Deadly sins - BTS

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"La gourmandise tue plus de gens que l'épée." 

⚠️Attention pour les personnes atteintes de TCA, ce chapitre parle du rapport avec la nourriture et le fait de s'en privé ( notamment ) ⚠️

J'ai posé mon petit gâteau rose devant moi, je le regarde avec la plus grande des concentrations. Surtout ne pas faiblir, surtout ne pas regarder ailleurs. Voilà les consignes que je me passe en boucle dans ma tête depuis bien 1h. La nuit ne tombe pas assez vite à mon goût et je vais devoir rester ici jusqu'au petit matin. 

Je crois détester Gourmandise. En fait non, j'en suis sur. Monsieur veut me faire passer un entrainement, afin que je reste de marbre lors de la grande épreuve. Epreuve que je suis sensé passer 7 fois, une fois par pêché. La première a été ratée, et je ne dois pas raté la deuxième, Gourmandise veut donc mettre tout en œuvre pour que ça n'arrive pas. 

Mais rester ici, a attendre sans avoir envie de sauter sur tout le mobilier est très compliqué. Il ne fait pas si chaud et pourtant je transpire déjà. Je l'entend m'appeler, cette envie folle, ce besoin de manger, de me goinfrer. Pour contrer ça je tente de penser à autre chose, naturellement me viennent en tête les visages de Leya et Zuko, mes parents, mon frère. Je vois encore une fois Leya avec eux, entrain de prendre ma place, de s'en venter. Leya entrain de me voler mon petit ami, ou ce qu'il en restait, Leya entrain de me trahir, mentir. 

Et cela me blesse, profondément, je n'aime pas ça. J'en ferme les yeux, très fort. Je ne l'ai pas sentis tout de suite mais mes mains ce sont rapprochés du gâteau. Seigneur, je n'y arriverais pas, toutes ces pensées ne m'aident pas du tout. Elles ressurgissent quand j'accepte de les laisser passer et me font mal. 

Fasse au mal, autant se consoler. Le gâteau est bon, sur le coup je regrette, mais.. il est vraiment très bon alors je le fini. 

Là-bas, cette petite table semble succulente, je vais aller voir. Merveilleux, elle a le goût de fraise et de vanille. Et cette lampe ? 

Incroyable c'est du chocolat. 

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La lumière du soleil me pique les yeux quand je les ouvres. Je crois que je suis dehors et parterre. 

- Pitoyable.

- De quoi ? 

Je me redresse, perdu. La lumière est trop forte, ou est-ce moi qui vient de me réveiller ? 

- C'est pitoyable, vous n'avez tenu que deux petites heures. A peine.

- Je comprend pas bien.

- Vous avez quasiment tout mangé. 

Gourmandise est là, debout, au dessus de moi. Avec la lumière, je vois à peine son visage, mais je reconnais sa voix. Je prend petit à petit conscience de ce qu'il dit. 

- Vous avez lamentablement échoué, et l'épreuve va finir par approcher. Arwen ! 

Je me redresse, encore troublé. Je crois que je me souviens maintenant, je me vois manger, encore et encore. Et pleurer aussi. 

- Je suis désolé, je ne pouvais pas m'arrêter.

- Il est là le problème, vous n'avez aucune limite.

- J'ai pensé à eux, je les ai vu dans ma tête, d'accord ? 

- Alors arrêtez d'y penser.