Chapitre 13 (partie 1 )

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Votre chapitre❤️

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Fermez les yeux sur de probables fautes, j'ai corrigé à la hâte....

Bonne lecture à tous😊

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Narrateur externe

La vie était faite de petit moment de bonheur dont on pouvait se lasser ou trouver insignifiant sur le moment mais dont il fallait se voir priver ou les perdre pour en mesurer l'importance et la valeur, pour se rendre compte, oh combien on avait la chance d'avoir vécu ces moments inoubliables de cette autrefois perdue. Ainsi, profiter de l'instant présent tout en espérant des lendemains semblables ou meilleurs était tout ce à quoi pouvait aspirer l'humain. Car l'avenir, sous l'influence du destin et l'assaut des imprévus, l'on ne le savait que trop bien, pouvait être meilleur comme pire. Une incertitude éternelle traînait-elle ainsi donc à sa poursuite. Chose faisant que forcé de vivre sous son joug et au jour le jour, prendre tout comme il venait restait l'ultime choix. Vivre pour nous et pour ceux qu'on aimait sans trop de calcul, sans trop se soucier de ce que demain sera fait de pire, rendait ainsi plus béat notre présent.

Conscient inconsciemment de celà, la famille Aïdara savait profiter de l'instant présent mieux que nulle autre famille sur cette terre. La joie et la bonne humeur y étaient constants, des liens forts fait d'amour et d'affection existaient également entre les membres qui la composaient. Car malgré certains discordes qu'on y décelait et qui venaient parfois poser préoccupation, chose qui ne pouvait toutefois guère manquer dans une famille, unis face au monde et ancrés dans leurs valeurs, chacun prenait toujours soin de l'autre mieux que de sa propre personne en toute circonstance.

Et présentement, comme c'est quasi courant quand Achoura était dans les parages, dans leur demeure, d'habitude si calme à son absence, l'ambiance y était à gogo. En effet, assises sur des tabourets dans la cuisine, Kyara et Juliana, pour manifester leur faim à la maîtresse des lieux, fouchettes en main, tambourinaient avec comme à leur habitude sur la table à manger pour faire le maximum de bruit possible en chantonnant à tue tête des <<nous voulons dîner >> à n'en plus finir.

Il était 22h 35 et ils n'avaient pas encore dîner en ces lieux. Car Ramatoulaye s'était vu obligé de retarder un peu sa cuisson pour permettre à Insa et Yara qui étaient en chemin de rentrer à temps pour pouvoir dîner avec eux, c'est dire en famille. Ainsi, terminée, elle était partie se raffranchir avec l'intention de revenir ensuite servir. Mais entre temps, Yara qui était arrivée, s'était douchée et changée, était venu comme à son habitude semer la pagaille dans sa cuisine avec son éternel compagnon de bêtisse, sa fille.

_Non mais vous vous croyez dans une cour de récréation sale petite bande d'emmerdeuses ? S'écria Badiène en faisant d'un coup irruption dans la cuisine parcequ'ayant supporté jusqu'à ne plus pouvoir leur vacarme, chose l'ayant fait limite écourter sa prière du soir pour venir y mettre un terme.

_Yén loutakh guén yabaté ? Surenchérit-elle aussitôt. Sa baye mo mom deuk bi da takh fo diote daye ? Niousléna ték ndayii fourchettes yi fi la wakh. Vous n'avez pas acheter nos oreilles dans un supermarché pour en faire ce que bon vous semble. Vous nous tympanisez merdes ! Kén meunou fi dégue dakh yén ( Pourquoi ce "je m'en foutisme ? Que ton père soit le propriétaire du pays, ne te donne pas le droit de chier partout. Donnez-moi ces fichues fourchettes que je ne me répéte pas. Vous n'avez pas acheter nos oreilles dans un supermarché pour en faire ce que bon vous semble. Vous nous tympanisez merdes ! Personne ne peut se concentrer sur rien à cause de votre boucan )

Au carrefour des rêves brisés Where stories live. Discover now