.

-Madame, je suis aussi contente de vous connaître. Et justement, comme vous connaissez Alexandr, j'aimerais bien que vous me meniez à lui s'il vous plaît.

D'un coup, son expression changea et son sourire laissant place à une moue horrifiée qu'elle chassa immédiatement.

-Bien évidemment Mademoiselle, je vous conduit de ce pas à son Altesse, mais j'aimerais si vous le le permettez, vous donnez quelques conseils pour que son Altesse continue de vous garder.

Mes sourcils se froncèrent à nouveau , je repensais au comportement d'Alexandr ces derniers jours et j'hochais la tête promptement.

-Bien! Donc, je devrais d'abord commencer par vous dire que son Altesse préfère les petites poitrines, et ne supporte pas les courbes plantureuses.

Je portai alors un regard sur ma poitrine généreuse et sur celle de la comtesse.

-Pensez-vous que c'est à cause de mon corps qu'Alexandr ne veut plus me voir?

J'avais posé cette question avec l'infime espoir qu'elle me dise non.
Et c'est avec les yeux brillant de larmes que j'attendais sa réponse.

-Mademoiselle, je ne sais pas si je dois vous répondre, son Altesse ne voulait pas vous en parler. Mais, je vois que cela vous touche vraiment, donc la vérité est qu'il trouve que vous avez trop de graisse à ces endroits et qu'il aimerait que vous fassiez un régime.

La comtesse avait pointé du doigt mes seins, mes hanches et mon fessier avec une moue dégoûtée.
Néanmoins, je fus stupéfaite de savoir enfin pourquoi il ne voulait plus de moi. Je ne pouvais d'ailleurs empêcher mes larmes de couler et je me mis à courir ne sachant même pas où aller.


Dévorée par le ciel  (Tome 1) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant