Pat Patrouille - Tome 5 ⚓️ : Zuma au Temps des Pirates

Chapitre 8 : Le nouveau plan de l'Anti-Patrouille

On voit que c'était mon jour de repos aujourd'hui les amis, vous aurez deux chapitres en une journée, j'étais motivée XD. Profitez-en, parce que c'est rare XDDD.

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Dans le QG des méchants, Anna Pashvalof en était à sa troisième tasse de café, tout en observant avec dégout et chagrin mélangé Croc et Vicky qui discutaient joyeusement ensemble. Depuis peu de temps, elle avait bien remarqué le rapprochement entre ces deux-là et cela l'a ramena elle-même à une époque de sa vie passé, ou elle avait commis la même erreur qu'eux : tomber amoureux.

Contrairement aux apparences, Anna comprenait l'amour, elle avait déjà été amoureuse une fois seulement dans sa vie. C'était lorsqu'elle avait entre 18 et 20 ans, à l'époque ou elle était une jeune scientifique qui cherchait sa place dans le milieu, à une époque ou le sexisme était très présent et ou même les membres de sa propre famille l'avaient rejeté pour ses gouts pour la science, alors qu'ils partaient du principe qu'en tant que femme, elle n'avait pas sa place dans le milieu.

Elle détourna le regard du petit couple et retourna s'assoir à son bureau, la mine songeuse, elle n'arrivait toujours pas à digérer la dernière défaite de l'Anti-Patrouille qui avait eut lieu le mois dernier, à la Grande-Vallée, là ou ces deux boulets de Croc justement et Francesco Subdolo avaient lamentablement perdu le combat face à Marcus et les membres de la Pat Patrouille (voir tome 3 : Marcus et la Dalmatienne Star de la Musique). Une multitude de souvenirs de sa jeunesse lui revinrent ensuite en mémoire, ceux d'un homme qu'elle avait aimé d'un amour fou et passionnel, alors que ce dernier ne l'avait jamais réellement aimé en retour et s'était joué d'elle.

Elle tira le premier tiroir de son bureau et sortit une photographie un peu abimé la représentant elle dans la vingtaine, aux côtés d'Alexeï Kuznetsova, un confrère scientifique qu'elle avait rencontré au sein d'un hôpital psychiatrique de St Pétersbourg, emprisonné là-bas parce qu'il était littéralement un « scientifique fou », complétement dérangé du cerveau. Dès leur première rencontre, Anna était tombé éperdument amoureuse de lui et n'avait pas eu trop de mal à le libérer et à le faire échapper de l'hôpital, avant de disparaitre dans la nuit à ses côtés.

Pendant deux ans, Anna et Alexeï avaient semé la terreur dans tous le pays avec leurs expériences scientifiques abominables, assassinant des dizaines de personnes pour le compte de leurs travaux et à force de le côtoyer, la femme finit par devenir aussi folle que lui et ce fut encore pire lorsqu'il l'a mit au défis de sauter dans une cuve d'acide, pour simplement tester la puissance de son amour et sa loyauté pour lui et... autant dire que ce bain d'acide n'avait rien arrangé pour sa santé mental, bien au contraire. Après ce plongeon, Anna avait changé physiquement comme mentalement ; à l'origine blonde aux yeux vert, l'acide avait sévèrement attaqué ses cheveux, les rendant d'un noir de jet absolument effrayant et ses yeux changèrent également de couleur, pour devenir marron translucide, étincelant d'une effrayante lueur de folie pure et son caractère fou devint encore plus sombre et plus cinglée qu'auparavant.

Tout en buvant son café, Anna observait toujours Alexeï sur la photo, ses cheveux blond platine, ses yeux verrons (un vert et un bleu), ses vêtements toujours de deux couleurs différentes : vert et violet. Après tout ce temps, elle en vint à se demander comment elle avait pu tomber sous le charme de cet abruti, qu'elle avait fini par assassiner d'une balle dans la tête, lorsqu'elle s'était enfin rendu compte qu'il s'était moqué d'elle jusqu'au bout.

L'amour, quelle perte de temps et au combien cela pouvait faire mal, sans compter qu'au moment de l'arrestation, Alexeï s'était tiré et avait abandonné sa partenaire à la police, avant que cette dernière n'aille pourrir dix ans en prison, sans lui. Après ça, Anna s'était juré de ne plus jamais de sa vie retomber amoureuse ou de laisser un homme s'approcher d'elle de trop près, voilà pourquoi elle avait repoussé Hellinger à de nombreuses reprises à grand coups de remarques acerbes, car elle savait parfaitement que ce dernier avait des sentiments pour elle.