Chapitre 35

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POINT DE VUE DE PIETRO

Peter : Le trajet passe beaucoup trop doucement, il pourrait lui être arrivé n'importe quoi sur le temps qu'on la rejoigne.

Je pose ma main sur son épaule.

Moi : On arrivera à temps.

Il se tourne vers moi.

Peter : Comment tu le sais ?

Parce que je ne survivrai pas si ce n'est pas le cas ?  C'est ce que j'ai envie de lui répondre.  Mais je me contente de dire

Moi : Parce qu'elle est forte et qu'on est les Avengers.

Il hoche la tête, pas plus convaincu que moi par mon explication.

Clint : On arrive tout le monde !  Attendez mon signal avant de sortir.  J'irai me mettre dans les bois en attendant que vous la trouviez.

Tout le monde acquiesce et on se tient prêts.  Tout le monde n'a pas la capacité de voler donc on est par deux.  Peter est avec moi, ma vitesse nous permettra de descendre sans risques.

Clint : Trois...

Tony ferme son casque.

Clint : Deux...

La porte s'ouvre.

Clint : Un!

On saute.

POINT DE VUE DE EMMA

Je n'en peux plus.

Je ne sais pas comment je faisais quand j'étais enfant mais c'est insupportable.

Ca fait au moins quatre jours que je suis là et j'ai à peine bu.  Ne parlons même pas d'une douche, le plus proche que j'ai eu ce sont les exercices de maitrise des éléments.

Et pour couronner le tout, je fais des cauchemars.  Enfin, ce ne sont pas toujours des cauchemars mais c'est étrange.  C'est comme si j'avais des images de la vie de quelqu'un et que je les vivais depuis son point de vue. 

La porte s'ouvre, me sortant de mes pensées, et je me recroqueville au fond de la cage, les yeux fermés.

POINT DE VUE DE PIETRO 

J'entre dans une grande pièce pleine de cages.

Moi : Je crois que j'y suis.

Je parle dans mon oreillette.

Tony : Tu crois ?

Moi : Il y a plein de cellules.

Natasha : Inspecte les.

Je regarde chaque cage une à une.

Tony : Alors ?

Moi : Il y a quelqu'un.

Je me dirige en courant vers la cellule qui semble occupée.

POINT DE VUE DE EMMA

Garde : On se réveille là dedans.

Il avance vers la cage et l'ouvre.

Garde : J'ai comme l'impression qu'on aura pas besoin de te droguer aujourd'hui.  Tu es bien trop faible.

J'aimerais dire que je vais en profiter pour lui mettre une raclée et pour m'échapper, comme les héros de films.  Le problème, c'est qu'il a raison, je suis à bout de forces.

Il me traine hors de la cage et sans que je ne m'en rende vraiment compte, je suis attachée sur le siège.  C'est comme si je m'étais endormie sur le trajet.

La Voyageuse Du Multivers: Tome 2, Emma StarkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant