Désirs✨

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Attention : 🔞 âmes sensibles attendez le prochain chapitre.

_Dis, Mira, tu pourrais me passer un de tes rouleaux de papier et un crayon ? Lui dis-je.

_Bien sûre, tiens. Surtout tu fais un joli dessin hein ! Dit Mira en souriant.

_Merci, ma poupée...

Un joli dessin ?
C'est vraiment pas gagné. Étant donné que j'étais l'élève la plus distraite d'Apollon lorsqu'il tentait de nous inculquer les fondements de l'art étant petites. Aujourd'hui, je regrettais bien tout ça. Personne ne voulait écouter, nous ne pensions qu'à jouer Thalie, Uranie, Erato et moi-même. J'avais grandi au près des muses. Mais, dommage pour moi, leur talent ne m'avait pas atteint.

À l'aveuglette, errant ici et là.
J'avais cherché Théodore selon les lois d'une touriste céleste égarée sur terre.

Les yeux fermés, je me représente les traits de son si beau visage restés intacts dans ma mémoire. Il me fallait les transcrire sur cette feuille blanche.

Dans le ciel : palais de la reine Lune :

Je me brosse les cheveux, tentant de les dompter au mieux avant l'arrivée du roi. Lui cacher l'absence de la prunelle de ses yeux n'était pas tâche facile. Et j'en payais de ma personne. Une mission digne des plus grands agents secrets. Estrella, mon enfant... Mais que me fais-tu faire là ?

_Ma reine, le roi est arrivé. Il demande après la princesse. Dit Eurydice entrant dans mes appartements.

_Ne lui dites rien. Je viens de suite. Fais savoir aux servantes qu'elles doivent immédiatement quitter la pièce.

Mon cher époux, était le dieu de la vérité. Personne ne pouvait lui mentir. Le laisser seul avec ses pipelettes ? C'était hors de question !

Sur moi, il n'usait pourtant jamais de ses pouvoirs.
Il avait confiance...
Je sais oui. Je le lui rend très mal, étant sur le point de le trahir encore avec un gros mensonge, pour l'amour de ma chair et puis mon sang.

_Mon roi, m'écriai-je en le voyant assis là dans toute sa majesté. Face contre terre, je me prosternais alors.

_Lève-toi ma reine, pourquoi tout ce cérémonial mon tendre amour ? m'arrêta-t-il en me soutenant par la taille. Que tu es belle mon aimée.

C'est gagné ! Si je pouvais continuer à le mener encore un peu dans ce sens, loin de la pensée de notre enfant. Je pourrais crier victoire.

_Alors comme ça vous êtes sans ignoré que je ne suis point dépourvue de charme ? Dis-je simulant l'offense.

_Mais que me chantes-tu donc mon tendre amour ? Dit-il surpris. Aurais-je commis la moindre opprobre qui te ferait douter de la force de mes sentiments ?

_Je ne puis vous cacher ma peine, ô mon roi. J'ai comme l'étrange sentiment d'avoir perdu vos faveurs. Dis-je peinée et là sans le simuler car la douleur est réelle.

_Ma douce reine, jamais ô grand jamais, je ne saurais me détacher de toi. Me dit-il en me serrant contre lui, mes joues en prendraient des teintes cramoisies.

_Est-ce bien là, la vérité mon amour ? Dis-je.

_Oui, amour, la seule et l'unique vérité en ce monde.

_Pourquoi ne me touchez vous plus alors ? Dites le moi sans détours, si je ne vous conviens plus. Dis-je laissant parler mon cœur.

Dans les yeux or de mon bel époux, je vois alors passer tour à tour, la stupeur, la gêne et enfin, la douceur. Il est confus.
Si peu bavarde de coutume, aujourd'hui je lui dévoilais à quel point je le désirais. Me languissant de nos ébats, de ses baisers, de chacune de ses caresses et de tout le reste.

Sans prévenir, fougueux, impétueux comme dans nos jeunes années. Il m'embrasse...
Nos langues s'entremêlent dans une danse infinie. Nos souffles se lient, s'accordent...
Il me faut plus.

Comme comprenant les cris de mon cœur, mon corps qui suppliait d'être délivré.
Le roi me porte tout doucement, surelevant au passage ma robe ; mes joues s'empourprent comme à notre première fois... Il sourit, glissant sa main dans mon intimité dans un mouvement, de va et vient d'une lenteur toute calculée. Je ferme les yeux pour apprécier son contact chaud entre mes jambes.

Quand je les ouvre, nous voilà transporter dans ma chambre. Tendrement, il me dépose sur le tyhal. Si peu de choses se sont passées et déjà je brûlais de passion. Il se lève et me regarde me tordre d'envie pour lui.

Oh le vicieux, il aimait l'état dans lequel il me mettait. Et mon cher époux se sentait bien l'envie de m'abandonner ainsi...

Sur terre : point de vue de Estrella.

4 bonnes heures plus tard, j'avais enfin fini mon dessin. Aucun talent, mais c'était étonnamment ressemblant. J'y avais mis tout mon cœur. Le résultat, n'était pas décevant.

_Waouh, quelle jolie peinture du prince Théodore, vous avez fait là très chère ! S'écria Nilpa arrivant derrière moi.

_Le prince Théodore ? Dis-je surprise. Vous le connaissez ?

_Quelle question très chère, mais qui ne le connait pas ? Répondit-elle amusée. C'est le prince d'Orjad pardi !

_Ah bon ? Je savais qu'il était spécial, mais pas à ce point.

_Faut croire qu'Estre eh bah, elle vient vraiment d'une autre planète maman. Dit Mira amusée.

_On ne peut pas habiter à Orjad et ne pas connaître le prince ! C'est impossible. Surtout totalement criminel ! C'est l'idole de toutes les jeunes filles de la région et même au delà. Dit Nilpa totalement émerveillée.

Eh bah calmos, ma grande il est à moi. L'idole de toutes les filles est MA propriété privée !

Il était clair que je commençais à chauffer dans mes recherches. Doucement, je me rapprochais de lui.


Hey guys, je suis un peu partie en vrille pour ce chapitre avec la scène entre la reine et le roi. Mais l'ambiance est restée très bonne enfant, je n'avais pas envie de vous choquer.
Jusque là que pensez vous du récit ? Elle avance bien notre petite étoile dans sa recherche du prince charmant.

Le dieu Soleil et la déesse Lune dans leur jeune années avant la royauté en image.

La fille des AstresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant