Chapitre 11

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*Le point de vue d'Emma*

En passant du temps avec Calista, j'ai appris beaucoup de choses sur elle. Elle s'est occupée de Théo depuis son enfance et quand son père est décédé, elle est devenue son unique tutrice, et maintenant Théo est sa seule famille. Alexandre est entré en scène lorsque Théo allait à l'université, et le pygargue à tête blanche est devenu membre de l'entourage de Théo lorsque son entreprise a commencé à se développer, ce qui a fait croître le nombre d'ennemis de Théo.

Après ma conversation avec Calista, je me sentais en réalité mieux.

J'ai fini par passer le reste de ma journée avec Calista, nous avons cuisiné et parlé dans tous les sens.

Juste au moment où nous sortions les cookies du four, Théo est entré dans la cuisine torse nu.

- Mhm, je sens des gourmandises cuites. s'est-il exclamé. Puis, il s'est approché de Calista et lui a donné un baiser sur la tête, attrapant une serviette en papier et prenant cinq cookies pour lui seul.

Je l'ai fixé, la bouche ouverte, alors qu'il en prenait cinq autres de l'autre main, puis il m'a fait un clin d'œil avant de sortir.

Calista, qui a remarqué l'échange, n'a fait aucun commentaire, mais l'éclat malicieux qui a soudainement illuminé ses yeux n'est pas passé inaperçu. Après ce moment intéressant, j'ai décidé d'aller dans ma chambre pour une sieste bien méritée.

Je me suis réveillée avec les lèvres d'Alexandre sur les miennes.

Choquée par son intrusion, j'ai poussé un cri et l'ai repoussé.

- Qu'est-ce que tu fais ?! ai-je dit lorsqu'il a essayé de m'embrasser à nouveau.

- J'arrive en deuxième base avant Théo. a-t-il déclaré en me maintenant avec son coude sur la base de mon cou, tandis que son autre main commençait à tirer sur mon jogging de sport.

- Lâche-moi ! Lâche-moi ! ai-je crié en luttant, mais il a seulement souri, continuant sa tâche.

- Arrête, Alexandre ! ai-je supplié en essayant de donner des coups de pied avec mes jambes, mais sans succès, il s'est assis sur moi et même avec un genou blessé, il était encore plus fort que moi.

J'ai essayé de retirer son bras de moi, en criant
- À L'AIDE ! QUELQU'UN M'AIDE ! Puis mes cris ont cédé la place à un cri de douleur, lorsque le revers de sa main a violemment frappé ma joue, juste au moment ou un de ses doigts est entré en moi.

La douleur était insupportable. Personne ne m'avait jamais touchée là, à moins que ce ne soit moi qui l'expérimente sur moi-même, et cela n'arrivait pas souvent.

- NON ! OH MON DIEU ! QUELQU'UN AIDEZ-MOI ! Ai-je crié avant qu'une autre gifle ne frappe mon visage, faisant éclater ma lèvre.

- TAIS-TOI ! NE FAIS PAS COMME SI TU NE LE VOULAIS PAS ! PAS AVEC LA GENTILLESSE DONT TU AS FAIT PREUVE ENVERS MOI ! s'est emporté Alexandre, alors qu'il enfonçait son doigt plus profondément en moi, m'arrachant des cris de douleur et brouillant ma vision de larmes.

- Aide ! Quelqu'un... s'il vous plaît ! j'ai essayé une dernière fois, ma force disparaissant, alors que je me sentais glisser vers l'inconscience.

- Je ne pense pas qu'Emma apprécie que tu envahisses son espace personnel. a soudainement dit Théo, alors que le pygargue à tête blanche apparaissait derrière Alexandre et plaçait un couteau autour de son cou.

- Eloigne-toi d'elle. a averti Théo d'une voix menaçante.

Alexandre leva les mains en signe de reddition, mais j'étais tellement engourdie que je ne pouvais même pas me couvrir.

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