The Stripper (version française)

La vengeance (21)

POV Lauren

Que se passait-il avec toutes les femmes de ce monde ? Est-ce qu'elles devenaient toutes folles ? Ça devait sûrement être ça, parce qu'il n'y avait que cette solution qui pouvait expliquer la cause de ma journée si désordonnée. Comment les choses avaient-elle pu être bouleversées en si peu de temps ? Évidement j'avais commis un bon nombre de fautes dans cette situation, mais je ne pensais avoir à subir autant de conséquences pour autant.

Après le mémorable rejet de Karla j'étais retournée à la solitude que mon appartement m'offrait. En arrivant là-bas, j'avais jeté mes chaussures dans un coin du salon et je m'étais allongée sur le canapé, prenant une profonde inspiration pour essayer de calmer mes pensées qui géraient le surplus d'informations qui m'avaient assaillie dans un si court laps de temps.

J'essayais de comprendre les raisons du rejet de Karla. Je ne me souvenais pas avoir fait quelque chose qui aurait pu la mettre dans cet état de colère. M'avait-elle vue avec quelqu'un ? M'avait-elle vue avec Camila ? Non, non. C'était très peu probable, Camila et moi nous étions rapprochées que récemment. Et les liens que nous avions pu lié ensembles avait déjà été rompus, de la manière  la plus sévère et brutale possible, tout ça à cause de moi. Au fond je regrettais ce que je lui avais fait, car Camila était la dernière personne qui méritait d'être traitée d'une telle manière. Un fort sentiment de culpabilité s'était emparé de moi à cet instant, me souvenant de tous les moments passés ensemble où elle m'avait rendue si heureuse, cette pensée n'avait fait qu'accroître mon sentiment de culpabilité.

Je fermai les yeux, revivant dans ma tête tous les moments que nous avions partagés :

-Tout va bien ?

-Oui, j'étais juste en train de réfléchir.

-Puis-je savoir à quoi ? -Je demandai calmement en m'approchant d'elle.

Camila me regarda dans les yeux et me répondit ensuite.

-À quel point être ici était bon.

Ses yeux semblaient exprimer ces mots avec tellement de sincérité.

-Je vais te dire un secret. -Je lui chuchotai en m'approchant encore plus près d'elle.

-J'aime aussi être ici. -Je chuchotai à son oreille, remarquant le frissons que ce simple contact lui avait provoquer. Elle baissa la tête et sourit.

-Ça te dérange si je pose ma tête sur tes genoux ? Je ne veux pas paraître trop envahissante, mais puisque je suis...

-Aucun problème, tu peux t-y t'allonger.

Dit-elle doucement. Je me rapprochai alors plus près d'elle et je posai ma tête sur ses genoux.

-Véro va me tuer, je suis allongée sur les genoux de sa conquête. Ou Austin peut-être ?

-Je n'ai rien avec aucun d'entre eux.

-C'est bien alors. Je ne veux pas me disputer avec quelqu'un à cause de la jalousie de certains de vos prétendants mademoiselle Cabello.

[......]

-Je t'aime bien Camila. -Je lui dis de la manière la plus sincère dont je pouvais faire preuve. La jeune femme me regarda calmement, analysant sûrement la sincérité de mes mots.

-Je crois que depuis des années, tu es la première personne que j'ai rencontrée qui m'a fait me sentir à l'aise si rapidement. Je sais que notre relation est toujours très professionnelle mais je ne regrette pas du tout de t'avoir amenée passer ce week-end avec moi, et aussi de t'avoir laissée exposée un petit peu plus de ma vie privée, que je te garantis que seulement quelques personnes connaissent.