✭ Chapitre 2 ✭

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Début de soirée
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Aria GREEN

20 : 09

Après m'être changer et préparée, et m'être assuré un nombre incalculable de fois, que quelque chose n'était pas de travers, je descends les escaliers pour prévenir mon père de ma sortie.

Je ne l'ai pas prévenu avant car je sais qu'il va dire oui. Mon père adore les soirées et même à son grand âge, il en fait encore souvent.

Nos invités sont partis 1 heure après la fuite de Spiderman et paniquée, je leur avais dit la pire excuse :
-          Il est parti par la porte de derrière pour aller réviser chez un ami, je crois.

Je ne pense même pas qu'ils m'ont cru car les cours n'ont même pas encore commencé et que de ce que j'ai compris, ils viennent à peine d'emménager dans cette ville.

Donc il n'a surement pas eu le temps de se faire des amis.

Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas dit la vérité mais cet épisode m'était sorti de la tête et c'est la première excuse à laquelle j'ai pensé.

Je l'avoue j'ai paniqué quand tous les regards se sont braqués sur moi en me demandant ou il était passé.

De toute façon je ne lui doit rien.
S'il se fait engueuler ce n'est pas mon problème.

J'arrive en bas des escaliers et me précipite dans la cuisine où se trouvent mon père et Judith en train de faire à manger.

-          Papa, avec Abi' on va à une soirée ce soir, elle m'attend devant la maison, informé-je mon père.

-          Tu es très belle Riri ! Et ok pour la soirée mais ne revenez pas trop tard, c'est bientôt la rentrée, me préviens mon père après s'être retourné.

Je souris face à son compliment et m'empresse de les embrasser - par obligation de mon père -  pour leur dire au revoir et ne pas trop faire attendre ma meilleure amie.

Mais lorsque je vais pour partir, une main me retient. Je me retourne et voit ma belle-mère dans la salle à manger qui me murmure à l'oreille :

-          Ne croit pas tous ce que te dit ton père, tu ne ressembles à rien là-dedans.

Je me détache de son emprise lui lance un regard noir et sort vite de la maison.

Ce que m'a dit ma belle-mère est devenu une habitude, se faire rabaisser constamment fait partie de mon quotidien.

Je me dis que ça ne m'atteins pas, mais une partie de moi garde en mémoire tout ce qu'elle a pu me dire.

Je passe le portail de devant chez moi et voit la voiture noire d'Abi' qui m'attend. A peine nos regards croisés, elle me crie:

-          Oh mon Dieux Ari', t'es canon!

Je souris faussement car j'ai encore la critique de ma belle-mère en tête et lui retourne le compliment.

La robe bleu marine pour laquelle elle a opté tout à l'heure lui va à merveille et ses talon blanc qui remonte en ficelle sur sa cheville ne font que la rendre plus magnifique qu'elle ne l'est déjà.

Elle a aussi coiffé ses cheveux blonds en arrière, et les a ondulé au boucleur.

Son visage d'ange est enjolivé par quelques touches de blush et de mascara.

Quant à moi j'ai opté pour quelque chose de très simple, un jean taille basse noir qui tombe sur mes baskets de même couleur, un top blanc, ainsi qu'une veste en cuir au vu de la météo.

Feel aliveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant