Scorpio of the night

Chapitre 1

Avant de commencer le premier chapitre, je tien juste à préciser que tout vas aller très vite, ce chapitre n'as que pour but de bien connaître Reina.

Voilà ! Maintenant je vous laisse avec ma petite Reina ❤️

TW: Viol, violence sur mineur.

Elle n'avait que 10 ans.

"Maman, pourquoi tu ne bouges pas..., pourquoi du sang coule de ton ventre?"

- "Elle n'est pas marrante la petite."

- "On devrait peut-être la violer pour la voir pleurer."

Pourquoi ces gens m'enlèvent-ils mes habits comme papa le faisait ?

- "Tu vas pleurer, oui ?" me demanda l'homme qui me retirait mes vêtements.

- "Non", dis-je d'une petite voix.

- "Ah ouais, pourquoi ça ?" me demanda un autre homme qui retirait son pantalon.

- "Parce... Parce que maman m'a dit d'être forte."

L'homme s'enfonça en moi, une grimace de douleur remplaça mon air paniqué.

- "On va voir si tu resteras forte bien longtemps, petite peste."

L'homme me tira les cheveux en même temps de faire des va-et-vient douloureux.

J'aurais voulu crier de toutes mes forces, pleurer et me cacher dans un coin de la cuisine dans laquelle je me préparais à manger avec maman, mais je ne fis rien de tout ça, maman m'a toujours dit d'être forte dans n'importe quelle situation.

Alors, je décidai de faire ce que maman m'avait appris, je fermai les yeux et ne bougeai plus jusqu'à ce que les hommes se lassent de moi.

C'est ce que je faisais tout le temps quand papa me faisait ça.

L'homme qui était en moi se retira violemment.

- "Allez, on a eu ce que nous voulions, l'autre pute a payé ses dettes avec sa vie et j'ai pu me vider. On y va."

Les hommes partirent en me laissant seule, allongée dans le sang de ma mère, grelottante de douleur et de froid.

Le sang de ma mère formait une flaque glacée autour de moi.

La douleur était insupportable, mais je me suis accrochée à ce que maman m'avait enseigné.

Être forte, même dans les moments les plus sombres.

Je me remis difficilement en place, ma robe tachée et froissée. À quatre pattes, je me traînai jusqu'à l'armoire de la cuisine.

Deux mètres semblaient une distance infranchissable, mais je n'avais pas le choix.

J'ai saisi la tablette de cachets que maman avait soigneusement cachée là.

Elle m'avait expliqué que cela m'empêcherait d'avoir un bébé dans le ventre. J'avais à peine dix ans, mais j'avais déjà eu mes règles.

Trop tôt, trop cruellement.

J'ai avalé un cachet, espérant que cela fonctionnerait.

Puis, avec une détermination que je ne savais pas que j'avais en moi, je me suis levée.

Mes jambes tremblaient, mais je me suis dirigée vers le petit meuble où se trouvait le téléphone fixe.

Le 911.

Je composai les chiffres, priant pour qu'on réponde rapidement.

« Allô ? » La voix au bout du fil était calme, professionnelle.