-27- BLAIRE

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- PDV BLAIRE -

Mes pensées se bousculent, j'ai l'impression de nager en plein cauchemar. Je peux pas croire ce qui est entrain de se produire.

Voir les jumeaux Kaulitz, pointant mon parrain avec un flingue et inversement, me procure un déchirement au coeur.

Louis
- Tiens, tiens, tiens... Qui voila.

Tom
- Laisse là partir, tout de suite.

Louis
- Est-ce-que tu penses réellement me faire peur avec ton petit G44 ?

Bill
- Parce que toi t'as un bazooka peut-être ?

Louis fronce les sourcils alors qu'il regarde Bill.

Tom lève les yeux au ciel avant de tourner la tête vers son frère.
- Même dans ce genre de situation tu ne sais pas rester sérieux ?

Bill
- C'était une simple question.

Louis
- Silence.

Je fais les grands yeux, regardant mes sauveurs et mes ennemis.

Louis claque des doigts avant de me pointer avec ceux-ci.
- Emmenez là, je m'occupe des deux autres.

Blaire
- Quoi ?!

Tom
- Hors de question.
Dit-il, le doigt glissant sur la gachette.

Louis vient m'attraper le bras, me ramenant contre lui, le canon de son pistolet collé sur ma tempe.

Je vois le tressé faire les grands yeux, sa main tremblante.

Louis
- Soit, mes hommes l'emmènent. Soit, je la descends.

Tom jette un coup d'oeil vers Bill, qui semble également pris de panique.

Tom
- Laisse tes hommes l'emmener.

Je fixe les yeux de Tom. Son regard me supplie de lui faire confiance.

Je fini par me faire trainer par deux hommes d'environs 1m90, dont un, est John, vers l'une des voitures présente dans l'allée.

Je tremble de tout mes membres. Plusieurs questions ne cessent de voyager dans ma tête, mais la principale, est :

"Et si il tuait Tom..?"

Je chasse mes mauvaises pensées mais je ne peux m'empecher d'avoir ce scénario en boucle dans mon esprit.

La voiture se met en marche. Au moment où je relève les yeux, un bout de métal vient se fracasser sur l'arrière de ma tête.

Ma vision est floue pendant quelques secondes avant de tomber, inconsciente, sur les sièges arrière de la bagnole.

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Quand je fini par me réveiller, un horrible mal de crâne me prend. Je fronce les sourcils en murmurant quelques stupiditées, déposant la paume de ma main sur l'arrière de ma tête.

En ouvrant les yeux, je balaie la pièce de gauche à droite. Un frisson me parcourt le corps alors qu'un léger courant d'air vient caresser mon visage.

Je fini par me redresser entre ses quatres murs.

La lumière est très faible, illuminant seulement le centre de la chambre.

Il n'y a pas grand chose, j'ai l'impression d'être dans une cellule.

Un simple matelas avec un bureau en bois. Quelques livres posés par dessus.

When the moon met the sun (VERSION FRANÇAISE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant