Chapitre 1-Irish Rodríguez

161 36 72
                                    

Irish

Les hommes sont tous des méchants.

(Publicité télévisée)
-Tous les ans à Los Angeles le CUDP (Comité Universel des Designers Professionnels) organise sa fashion week habituelle afin de dédier le titre du meilleur designer
de l'année.

Demain sera le dernier jour de cette fameuse semaine de défilé donc le Gala des Designers, ce sera demain que la décision finale du CUDP sera annoncée au grand public.

Et la question que nous nous posons tous c'est à qui reviendra le titre du meilleur designer de l'année?
Alors chers téléspectateurs restez connectés.

°•°•°•°•°

Depuis ma chaise en cuir synthétique noir, je sentis mes mains trembler lorsque cette publicité traversa mes oreilles.

Soudainement, une vague de stress s'empara de moi lorsque je réalisai que j'étais l'une des participantes de la Fashion Week. Une peur profonde, une crainte de l'échec, m'envahit

La voix dans ma tête faisait que jaillir des paroles nocives qui elles commençaient à prendre le dessus sur la totalité de mon corps.

J'essayais de lui résister mais en vain. La cocaïne était le seul moyen qui me permettait de faire abstraction de cette voix si fatale.

  Haeurley passe moi un peu de cocaïne si t'en as dans ton sac, le mien est déjà terminé, demandai-je à ma frangine qui était posée en face de moi.

-   Et puis quoi encore tu n'as qu'à me demander tout ce que j'ai dans mon sac ! Répliqua-t-elle exaspérée.

Elle passa ses longs cheveux blonds derrière ses oreilles et rajouta :

-   Tu finis toujours rapidement le tien ensuite pour venir prendre le peu que j'ai.

Si j'avais la capacité de ne plus pouvoir en consommer durant la fin de ma vie, je le ferai .
Mais je la consomme en grande quantité pour une bonne raison .
Depuis la première fois que cette substance ait touchée ma langue, je n'ai pu m'en détacher.
Le pouvoir de la " drogue " .

Finalement, elle saisit son mini sac Louis Vuitton noir, posé sur le bureau et fit sortir un sachet gris qui contenait ce que je lui avais demandé.

Elle me le tendit et je l'attrapai de justesse.

Les mains tremblantes, je me dépêchais d’ouvrir le petit sachet, répandant son contenu sur la table, et je me penchais rapidement et inhalais la poudre blanche.

Immédiatement, je me sentis mieux, les petites inhalations m’apaisèrent. L’aura sombre qui enveloppait mon esprit avait complètement disparu. Bien que je savais qu’elle réapparaîtrait bientôt.

Haeurley posa son téléphone sur sa cuisse droite, qui était dévoilée par la fente de sa robe noire et m’interrogea :

-    Tu as prévue de mettre quoi ?

Je m’en fichais complètement de lui répondre, elle me tapait juste sur les nerfs. Mais bon, je n’avais pas le choix .

Cette fille était tellement tenace que si je la méprisais, elle ne me lâcherait pas.

Cœur de BraiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant