✭ Chapitre 8 ✭

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Bornés
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Aria GREEN

19 :29

Après avoir passé 15 bonnes minutes à rêvasser, je décide enfin de me lever de mon lit pour voir qu'elle heure il est.
19H30.
Il est 19H30 et nos voisins sont censé arriver a cette heure-là.

Merde.

Je pars en direction de la salle de bain et me regarde dans le miroir. A ma plus grande surprise, mon sweat noir et mon jean, ne sont pas tachés malgré le fait que j'ai escaladé la pergola.

Mes cheveux mi-ondulés, mi-bouclés sont encore décents mais, bien que mon maquillage soit léger, il a légèrement coulé.

J'entreprends alors de me démaquiller complètement pour ensuite le refaire.

Je ne me maquille que très légèrement histoire de cacher le fait que j'ai passé toute la nuit à lire et que des poches violettes en dessous de mes yeux se sont formés, alors un peu d'anticernes et de mascara me suffit. Je rajoute aussi souvent du crayon noir dans ma muqueuse pour intensifier mon regard alors c'est ce que je fais.

Mes yeux, déjà très foncé de nature, le sont encore plus maquillés ce qui est une des choses que je préfère chez moi.

Peut-être même la seule.

J'ai hérité, comme la plupart des traits de mon visage, des yeux noirs de ma mère. Ils sont, comme elle, légèrement en amande, si bien que beaucoup se demander lorsque j'étais enfants, si j'avais des origines asiatiques.
Ce qui n'est absolument pas le cas.

Je sors de la salle de bain après avoir vérifié une dernière fois que tout était bien en ordre et enlève finalement mon sweat car ma belle-mère a dut monter le chauffage a fond.

Elle déteste le froid. Ce qui, moi, au contraire, me réconforte.

J'aime l'hiver, la sensation de froid sur ma peau, la neige, le soleil qui se couche tôt, être enveloppée dans un plaid avec du chocolat chaud et un livre.

J'aime voir à travers ma fenêtre, les feuilles oranges tombées et s'envolées pour partir loin d'ici.

Je possède, en dessous de mon sweat noir, un tee shirt de la même couleur. Je vais rester habillé comme ça même si je sais que je vais avoir droit aux éternels remarques de Judith.

Je suis dans les escaliers, prête a descendre, lorsque la sonnette retentie.

Que l'enfer commence.

Mon père et ma belle-mère doivent être dans la cuisine lorsque j'entends mon père crié :

-          Aria, va ouvrir s'il te plait.

Je descends alors en vitesse et vais ouvrir la porte d'entrée.

-          Bienvenue ! dis-je avec un sourire à moitié forcé sur le visage en m'écartant du passage pour les laisser entrer.

Zack est la première personne qui passe le seuil de la porte suivit de près par Cora et Estéban.

Celui-ci, avec un air blasé, me jette un rapide coup d'œil en signe de bonjour et laisse ses yeux se promener sur la déco.

Il a l'air aussi content que moi de ce diner.

Malgré ma grande taille, il me surplombe d'au moins 15 bons centimètres ce qui fait qu'il doit baisser la tête pour croiser mon regard.

Feel aliveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant