𝑴𝒐𝒏 𝒓𝒆̂𝒗𝒆 [CHARLES LECLERC]

8

POV Iris Costa

J'alla dans les toilettes et commença à refaire mon maquillage, quand j'entendis une porte ce fermer, je regarda dans le miroir et vit Charles. Je m'approcha de lui, nos visages sont à quelques centimètres et je lui murmura.

- On pourrait joué à un jeu?

- Quel type de jeu? Me dit le monégasque en scrutant mon visage et mon corps

Mâture

Je posa mes lèvres sur les siennes.
Mes bras viennent s'entourer autour de son cou, nous rapprochant encore davantage et collant ma poitrine à son torse.
Ses mains se baladent sur mon corps tandis que je suis incapable de me concentrer sur autre chose que ses lèvres sur les miennes. Il devient de plus en plus pressant, mordant ma lèvre inférieure pour demander l'accès à ma langue. Ma main sur sa nuque, ses lèvres sur les miennes, ses mains sur mes fesses, je ne contrôle plus le désir qui grandit dans mon ventre, devenant de plus en plus insatiable.

Ce premier baiser entre nous rempli toutes les attentes que j'avais depuis la première fois que mon regard s'est posé sur lui, et même plus encore. Et c'est bien ce qui me fait peur.
Je n'ai pas le temps de réfléchir davantage. Charles fais glisser ma veste de mes épaules puis m'aide à l'enlever. Je me retrouve en bustier, ce dernier perdu par la chaleur extrême de ce moment avec le monégasque.

Alors que je prends le contrôle de mes envies en défaisant les boutons de sa chemise, je frissonne en sentant les mains de Charles défaire habilement la fermeture de mon pantalon.
Notre baiser se rompt naturellement tandis que nos corps se dénudent. J'observe son torse et reste fascinée par son corps. Au même moment il me soulève dans ses bras pour m'aider à baisser mon bas. L'adrénaline de ce moment ne cesse de faire monter le désir que j'ai pour lui.
Il me plaque contre le mur froid des toilettes. Mais ce n'est rien comparé à l'image du brun qui s'agenouille devant moi et place sa tête entre mes cuisses. Un gémissement incontrôlé s'échappe de mes lèvres avant que ma tête ne touche le mur froid. Je ne contrôle plus rien.

Mon regard se brouille sous ses mouvements, je peux seulement entrapercevoir les lumières des toilettes, quand je réussi à ouvrir les yeux. Puis mon regard se baisse vers Charles, je ne retiens pas mon gémissement et peux voir un sourire se dessiner sur son visage. J'ai pensé à ce moment des dizaines de fois, essayant parfois de me persuader que la réalité ne serait pas aussi bien que ce que je l'imaginais. Et j'avais raison. La réalité n'est à la hauteur de mon imagination, elle est bien plus haute. Et bien que mon cerveau ne soit pas en état de réfléchir je sais déjà que ça risque de causer ma perte...

Charles me ramène au moment présent lorsque je le sens se relever et venir se replacer entre mes jambes. Ses mains attrapent mes hanches pour me rapprocher de lui, me collant à son bassin. Son sourire se coordonne avec le mien alors qu'il sait que je peux sentir son érection contre moi.
Je décide alors de reprendre le contrôle de moi même ainsi que de la situation. C'est à moi de le faire perdre la tête...

Mes mains passent sur son torse tandis que je ne le lâche pas du regard. Il me fixe avec intensité au moment où je mords ma lèvre inférieure avant de lui sourire malicieusement. Le désir est tellement présent, et en même temps ce moment est si unique que j'ai juste envie de le faire durer indéfiniment.
Je viens déposer mes lèvres contre les siennes dans un baiser langoureux et rempli de désir. On s'embrasse à en perdre la raison tandis que je le surprend en passant ma main dans son caleçon pour commencer des vas et viens avec ma main droite.
Il gémit contre mes lèvres avant de continuer à m'embrasser, relâchant la tension de son corps contre moi. Au lit j'aime avoir le pouvoir autant que ce que j'aime qu'on me le reprenne. Et à ce moment là j'adore le voir me montrer à quel point je lui fais de l'effet.
Je le pousse pour me remettre debout et tire sur ses bras afin de le faire prendre ma place sur le mur. Il me sourit en comprenant certainement ce que je suis entrain de faire, ainsi qu'en semblant apprécier ma prise d'initiative. Si c'est le cas, il n'a encore rien vu avec moi...