Deadly sins - BTS

8

Le lendemain le soleil envahit ma chambre de lumière. Je me sens mal, comme une pression au fond de mon vendre, dans mes entrailles, tout tourne ou presque et j'ai envie de vomir. Enfin je crois. Je dois être comme ça allongé dans mon lit à regarder le plafond depuis bien une bonne heure, peut-être même plus. La porte de ma chambre s'ouvre, je sais de qui il s'agit.

- Mademoiselle il faut vous lever, c'est l'heure.

Je regarde la suivante qui présente déjà ma tenue, elle semble d'humeur joyeuse, émotion que je ne partage pas. Je repousse la couverture et m'assoie sur le lit, je n'ai pas beaucoup dormi et je n'attend qu'une chose c'est que tout ceci prenne fin.

- Allez, allez levez vous, le maître vous attend pour déjeuner.

- Le maître est-il aussi enjoué que vous ? Dis-je en me levant

- Presque, je suis même sur qu'il n'a pas dormit de la nuit, selon mes collègues il aurait fait les cents pas dans toute la demeure.

- Pourquoi ?

- Il devait finir de tout préparer.

- Et est-ce que vous savez comment va se passer mon épreuve.

- Je suis navré Mademoiselle, je n'ai pas le droit d'en parler.

- Même pas un peu ?

- Non, c'est interdit, je risque trop en parlant.

- Est-elle prête ?

Jalousie entre dans ma chambre, je le regarde dans sa nouvelle tenue, s'il n'a pas dormi cette nuit, il n'en laisse rien paraître.
J'arrive au bout de mon habillage, on me coiffe, quelque chose qui tient bien, pas besoin de maquillage, ni de belle présentation, de toute façon Jalousie semble être pressé.
Il a attendu le restant de la préparation dans ma chambre en regardant la décoration comme s'il ne la connaissait pas déjà.

Nous finissons par sortir de ma chambre, comme l'autre jour il m'accompagne en bas. Je dois d'abord manger avant d'aller combattre je ne sais quel crainte.
Je m'attend à voir les autres entités mais une fois dans le salon je ne vois personne. Pourtant je sais qu'ils seront là pendant mon épreuve.

- Bon, il y a un petit changement de programme. Dit Jalousie en avant vers la grande table

- C'est à dire ?

- Tu vas devoir partir plus tôt de chez moi.

En prononçant ces mots il me regarde à peine, il semble tendu, et je vois bien qu'il essaie de le cacher. Je m'installe à mon tour en face de lui, je le vois se servir, il mange presque avec colère, comme si ces pensées le préoccupaient trop pour qu'il puisse gérer autre chose.

- Je pensais que je ne partais que si je réussissais l'épreuve.

- C'est pour ça que tu vas la réussir.

- Mais qu'est-ce qui te fait croire que je vais la réussir, c'est une certitude ?

- Chez nous il n'y a aucune certitude concernant les jugées.

- Je ne comprend pas très bien.

- Tu n'as qu'un chose à faire, surmonter ta jalousie, et ce peut importe comment, se n'est pas l'épreuve la plus difficile que tu rencontreras mais fait de ton mieux, car tu seras juger selon tes choix, ton comportement, et tes réactions. La vie de ta très chère amie est la mise qui est en jeux. A toi de voir si tu veux produire les efforts nécessaires pour la sauver d'une mort presque certaine.