Chapitre douze

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20 octobre 2018

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20 octobre 2018

Taku a énormément de livres

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Taku a énormément de livres. Je ne peux pas m'empêcher d'observer sa bibliothèque à chaque fois que je mets les pieds chez lui. Sérieusement, je suis bouche bée — Taku est déjà parfait, le meilleur copain qu'on puisse avoir, mais en plus de ça, il aime lire. Moi, je ne peux pas rêver de mieux.

Je m'appuie contre les étagères en feuilletant un roman que j'ai pioché au hasard. Le titre ne me disait rien, et quand j'ai effleuré le dos du livre, Taku m'a dit qu'il avait adoré sa lecture. Du coup, me voilà à lire la première page avec des papillons dans le ventre.

Le piano résonne dans la pièce à vivre. C'est devenu une habitude de l'écouter jouer le matin — enfin, je pense que c'est déjà une habitude pour Taku depuis longtemps, de jouer de bonne heure, alors disons plutôt qu'il m'a invité dans son quotidien. Il me laisse découvrir qui il est une fois les rideaux tombés, dans l'intimité de son appartement.

Je lève les yeux du paragraphe sur lequel je me suis arrêté pour l'observer. D'ici, je n'arrive pas à voir ses mains parcourir le clavier, mais il me suffit d'une note pour pouvoir les imaginer.

Mon téléphone vibre. Je l'extirpe de ma poche, repose le livre sur son étagère, puis décroche en lisant le nom du contact.

— Allô maman ?

— Salut, mon chéri. Je venais juste aux nouvelles. Comment ça va ?

Le piano résonne encore. J'hésite à aller dans la chambre de Taku, d'une part pour ne pas le déranger, mais d'autre part parce que, au fond de moi, j'ai peur que ma mère se doute de quelque chose en entendant l'instrument. Pour elle, je ne suis pas proche de Taku au point de traîner chez lui un samedi matin. Ou au point de traîner chez lui tout court, même.

— Ça va, je réponds.

— C'est du piano que j'entends ?

Mon cœur rate un battement. Je retiens ma respiration, mes doigts agrippent mon portable aussi fort que possible. Vite, Mugi, pense à un mensonge, n'importe quoi.

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