The Stripper (version française)

Puissance (55) - Chapitre Final

NOTE : Il y a 4 chansons à écouter dans ce chapitre, donc pour une meilleure lecture, lorsque je le mentionne dans le chapitre, écoutez d'abord la chanson "Flawless" de The Neighbourhood, ensuite "Hurricane" de Halsey, en troisième "Often" de The Weeknd, et enfin "The Hills" de The Weeknd ;)

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P.D.V de Camila

À un moment donné de votre vie, vous êtes-vous déjà sentie complète ? Comme si, après un long et épuisant voyage, la victoire vous appartenait ? C'est ainsi que je me sentais maintenant. C'était comme si, après tant d'années, j'étais libre, mais pas comme un prisonnier incarcéré ou un oiseau en cage. J'étais libre de tous mes tourments, de tous mes fantômes du passé, libre de tout ce qui était maléfique. Certains disent qu'il y aura toujours quelqu'un pour nous sauver et nous sortir d'une obscurité dans laquelle nous prétendons qu'il est impossible de s'échapper. J'y croyais fermement, après tout, Lauren était la preuve concrète de cela dans ma vie.

- À quoi penses-tu autant ? - demanda ma femme en m'enlaçant de ses bras.

Je fermai les yeux, sentant le contact léger de ses lèvres sur mon cou, faisant frissonner tout mon corps.

- Je pensais à comment tu m'as sauvée. - lui chuchotai-je.

J'ouvris les yeux et fis face à ma femme qui me fixait avec une expression quelque peu confuse. Je lui souris, remarquant seulement maintenant qu'elle tenait une flûte de champagne à la main. Délicatement, je pris le verre en cristal de sa main, prenant une gorgée de l'alcool qu'il contenait.

- Je t'ai sauvée ? - demanda-t-elle en se tenant devant moi.

- Bien sûr, tu me rends heureuse maintenant, comme je ne l'ai jamais été auparavant.

Un large sourire illumina le visage de la femme, qui me serra plus fort contre son corps au point de me faire rester à quelques centimètres de sa bouche.

- Tu m'as aussi sauvée, Camila. - dit-elle, les yeux fixés aux miens.

Je ne pourrais jamais mettre en mots ce que c'était de regarder dans les yeux de Lauren. On sentait son âme être aspirée par cet iris vert, comme si personne ne pouvait l'arrêter. Ils avaient un pouvoir surnaturel de me laisser totalement perdue et hypnotisée par elle.

- Tu as fait de moi une meilleure personne. - elle ajouta.

Je sentis sa main qui reposait sur ma taille remonter lentement le long de ma colonne vertébrale, pendant que l'autre se reposait sur mon cou, caressant légèrement avec le bout de ses doigts. Je fermai les yeux dès que Lauren pencha son visage vers le mien, me laissant sentir seulement sa douce respiration contre mon visage. Elle balaya ses lèvres délicates le long de ma mâchoire, s'arrêtant au-dessus de ma bouche.

- Je t'aime, Lauren. - chuchotai-je d'une voix douce.

Nos corps étaient si proches que je pouvais facilement sentir les battements accélérés du cœur de ma femme. Lauren suça ma lèvre inférieure lentement, contournant la ligne de ma bouche avec le bout de sa langue.

- Je t'aime aussi, Camz. - elle chuchota entre mes lèvres.

J'ai refermé mes mains autour des mèches sombres des cheveux de Lauren, tirant son visage contre le mien. Satisfaisant le désir désespéré de ses lèvres contre les miennes. Embrasser Lauren était comme se perdre dans une mer de sensations agréables, comme voyager dans une hypnose infinie. Sa langue se déplaçait en parfaite synchronisation avec la mienne, comme si nos bouches avaient un ajustement unique et parfait. Je sentais ses mains me presser contre son corps, dans une tentative écrasante de ne faire qu'un. Quand l'air manquait, elle relâcha lentement ses bras autour de moi, faisant se décoller nos corps très lentement.

- Je pourrais passer toute ma vie à t'embrasser. - chuchota-t-elle contre ma bouche, au milieu d'un large sourire.

- Seulement embrasser ? - demandai-je malicieusement.

Je laissai échapper un rire doux et m'éloignai d'elle, me dirigeant vers le pont supérieur du yacht de Lauren. Elle secoua la tête avec un sourire coquin sur les lèvres, attrapant la bouteille de champagne et un autre verre qui étaient posés sur le tableau de bord. Je m'assis sur le canapé moelleux, recouvert de cuir blanc, laissant mon corps se détendre.

Après la fête de mariage, Michael pensa qu'il valait mieux que nous voyagions seulement le lendemain, car nous étions épuisées par toutes les préparations de la veille. Et je n'ai bien sûr pas refusé. De bonne heure le matin, Alfred nous déposa à la base où le jet nous attendait, nous allions voyager ensemble jusqu'à l'île privée des Jauregui, près d'Hawaï. Nous étions maintenant à bord du gigantesque yacht de Lauren, en route vers l'île privée qui n'était pas si loin.